Rue Émile-Raspail (Arcueil)
La rue Émile-Raspail est une des plus anciennes voies de communication d'Arcueil, en France.
Rue Émile-Raspail | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 48° 48′ 06″ nord, 2° 19′ 54″ est | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | |||
Ville | Arcueil | |||
DĂ©but | Rue Marius-Sidobre | |||
Fin | Rue de Provigny Ă Cachan | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Rue des Arcs Rue de la Savaterie Chemin de circulation départemental n°58 Grande-Rue |
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GĂ©olocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Situation et accès
Orientée du nord au sud, elle commence son tracé au carrefour de la rue Berthollet. Elle se termine au croisement de la rue Besson et du boulevard Jacques-Desbrosses.
Elle est desservie par la gare d'Arcueil - Cachan.
Origine du nom
Autrefois appelée Grande-Rue[1], elle a été en 1888 nommée en hommage à Émile Raspail, un an après sa mort[2]. Maire de la ville de 1878 à 1887, il était aussi le fils cadet de François-Vincent Raspail.
Historique
Le tracé de cette voie suit le cours d'un ruisseau qui provenant de la « Fontaine Couverte » (ou Fontaine Pezée), ce qui a fait penser qu'elle daterait de l'époque gallo-romaine[3].
Dès le XIIe siècle, c'est l'axe principal du village, qui prendra le nom de rue des Arcs en 1426, rue de la Savaterie en 1516. elle est pavée en 1747 et devient alors la rue des Réservoirs. La Révolution Française lui attribue finalement l'odonyme de rue de l'Unité
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Aqueducs d'Arcueil et de Cachan[4].
- Église Saint-Denys d'Arcueil[5].
- À l'angle de la rue Cauchy, le Centre culturel Marius Sidobre, ancienne mairie.
- Au no 24, la maison des Gardes de l'ancien château du duc de Guise[6]. Il s'agit en réalité de l'ancien château seigneurial d'Arcueil, acheté en 1710 par Anne-Marie-Joseph de Lorraine[7].
- Au no 30, emplacement de l'ancienne mairie[8].
- Au no 47, un immeuble construit en 1929, partiellement inscrit aux monuments historiques. L'escalier, la fontaine et le perron datent du XVIIIe siècle[9]. Cet endroit était autrefois la place des Écoles.
- Au no 77 habita en 1788 le poëte Louis François Cauchy, qui y mit sa famille à l'abri des troubles révolutionnaires[10].
Notes et références
- « La « Grand Rue » : Rue Émile Raspail - www.histoire-genealogie.com », sur www.histoire-genealogie.com (consulté le )
- « Emile Raspail & « Anis Gras » | arcueilhistoire.fr », sur www.arcueilhistoire.fr (consulté le )
- « Cachan », sur sitesavisiter.com (consulté le )
- « L’aqueduc d’Arcueil - www.histoire-genealogie.com », sur www.histoire-genealogie.com (consulté le )
- État des communes à la fin du XIXe siècle. , Arcueil-Cachan : notice historique et renseignements administratifs / publié sous les auspices du Conseil général [par Fernand Bournon] ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales, (lire en ligne)
- « Maison des Gardes de l'ancien château », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- japprendslechinois, « Journées du Patrimoine à Arcueil », sur Le blog de Michel (consulté le )
- « L'ancienne mairie | arcueilhistoire.fr », sur www.arcueilhistoire.fr (consulté le )
- « Immeuble », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Le fief de Montmort | arcueilhistoire.fr », sur www.arcueilhistoire.fr (consulté le )