Rue Chabanais
La rue Chabanais est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France.
2e arrt Rue Chabanais
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Situation | |||
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Arrondissement | 2e | ||
Quartier | Vivienne | ||
DĂ©but | 22, rue des Petits-Champs | ||
Fin | 9, rue Rameau | ||
Morphologie | |||
Longueur | 112 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1775 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 1671 | ||
DGI | 1669 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue Chabanais est une voie publique située dans le 2e arrondissement de Paris. Elle débute au 22, rue des Petits-Champs et se termine au 9, rue Rameau.
Origine du nom
Elle porte le nom de Claude Théophile Gilbert Colbert, marquis de Chabanais (1734-1789), propriétaire de l'hôtel de Saint-Pouanges dont dépendait le terrain qu'il lotit et vendit afin de s'installer rue d'Artois, dans le quartier du Faubourg-Saint-Honoré alors à la mode[1].
Historique
Par lettres patentes, la rue a été ouverte par le marquis de Chabanais en 1773 :
- « Louis, par la grâce de Dieu, etc. Ordonnons, voulons et nous plait ce qui suit :
- Article 1 : il sera ouvert aux frais du sieur Claude Théophile Gilbert Colbert, marquis de Chabanois, sur le terrain de l'hôtel de Saint-Pouanges à lui appartenant, sis rue Neuve-des-Petits-Champs, une nouvelle rue formant équerre, donnant d'un bout dans la rue Neuve-des-Petits-Champs et de l'autre dans la rue Sainte-Anne, et ayant dans toute son étendue vingt-quatre pieds de largeur, laquelle portera le nom de Chabanois, etc. Donné à Versailles, le 10e jour d'avril, l'an de grâce 1773, et de notre règne le 58e. Signé Louis. »
La rue de Chabanais formant par suite deux parties bien distinctes, celle qui débouche dans la rue Sainte-Anne a reçu le nom de « rue Chérubini ».
Plan du quartier Feydeau dans l'ancien 2e arrondissement en 1834.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon y a occupé un hôtel[2].
- No 1 : immeuble où vécut le peintre Étienne-Jean Delécluze (1781-1863) et où naquit son neveu, l'architecte Eugène Viollet-le-Duc (le père de celui-ci, Emmanuel-Louis-Nicolas Viollet-le-Duc, y vécut). Deux plaques leur rendent hommage. Le lieu abrite maintenant une galerie d'art érotique évoquant notamment les maisons closes du quartier[3].
- No 2 : l’horloger Henri Robert (1795-1874) y déménagea, au 1er étage, depuis la rue du Coq-Saint-Honoré affectée par le remaniement des rues adjacentes au Louvre pour l’extension des arcades de la rue de Rivoli, l’atelier où il fabriquait ses appareils uranographiques.
- No 4 : La Champmeslé (du nom de Mademoiselle de Champmeslé), l'un des plus anciens bars lesbiens de Paris, ouvert au début des années 1970[4].
- No 6 : immeuble où résida Hector Fabre (1834-1910), le premier représentant officiel du Québec en France. Une plage lui rend hommage.
- No 10 : immeuble où le poète et journaliste Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort tenta de se donner la mort le (il mourut des suites de sa tentative le ). Une plaque lui rend hommage.
- No 12 : hôtel particulier où vécut après la Terreur la comtesse de Sérilly, et qui devint plus tard Le Chabanais, célèbre maison close de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
- No 14 : adresse des Ă©ditions Alphonse Leduc 1842.
Plaque commémorative sur la façade du 1, rue Chabanais. No 4. Plaque au no 6, immeuble qu'habita Hector Fabre, le premier représentant officiel du Québec en France. Plaque au no 10.
Références
- Andrée Jacob, Vie et histoire du 2e arrondissement, Éditions Hervas, 1991 (ISBN 9782903118396), p. 129-130.
- Henri Saint-Simon, Œuvres complètes de Saint-Simon, Presses Universitaires de France, 10 août 2013, vol. 4
- Sarah Pons, « Dans l’antre d’une galerie d’art érotique », sur www.pariszigzag.fr (consulté le ).
- « La Champmeslé », parismarais.com, consulté le 4 mai 2023.
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