Rue Raspail (Bois-Colombes)

La rue Raspail à Bois-Colombes - Carte postale expédiée en août 1907.

Cette rue parallèle à la ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne part, côté sud-est, de la limite de la commune d'Asnières-sur-Seine. Elle traverse tout d'abord un quartier urbanisé d'immeubles construits à la fin du XIX^e siècle[1]. Longeant le marché, elle traverse ensuite la rue d'Estienne-d'Orves (anciennement rue Verte), puis rentre dans une zone essentiellement pavillonaire. Elle y rencontre alors la rue Ferrand et plusieurs voies résidentielles comme la villa Marie et l'avenue des Pavillons. Marquant ensuite le début de la rue Eugène-Besançon, elle se termine au droit de la rue Jean-Brunet.

C'est par délibération du Conseil municipal en date du 9 octobre 1886 que le nom de François-Vincent Raspail, chimiste, botaniste et homme politique fut donné à cette rue[2].

La rue Raspail - Vue vers l'ouest.

En 1868, l'abbé Rampant construisit au n^o 12, sur un terrain familial, une chapelle qui donna son nom à la rue pendant quelques années. Cette chapelle en pierre de taille, munie d'un clocher, resta cependant inachevée faute d'en avoir demandé l'autorisation au Diocèse, au ministre des Cultes et à la commune[3].

• Gare de Bois-Colombes, ouverte en 1857, qui assure sa desserte ferroviaire.
• Marché de Bois-Colombes[4]. L'ancien marché fut détruit en 1956.
• C'est à son domicile du n^o 56 que meurt le 30 avril 1903 Auguste Moreau, un des deux maires adjoints du premier conseil municipal de la ville[5].