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Rue Bédelières

La rue Bédelières (en occitan : vanèla Budelièra), est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Piétonne, elle est la rue la plus étroite de la ville.

Rue Bédelières
Image illustrative de l’article Rue Bédelières
L'entrée de la rue Bédelières du côté de la rue Saint-Rome.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 08″ nord, 1° 26′ 36″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Capitole
Début no 4 rue du May et no 3 rue Tripière
Fin no 7 rue Saint-Rome
Morphologie
Type Rue
Longueur 66 m
Largeur m
Odonymie
Anciens noms Rue de Na-Gausia (XVe siècle)
Rue du Tombarelle (XVe siècle)
Rue Fermée-Saint-Rome (XVIIIe – XIXe siècle)
Nom actuel XIVe siècle
Nom occitan Vanèla Budelièra
Histoire et patrimoine
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315558413725
Chalande 322
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Bédelières
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Bédelières

Situation et accès

Description

La rue Bédelières est une voie publique de Toulouse. Elle se trouve au cœur du quartier Capitole, dans le secteur 1 - Centre. Relativement courte, puisqu'elle ne fait que 66 mètres de long, elle débute au croisement des rues du May (no 1) et Tripière (no 3), désigné au Moyen Age comme le carrefour du Tombarel, et se termine rue Saint-Rome (no 7).

La rue Bédelières est un axe piétonnier. Longtemps fermée à la circulation et assimilée à une voie privée, elle a été rouverte au passage au XXe siècle. En venant de la rue Saint-Rome, on y accède en montant deux marches. Avec à peine 1 mètre de large, cette rue est une des plus étroites du centre historique de Toulouse.

  • Vue de la rue, vers son émergence.
    Vue de la rue, vers son émergence.
  • La maison natale d'Hippolyte Prévost et la fin de la rue Bédelières.
    La maison natale d'Hippolyte Prévost et la fin de la rue Bédelières.

Voies rencontrées

La rue Bédelières rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue du May (g)
  2. Rue Tripière (d)
  3. Rue Saint-Rome

Odonymie

La rue tire son nom des « bancs de mazel », c'est-à-dire des étals de tripiers et de bouchers, qui s'y trouvaient au Moyen Âge, dans cette rue comme dans les rues voisines, particulièrement la rue Tripière. On y vendait, selon Jules Chalande, la viande de veau (vedèl en occitan)[1]. Pour Pierre Salies, le nom vient plutôt des tripiers (tripièrs ou budelièrs en occitan)[2]. La traduction du nom de la rue en occitan, au début des années 2000, a privilégié cette interprétation : vanèla Budelièra[3]. La rue fut également désignée, au XIVe siècle, comme la rue de Dame ou Na-Gausia ('na, « dame » en occitan)[4]. On trouvait également, à la même époque, le nom de rue du Tombarel, qui s'utilisait également pour le carrefour de la rue Tripière et de la rue du May[1].

Histoire

Au Moyen Age, la rue Bédelières, toute proche des principales rues commerçantes de la ville, concentre les commerces de viande, en particulier les chevrotiers (anhelièrs en occitan), les tripiers (tripièrs ou budelièrs en occitan) et les bouchers (affachadors en occitan) qui y tiennent quotidiennement un marché sur des bancs. Elle porte également le nom de rue du Tombarelle, dénomination qui désignait plus précisément le carrefour des rues Tripière et du May[1].

Cette rue n'eut cependant pas toujours le statut de voie publique et resta souvent fermée, c'est-à-dire que son accès était limité[5].

Patrimoine et lieux d'intérêt

  • no 12 : immeuble en corondage.
    L'immeuble est construit, au XVe ou au XVIe siècle, à l'angle de la rue Saint-Rome (actuel no 7). Il s'élève sur trois étages carrés et un étage de comble. Le pan de bois est masqué par l'enduit sur la rue Bédelières[6].

Notes et références

  1. Chalande 1925, p. 285.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 131.
  3. Christian Maillebiau, « Histoire des rues. Tiens voilà du boudin ! », La Dépêche du Midi, 17 février 2013.
  4. Salies 1989, vol. 1, p. 521.
  5. Mollet 2008, p. 83.
  6. Notice no IA31130683, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome III, Toulouse, 1925, p. 285.
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-86726-354-5).
  • Henri Mollet, « L'amphithéâtre urbain de Tolosa retrouvé ? », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. LXVIII, 2008, p. 79-94.

Article connexe

Liens externes

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