Rue Henri-Barbusse (Montfermeil)
La rue Henri-Barbusse est une voie du centre historique de Montfermeil en Seine-Saint-Denis.
Rue Henri-Barbusse | ||||
Montfermeil - la Grande-Rue. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 48° 54′ 01″ nord, 2° 34′ 02″ est | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | |||
Ville | Montfermeil | |||
Début | Rue du Général-de-Gaulle | |||
Fin | Place Jean-Mermoz | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Grande-Rue | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Situation et accès
Orientée du sud-ouest au nord-est, elle commence son parcours au carrefour de l'avenue Victor-Hugo.Elle marque ensuite le début de la rue de la Fontaine-Jean-Valjean dans sa partie nord, puis de la ruelle de la Fontenelle et de la rue Grange, puis se termine place Jean-Mermoz, important carrefour où se rencontrent la rue de la Tuilerie et la rue du Général-Leclerc.
Elle est desservie par la ligne 4 du tramway d'ĂŽle-de-France[1].
Origine du nom
C'est en 1935 que cette rue est renommée en hommage à l'écrivain Henri Barbusse (1873-1935), sur la demande de Daniel Perdrigé, maire de la commune.
Historique
Cette voie de communication est l'ancienne Grande-Rue, principal axe de la ville[2] - [3], où circulait autrefois le tramway du Raincy à Montfermeil. Toutefois, des fouilles archéologiques effectuées en 2019 n'ont pas encore permis de mettre au jour des vestiges au-delà de l'époque contemporaine[4].
Elle a été réaménagée en 2006 avec la création d’une voirie mixte piétons / véhicules et la plantation d’arbres d’alignement.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Emplacement de l'ancienne ferme seigneuriale du château de Montfermeil.
- Au no 4, le Vieux Logis, bâtisse du XVIIIe siècle devenue la première crèche municipale sous l'égide du maire Michel Rosenblatt[5]. Cette crèche existe toujours sous le nom Les Lucioles[6].
- Au no 45, maison de Lucien Noël, datant des XVIIIe siècle et XIXe siècle. Lucien Noël était un historien local[7], notamment auteur de Montfermeil et sa région[8].
- L'hôtel de ville se trouvait au no 47 jusqu'en 1982, année de son déménagement place Jean-Mermoz[9].
- La Grande-Rue est brièvement mentionnée dans le vaudeville de 1827, La Laitière de Montfermeil[10] - [11].
- Marie Maillard, belle-sœur du dramaturge Molière, et son frère Nicolas, possédaient dans cette rue une maison reçue en héritage de leurs parents[12].
Notes et références
- Par Grégory Plesse Le 14 juin 2017 à 18h42, « Débranchement du T4 à Montfermeil : deux stations de moins en 2020 », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « 180215 Un an après ! | banlieuedeparis » (consulté le )
- « Habiter à Montfermeil », sur www.nexity.fr (consulté le )
- Erwan Bergot, « Montfermeil – Secteur Paul-Bert/Henri-Barbusse, îlot 5 », ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consulté le )
- P. C. F. Montfermeil, « Disparitions », sur Parti Communiste Français de Montfermeil, (consulté le )
- « Montfermeil : Plan local d'urbanisme »,
- Département de la Seine-Saint-Denis, « Catalogue des archives de M. Lucien Noël légué par lui à la société historique de Montfermeil. », sur Atlas de l'architecture et du patrimoine, (consulté le )
- Librairie Nouvelle, Montfermeil et sa région - fragments historique... - Lucien Noël - Livre d'histoire (lire en ligne)
- « Magazine de la ville de Montfermeil », sur calameo.com (consulté le )
- Michel Nicolas Balisson de Rougemont, Nicolas Brazier et René Perin, La laitière de Montfermeil: vaudeville en cinq années, Chez J.-B. Dupon, (lire en ligne)
- La Laitière de Montfermeil, vaudeville en cinq années imité du roman de M. P. de Kock, par Émile, Brazier et R. Périn, (lire en ligne)
- Eudoxe Soulié, Recherches sur Molière et sur sa famille, L. Hachette, (lire en ligne)