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Rue Adélaïde-Perrin

La rue Adélaïde-Perrin est une voie du quartier d'Ainay dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.

Rue Adélaïde-Perrin
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Vue de la rue.
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 45′ 13″ nord, 4° 49′ 40″ est
Ville Lyon
Quartier 2e arrondissement
Histoire
Anciens noms Rue du Puits- d'Ainay
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Adélaïde-Perrin

Situation

Cette rue pavée d'orientation nord-sud et en sens unique débute rue Jarente, croise la rue des Remparts-d'Ainay et aboutit rue Bourgelat.

Accessibilité

La rue est desservie par le réseau de transports en commun de Lyon et notamment la station Ampère - Victor Hugo de la ligne A du métro de Lyon et par le réseau de bus à l'arrêt Ainay de la ligne Bus TCL Ligne S1.

Odonymie

La rue porte le nom de la fondatrice d'un hospice pour jeunes filles à Lyon, Adélaïde Perrin (1789-1838), par délibération du conseil municipal du [1].

Histoire

La rue est ouverte dès 1792[2]-1793[3] sur un ancien cimetière situé aux actuels numéros 9, 11 et 13[2] ou jusqu'au numéro 6, rue Jarente[4] et porte alors le nom de rue du Puits-d'Ainay, relatif à un puits transformé plus tard en pompe apposée sur le mur de l'hospice[4]. Selon Adolphe Vachet, la rue aurait porté le nom de « boulevard du Puits-d'Ainay » et ouverte vers 1793 sur le cimetière situé au chevet de l'église[5].

Cet établissement fondé par Adélaïde Perrin en 1819[6] pour les Jeunes filles incurables[2] est d'abord installé rue Saint-Georges, puis rue Vaubecour et enfin rue de l'Abbaye-d'Ainay. Ce nom de puits d'Ainay ne doit pas être confondu avec le Puy d'Ainay, qui désigne les arcades voûtées visibles sur la colline de Fourvière à la même hauteur que le quartier d'Ainay, murs de soutènement d'époque romaine. Les numéros impairs de 1 à 7 occupent l'emplacement du logement des chanoines de l'ancienne abbaye Saint-Martin d'Ainay[2], un corps de logis à deux étages [4]. La rue Jarente est un peu plus ancienne, percée sur des terrains appartenant à l'abbaye cédés gratuitement à la ville[1] en 1782[7] et porte le nom du dernier abbé de celle-ci qui fait ce don[7].

L'hospice d'Adélaïde Perrin déménage dans la rue en 1852 ou 1853[8] et la première pierre du nouveau bâtiment est posé par le cardinal de Bonald[2]. C'est par délibération du conseil municipal du [1] que la rue prend le nom de la bienfaitrice Adélaïde-Perrin, ou à partir de 1855[2] - [3]. L'hospice est devenu Association Adélaïde-Perrin, une association loi de 1901.

  • Les voûtes du Puy d'Ainay sont sans rapport avec le puits d'Ainay, qui a donné son ancien nom à la rue.
    Les voûtes du Puy d'Ainay sont sans rapport avec le puits d'Ainay, qui a donné son ancien nom à la rue.

Description

Son flanc occidental ne porte aucun numéro pair, étant occupé au nord par le flanc oriental de l'Association Adélaïde-Perrin situé au numéro 6, rue Jarente, puis au sud par le chevet de la basilique Saint-Martin d'Ainay. Sur le soubassement de l'immeuble faisant l'angle avec la rue Bourgelat sur laquelle il porte le numéro 17 est apposée une plaque commémorant la présence à cet emplacement d'une académie d'équitation qui forma la jeunesse noble jusqu'à la Révolution.

Le journaliste Paul Duvivier est né au numéro 3 de la rue le [9].

  • Immeuble à l'angle des rues Adélaïde-Perrin et Bourgelat, au numéro 17 de cette dernière, en 2018.
    Immeuble à l'angle des rues Adélaïde-Perrin et Bourgelat, au numéro 17 de cette dernière, en 2018.
  • Plaque apposée sur l'immeuble précité, rappelant la présence d'un manège ou « académie d'équitation », en 2018
    Plaque apposée sur l'immeuble précité, rappelant la présence d'un manège ou « académie d'équitation », en 2018
  • Chevet de l'église Saint-Martin d'Ainay, un matin de printemps 2018.
    Chevet de l'église Saint-Martin d'Ainay, un matin de printemps 2018.

Voir aussi

Lien externe

Bibliographie

  • Emmanuel Vingtrinier, Le Lyon de nos pères,
  • Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Bernoux Cumin et Masson, , 500 p.
  • Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à proposes de rues de Lyon avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éd. des Traboules, , 412 p. (ISBN 2-911491-57-2, BNF 39047787)
  • Jean Pelletier, Lyon pas à pas : Son histoire à travers ses rues, Lyon, Horvath, , 460 p. (ISBN 2-7171-0808-4).
  • Jean Pelletier, Connaître son arrondissement : le 2e, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 96 p. (ISBN 2-84147-061-X)
  • Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 333 p. (ISBN 2-84147-126-8)

Notes et références

  1. Vanario 2002, p. 224.
  2. Maynard 1980, p. 11.
  3. Pelletier 1992, p. 58.
  4. Vingtrinier 1901.
  5. Vachet 1902, p. 9.
  6. Vachet 1902, p. 10.
  7. Pelletier 1992, p. 49.
  8. « L’association d’Adélaïde Perrin, Lyonnaise, a fêté son bicentenaire », sur leprogres.fr (consulté le )
  9. « Acte de naissance n°1639 », sur archives municipales de Lyon (consulté le )
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