Rue Saint-Germain-l'Auxerrois
La rue Saint-Germain-l’Auxerrois est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
1er arrt Rue Saint-Germain-l’Auxerrois
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Saint-Germain-l'Auxerrois | ||
Début | 1, rue des Lavandières-Sainte-Opportune 1, rue Édouard-Colonne |
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Fin | 4, rue des Bourdonnais | ||
Morphologie | |||
Longueur | 147 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Antérieure au Xe siècle | ||
DĂ©nomination | 1450 | ||
Ancien nom | Rue Saint-Germain Ă Couroiers rue Saint-Germain grand'rue Saint-Germain |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 8848 | ||
DGI | 8623 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
De nos jours, la rue commence au 1, rue des Lavandières-Sainte-Opportune et au 1, rue Édouard-Colonne et finit au 4, rue des Bourdonnais. Elle est située dans le 1er arrondissement, quartier Saint-Germain-l'Auxerrois.
Origine du nom
Elle porte ce nom en raison de la proximité de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
Historique
Selon Jaillot, un diplôme de Louis le Débonnaire, de 820, fait mention d'un chemin qui conduisait du Grand-Pont à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois. Ce chemin était un vestige d'une ancienne voie romaine qui menait de Lutèce à Nanterre[1]. C'est sur ce chemin que l'on commença à bâtir cette rue.
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Saint-Germain à Couroiers », sans doute parce qu'il y avait alors des corroyeurs le long de la Seine[2].
On la trouve ensuite sous les noms de « rue Saint-Germain », « grand'rue Saint-Germain ». Depuis le milieu du XVe siècle, on lui a ajouté le surnom de « l'Auxerrois ». Elle est citée sous le nom de « rue Saint Germain de l'Auxerroys » dans un manuscrit de 1636.
Cette rue qui commençait anciennement place de l'École a été raccourcie entre cette place et le carrefour des Trois-Maries pour continuer la rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois à partir de la nouvelle division de Paris en 1701. La voie fait alors partie du quartier Sainte-Opportune.
En 1816, cette rue commençait aux nos 3-5, rue Saint-Denis et finissait aux 1-2, rue de la Monnaie et aux 9-6, place des Trois-Maries[2]. Elle était alors située dans l'ancien 4e arrondissement dans le quartier du Louvre[3].
À cette époque, les numéros de la rue étaient rouges[2] ; le dernier numéro impair était le no 93 et le dernier numéro pair était le no 90. La rue a été amputée au début et à la fin :
- la partie située entre la rue Saint-Denis et la rue des Lavandières-Sainte-Opportune a disparu lors de la construction du théâtre du Châtelet en 1860 ;
- la partie située entre la rue des Bourdonnais et la rue de la Monnaie a été absorbée lors de la construction du magasin À la Belle Jardinière[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Dans cette rue, au XIIe siècle, s'élevait l'hôtel des abbés de l'abbaye de Royaumont.
- No 6 (no 42 en 1816) : emplacement, à partir de 1698, du grenier à sel[5] qui était précédemment l'emplacement de la résidence des abbés de Joyenval[1].
- No 19[1] (no 65 en 1816) : emplacement de la prison de For-l'Évêque.
- Pierre-Louis Helin a procédé vers 1750 à la restauration de l'hôtel de Hautes-Bruyères, aujourd'hui disparu.
Grenier Ă sel (disparu). No 13.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, Ă©tymologique et historique des rues de Paris, 1816.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 14e quartier « Louvre », îlot no 2, F/31/80/22, îlot no 3, F/31/80/23, îlot no 4, F/31/80/24, îlot no 7, F/31/80/27, îlot no 8, F/31/80/28, îlot no 21, F/31/80/41, îlot no 22, F/31/80/42, îlot no 23, F/31/80/43, îlot no 24, F/31/80/44, îlot no 25, F/31/80/45.
- Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE).
- Emplacement du grenier Ă sel.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
- Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris, avec préface, notes et glossaire d'Edgar Mareuse.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, Ă©tymologique et historique des rues de Paris, 1816.