Rue Jarente
La rue Jarente est une rue du quartier d'Ainay située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.
Rue Jarente
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Situation | ||
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Coordonnées | 45° 45′ 14″ nord, 4° 49′ 44″ est | |
Ville | Lyon | |
Quartier | Ainay (2e arr.) | |
DĂ©but | rue Auguste Comte | |
Fin | Rue Vaubecour | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Histoire | ||
Anciens noms | Rue Roger | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
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Situation et accès
La rue débute sur la rue Auguste Comte et se termine sur la rue Vaubecour. Elle est traversée par les rues de l'Abbaye-d'Ainay, d'Auvergne, Victor Hugo. La rue Adélaïde-Perrin commence sur la rue Jarente. La circulation est en sens unique en direction du quai du Docteur-Gailleton avec un stationnement dans le sens de la circulation[1].
Origine du nom
Le nom de la rue est donné en mémoire de Lazare-Victor de Jarente, dernier abbé de l'abbaye d'Ainay. En 1772, il cède une partie des jardins de l'abbaye pour la création d'une nouvelle rue[2].
Histoire
À l'époque romaine, l'île d'Ainay est peuplée de marchands de vin et de négociants[3].
Au N°4, Joseph Piston (1754-1831) a vécu là jusqu'à sa mort. Général de l’Empire, il aurait servi de modèle pour l'un des trois mousquetaires[4].
Au N°9, Edgar Quinet a vécu à cette adresse en 1839[5].
Au n°12, une plaque rend hommage au lieu de naissance de René Chambe (1889-1983) aviateur et écrivain[6].
Au n°13, C'est ici que Marcel Teppaz lance sa société d’assemblage de matériels radio en 1931[7].
Au N°24, une partie de la mosaïque des Jeux du cirque est trouvée en 1806[8].
Notes et références
- « Rue Jarente », sur https://www.ruesdelyon.net (consulté le )
- Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 272
- Camille Germain de Montauzan, Le confluent du Rhône et de la Saône à l'époque romaine, Revue des Études Anciennes, , p. 235
- Indicateur des habitants de la ville de Lyon, Lyon, Rusand, (lire en ligne), p. 383
- Annales de la Société d'émulation et d'agriculture de l'Ain, vol. XXI, Bourg en Bresse, Authier, (lire en ligne), p. 48
- Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, Lyon,
- « Teppaz, l'icone des années yéyés ! », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Philippe Fabia, Le jardin des mosaĂŻques au quartier d'Ainay, Ă Lyon (1860-1812), Lyon, (lire en ligne)