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Rue Paul-Baudry

La rue Paul-Baudry est une rue du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue Paul-Baudry
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Rue Paul-Baudry.
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Situation
Arrondissement 8e
Quartier Faubourg-du-Roule
DĂ©but Rue de Ponthieu
Fin Rue d'Artois
Morphologie
Longueur 166 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1829
DĂ©nomination 1888
Ancien nom Rue Fortin
GĂ©ocodification
Ville de Paris 7044
DGI 7119
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Paul-Baudry
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue Paul-Baudry
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Situation et accès

Elle commence entre les nos 54 et 56 de la rue de Ponthieu et se termine entre les nos 9 et 11 de la rue d'Artois.

Le quartier est desservi par la ligne de métro (M) (9) à la station Saint-Philippe du Roule et par la ligne de bus RATP 52.

Origine du nom

Paul Baudry en 1862.

Elle porte le nom du peintre Paul Baudry (1828-1886)

Historique

En vertu d'une ordonnance royale du , Jean-Joseph Fortin, avocat, fut autorisĂ© Ă  ouvrir sur des terrains lui appartenant une rue d'une largeur de 12 mètres pour relier la rue de Ponthieu Ă  la rue des Écuries-d'Artois (actuelle rue d'Artois). La construction ne commença effectivement qu'en 1837 et fut dĂ©nommĂ©e « rue Fortin Â» avant de prendre sa dĂ©nomination actuelle par un dĂ©cret du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 3 : hĂ´tel de Wendel. Construit en 1856, cet hĂ´tel d'une superficie de no 4700 Ă©tait habitĂ© en 1908 par Mme Robert de Wendel (1850-1917) et par son gendre, le duc de MaillĂ©[1], Ă©poux de Carmen de Wendel. Il a Ă©tĂ© la rĂ©sidence d'Humbert de Wendel (1876-1954) (cf. « famille de Wendel »). En 1919, l'immeuble est rachetĂ© par la sociĂ©tĂ© Les Petits-Fils de F. de Wendel et Cie qui y installe ses services administratifs. En 1979, une mutuelle rachète l'hĂ´tel particulier ainsi que les deux bâtiments adjacents, plus modernes et fonctionnels, agrĂ©mentĂ©s d'un jardin intĂ©rieur. Le nouvel ensemble de quelque 8 000 m2 est rĂ©novĂ© et transformĂ© en 1983, puis Ă  nouveau en 1993. L'hĂ´tel a Ă©tĂ© restaurĂ© en 2006 pour abriter les bureaux parisiens du cabinet d'avocats Baker & McKenzie[2].
  • No 6 : hĂ´tel de la vicomtesse de Courval, nĂ©e Mary Ray (†1902), qui y accumula de prĂ©cieuses collections d'objets d'art, puis de sa fille, la princesse de Poix, nĂ©e Madeleine Dubois de Courval (1870-1944), veuve de François Joseph Eugène NapolĂ©on de Noailles (1866-1900)[3]. La vicomtesse de Courval avait fait installer dans cet hĂ´tel un ensemble de boiseries du XVIIIe siècle en chĂŞne cirĂ© qui ont Ă©tĂ© remontĂ©es en 1925 Ă  l'hĂ´tel Bischoffsheim, 11, place des États-Unis. « Une sociĂ©tĂ© d'Ă©ponges synthĂ©tiques occupe l'hĂ´tel oĂą la comtesse de Courval laissait admirer une splendide collection de dessins et de gouaches du XVIIIe siècle », note AndrĂ© Becq de Fouquières en 1953[1]. En 1989, l'immeuble a Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ© par l'architecte Pierre-Louis Faloci pour la banque Aref.
  • No 12 : dans les annĂ©es 1900, consulat gĂ©nĂ©ral de Saint-Marin[4].

Notes et références

  1. Becq de Fouquières, op. cit., p. 56.
  2. LJA - Le Magazine, no 13, décembre 2007.
  3. Rochegude, op. cit., p. 34.
  4. Annuaire diplomatique et consulaire de la République française, Berger-Levrault, 1907, p. 483.

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

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