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Rue Rodolphe-Bresdin

La rue Rodolphe Bresdin (en occitan : carrièra Rodolphe Bresdin) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se trouve au cœur du quartier de Bourrassol, dans le secteur 2 - Rive gauche.

Rue Rodolphe-Bresdin
Situation
Coordonnées 43° 36′ 10″ nord, 1° 25′ 17″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 2 - Rive gauche
Quartier(s) Bourrassol
Début no 64 rue de Bourrassol
Fin no 3 impasse du Beaujolais
Morphologie
Type Rue
Longueur 95 m
Largeur m
Odonymie
Anciens noms Rue Traversière-de-Bourrassol (1913-1933)
Rue Blanqui (1933-1941)
Nom actuel 27 mars 1941
Nom occitan Carrièra Rodolphe Bresdin
Histoire et patrimoine
Création 1913
Notice
Archives 315551174436
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Rodolphe-Bresdin
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Rodolphe-Bresdin

Situation et accès

Description

La rue Rodolphe-Bresdin est une voie publique. Longue de 95 mètres, elle va de la rue de Bourrassol à l'impasse du Beaujolais.

La partie centrale de la rue Rodolphe-Bresdin est occupée par une chaussée qui compte une voie de circulation automobile à double-sens. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable.

Voies rencontrées

La rue Rodolphe-Bresdin rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue de Bourrassol
  2. Impasse du Beaujolais

Odonymie

La rue est nommée en mémoire du dessinateur et graveur Rodolphe Bresdin (1822-1885), dit « Chien Caillou ». Dans sa vie d'errance, il vécut à la fin des années 1850 à Toulouse dans une maison misérable du Pont des Demoiselles ou à Empalot, puis rue du Faubourg-Matabiau (emplacement de l'actuel no 68 rue Matabiau)[1].

La rue était simplement nommée, lors de son ouverture, rue Traversière-de-Bourrassol, du nom du quartier où elle se trouve : ce nom de « traversière » désignait des rues étroites qui permettaient des rues plus importantes[2]. En 1933, la municipalité socialiste d'Étienne Billières lui donna le nom d'Auguste Blanqui. Il avait d'ailleurs vécu près de Toulouse, au château de Blagnac, lorsqu'il fut le précepteur du fils du général Jean Dominique Compans[3]. Mais, par décision du conseil municipal du , sous influence vichyste, elle prit finalement celui de Rodolphe Bresdin, qui lui fut conservé après la guerre[1] - [4].

Références

  1. Salies 1989, vol. 1, p. 187.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 525.
  3. Salies 1989, vol. 1, p. 157.
  4. Destrem et Llabres 1994, p. 84.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Louis Destrem et Claude Llabres, Toulouse en noir et blanc : Les années de guerre 1939 / 1944, éd. Milan, (ISBN 2-84113-010-X).

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