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Rue Malherbe

La rue Malherbe est une rue du quartier Malakoff - Saint-Donatien de Nantes, en France. Cette rue piétonne est en grande partie située dans le secteur sauvegardé de la ville.

Rue Malherbe
Situation
CoordonnĂ©es 47° 13′ 05″ nord, 1° 32′ 49″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Malakoff - Saint-Donatien
DĂ©but Rue Henri-IV
Fin Rue Rabelais
Morphologie
Type Rue
Histoire
Création Moyen Âge
Anciens noms Rue des Minimes
Monuments HĂ´tel Saint-Pern
Chapelle Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Malherbe
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Malherbe
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Malherbe

DĂ©nomination

Elle porte un temps le nom de « rue des Minimes Â» du fait de la prĂ©sence d'un couvent de l'ordre des Minimes, construit en 1593. Puis elle est rebaptisĂ©e en mĂ©moire de Jacques Malherbe, sculpteur et architecte de la ville de Nantes, qui lui doit l'hĂ´tel de Rosmadec et le portail monumental de l'ancien hĂ´tel de Derval, dĂ©truit au XXe siècle (partie de l'actuel hĂ´tel de ville), ainsi que la chapelle de l'Oratoire[1].

Historique

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la rue est une impasse, puis elle est reliée à la rue de Richebourg via la rue Rabelais[2].

Entre 1817 et 1844, le couvent des Minimes est la propriété de la société Saint-Omer-et-Barré, et est transformé en raffinerie de sucre, une des huit que compte le quartier Richebourg à cette époque[3].

En 1833, l'« Association pour la dĂ©fense des intĂ©rĂŞts lĂ©gitimes Â», groupement lĂ©gitimiste qui appuie la duchesse de Berry, tient des rĂ©unions secrètes rue des Minimes, chez Mme Bourseau[4].

Architecture et bâtiments remarquables

Au numéro 7 de la rue figure le portail monumental de l'ancien hôtel Saint-Pern, construit au XVIIIe siècle. Réalisé en pierre et tuffeau, il présente des voussures à refends de style baroque. Son tympan est décoré de deux écussons et d'une tête souriante[5]. Ce portail est classé au titre des monuments historiques depuis le [6].

En face se trouve la chapelle de l'Immaculée-Conception, fondée par le duc François II de Bretagne, et dont la première pierre a été posée en 1469. Faite en granit et tuffeau, elle a été aménagée aux XVIIe et XIXe siècles. Initialement consacrée à saint Antoine de Padoue, elle prend le vocable d'Immaculée Conception en 1849[7]. Cette chapelle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [8].

Notes et références

  1. Pajot 2010, p. 137-138.
  2. Pied 1906, p. 189.
  3. Robineau 2011, p. 61.
  4. [PDF] Jean-Claude Drouin, 97e Congrès national des sociétés savantes : La répression de l'insurrection légitimiste en 1832 dans la région nantaise, t. 2, Nantes, (lire en ligne).
  5. Flohic 1999, p. 690.
  6. « Hôtel Saint-Pern », notice no PA00108670, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 7 avril 2012.
  7. Flohic 1999, p. 680.
  8. « Chapelle Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception et sa sacristie », notice no PA00108850, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 7 avril 2012.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic Ă©ditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).
  • StĂ©phane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
  • Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, , p. 189.
  • Évelyne Robineau, Raffinage et raffineries de sucre Ă  Nantes : 17e - 20e siècles, Nantes, Édition MeMo et e+pi, coll. « Carnets d'usine », , 128 p. (ISBN 978-2-35289-071-3).

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