Rue Émile-Menier
La rue Émile-Menier est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Émile-Menier
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine | ||
DĂ©but | 21-22, rue de Pomereu | ||
Fin | 71-75, rue des Belles-Feuilles | ||
Morphologie | |||
Longueur | 189 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1899 | ||
DĂ©nomination | 1909 | ||
Ancien nom | Rue Émile-Menier Rue de Pomereu |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 3284 | ||
DGI | 3252 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue Émile-Menier est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris se trouvant au sein du quartier résidentiel de très haut standing dit « quartier de la Porte Dauphine ». Longue de 189 mètres, elle débute au 21-22, rue de Pomereu et se termine au 71-75, rue des Belles-Feuilles.
La rue se situe à peu près à équidistance de trois stations de métro : Victor Hugo et Porte Dauphine, desservies par la ligne  , et Rue de la Pompe, desservie par la ligne  . Les bus RATP des lignes63 82 circulent dans le quartier. La gare de l'avenue Foch de la ligne C se situe à proximité.
Origine du nom
Elle porte le nom de l'industriel fabricant de chocolat, Émile Menier (1826-1881), qui était le propriétaire des terrains.
Historique
La rue ouverte en 1899 sous le nom de « rue Émile-Menier » prend le nom de « rue de Pomereu » par arrêté préfectoral du . Son ancien propriétaire lui rend en 1909 sa dénomination primitive, « rue Émile-Menier ».
Bâtiments remarquables, et lieux de mémoire
- No 20 : hôtel particulier de 1903 réalisé par l’architecte Édouard Autant [1] ; surélévation d'un étage en 1950[2] et construction d'un auvent sur la terrasse en 1981[3].
- No 20 : rue de Pomereu (voie privée).
- No 26 : ambassade de Djibouti en France.
- No 43 : immeuble d’habitation de style Art nouveau réalisé en 1914 par l’architecte Émile Molinié[4]. Ce bâtiment a fait l’objet, en 1914, d’une monographie[5]. Le militaire et explorateur Jean-Baptiste Marchand, héros de Fachoda, y avait son domicile au rez-de-chaussée et y est mort en 1934[6].
- No 45 : immeuble de 1902 réalisé par l’architecte Gabriel Morice[7].
Bâtiment détruit
- No 2 : hôtel particulier de la comédienne Louise Lara et de son époux, l'architecte Édouard Autant, dont la décoration du tympan est une fresque sur ciment réalisée en 1918 par l'artiste peintre Marcel-Lenoir. « À gauche de l'entrée est représenté Édouard avec ses instruments d'architecte, à droite Louise Lara avec ses enfants sur ses genoux, au centre le visage des deux propriétaires réunis dans le bonheur et au-dessus d'eux une déesse avec le baiser de deux colombes. » Ce bâtiment a été détruit et rien ne subsiste de ce travail auquel furent également associés Auguste Rodin avec sa sculpture Le Désespoir , Chana Orloff avec un bois animalier et Charles Despiau avec un médaillon[8].
Notes et références
- « Hôtel particulier de l’architecte Édouard Autant », sur pss-archi.eu.
- Archives départementales de Paris, 44W 207.
- Archives départementales de Paris, 1534W 137.
- « 43, rue Émile-Menier », sur pss-archi.eu.
- Monographies de Bâtiments Modernes. Maison rue Émile Menier N° 43 à Paris, Mr. E. Molinié, Architecte, Paris, Ducher Fils, 1914.
- « Le général Marchand le héros de Fachoda est mort à Paris », Excelsior, 15 janvier 1934, sur RetroNews.
- « 45, rue Émile-Menier », sur pss-archi.eu.
- Marie-Ange Nami, « Marcel-Lenoir et la fresque », In Situ, 2013.