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Rudolf Strahm

Rudolf Strahm, né le à Lauperswil (originaire de Langnau im Emmental), est une personnalité politique suisse du canton de Berne, membre du Parti socialiste.

Rudolf Strahm
Illustration.
Portrait de Rudolf Strahm.
Fonctions
Préposé à la surveillance des prix
–
Conseiller national
–
LĂ©gislature 44e Ă  47e
Successeur Hans Stöckli
Député au Grand Conseil du canton de Berne
–
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lauperswil
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste

Il siège au Conseil national de 1991 à 2004, puis exerce la fonction de Préposé à la surveillance des prix jusqu'en 2008.

Biographie

Rudolf Hans Strahm[1] - [2] naît le à Lauperswil. Il est originaire d'une autre commune du même arrondissement bernois, Langnau im Emmental[3]. Son père est instituteur et chef de chœur ; sa mère est issue d'une famille paysanne. Il est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants[4].

Après un apprentissage de laborantin en chimie chez Geigy à Bâle à l'âge de 16 ans, il étudie la chimie à l'ancienne école technique supérieure de Berthoud, puis retourne travailler dans son entreprise formatrice en 1966. Sur conseil du chef du personnel, le futur conseiller national radical Paul Wyss, il grade à l'armée, jusqu'à devenir premier-lieutenant[3], et se lance à l'âge de 25 ans dans des études d'économie[4]. Il y obtient un doctorat[5].

Il a un fils et vit Ă  Herrenschwanden[6].

Parcours politique

C'est son action en faveur des pays du Tiers monde qui le mène à la politique[7].

Il est secrétaire central du Parti socialiste suisse[8] à partir de 1978, présidé alors par Helmut Hubacher[4]. Il est considéré comme le père spirituel de l'initiative sur les banques[5]. Jean Ziegler est l'un de ses mentors[7].

Il siège au Grand Conseil du canton de Berne de 1986 à 1991, puis au Conseil national jusqu'en 2004[3]. Il préside la Commission de l'économie et des redevances (CER) de 1999 à 2001. En novembre 1999, il est battu par Franco Cavalli pour prendre la tête du groupe socialiste (41 voix contre 27)[9].

Le , il devient « Monsieur Prix »[7]. Il démissionne en 2008 pour raisons de santé.

Ouvrages

  • (de) Die Akademisierungsfalle – warum nicht alle an die Uni mĂĽssen, Berne, hep, , 240 p. (ISBN 978-3-0355-0017-2)
  • (de) Warum wir so reich sind, Berne, hep, , 352 p. (ISBN 978-3039054541)
  • (de) Simonetta Sommaruga et Rudolf H. Strahm, FĂĽr eine moderne Schweiz, Nagel & Kimche, (ISBN 3-312-00356-3)
  • (de) Europa-Entscheid: Grundwissen fĂĽr BĂĽrgerinnen und BĂĽrger mit vielen Schaubildern, Werd, , 256 p. (ISBN 978-3859320697)
  • (de) Rudolf H. Strahm (trad. de l'allemand), Pourquoi sont-ils si pauvres? : faits et chiffres en 84 tableaux sur les mĂ©canismes du dĂ©veloppement, Boudry/Paris, a la baconniere, , 319 p. (ISBN 2-8252-0708-X)
  • (de) Vom Wechseln der Räder am fahrenden Zug. Theorie und Praxis einer regierungsfähigen Linken, Limmat, , 240 p. (ISBN 978-3857911057)[10]

Notes et références

  1. (de) Zoé Kergomard, Wahlen ohne Kampf? : Schweizer Parteien auf Stimmenfang, 1947-1983, Schwabe, , 462 p. (ISBN 978-3-7965-4027-1, lire en ligne), p. 103
  2. (de) « Rudolf Hans Strahm, ca. 1990 », sur Schweizerisches Sozialarchiv (consulté le )
  3. « Biographie de Rudolf Strahm », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  4. (de) Martin Beglinger, « Der Volkspädagoge », Das Magazin,‎ (lire en ligne)
  5. Jean-Claude Buffle, « Le père spirituel de l'initiative sur les banques : Tôt ou tard, il faudra dire oui », 24 heures,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  6. (de) Usch Vollenwyder, « Interview Rudolf Strahm : "das Wort Ruhestand mag ich nicht" », Zeitlupe : für Menschen mit Lebenserfahrung,‎ , p. 30 à 33 (lire en ligne)
  7. (de) Synes Ernst, « Rudolf Strahm: Nichts Halbes mit «Monsieur Prix» », sur Handelszeitung, (consulté le )
  8. Michel Guillaume, « Rudolf Strahm: «Une coordination lamentable sur les sanctions» », Le Temps,‎ , p. 5 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  9. Christiane Imsand, « Christoph Blocher part à l'assaut du Conseil fédéral », 24 heures,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  10. Denis Barrelet, « Le Parti socialiste mis à nu », 24 heures,‎ , p. 7 (lire en ligne)

Liens externes

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