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Rouloul ocellé

Caloperdix oculeus

Le Rouloul ocellé (Caloperdix oculeus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae.

Distribution

Sud-est du Myanmar, sud-ouest de la ThaĂŻlande, PĂ©ninsule malaise, Sumatra, nord de Sarawak et est de Sabah.

Sous-espèces

  • C. o. oculeus (Temminck , 1815), forme nominative, se rencontre dans le sud du Myanmar, en ThaĂŻlande et en PĂ©ninsule malaise.
  • C. o. ocellata (Raffles, 1822), est la forme de Sumatra. Il diffère de la forme nominative par la couleur chamois des liserĂ©s des plumes noires des flancs et du dos au lieu du blanc.
  • C. o. borneensis Ogilvie-Grant, 1892 se rencontre Ă  BornĂ©o. Il se caractĂ©rise par un plus grand nombre de points en arrière des flancs et des liserĂ©s blancs et chamois sur les plumes noires des flancs et du dos.

Habitat

Le rouloul ocellé habite les forêts humides sempervirentes ou mixtes, y compris dans les zones marécageuses, entre 1000 et 1200m. Il fréquente aussi les forêts secondaires comprenant suffisamment de bambous et même des broussailles arbustives à Sumatra (Hennache & Ottaviani 2011).

MĹ“urs

Les habitudes du rouloul ocellé sont mal connues. On le rencontre seul ou par paire. Sa nourriture consisterait en baies, graines, pousses herbacées, insectes qu’il picore à la surface du sol ou sur la végétation basse. Il ne paraît pas gratter et fouiller le sol comme le font les torquéoles (Hennache & Ottaviani 2011).

Voix

Le cri du mâle consiste en une série de notes hautes répétées de plus en plus rapidement et de plus en plus fort pi-pi-pi-pipipipi répétée huit ou neuf fois avant de s’arrêter brutalement par deux à quatre cris trisyllabiques (Madge & McGowan 2002).

Nidification

A Bornéo, le nid est dômé avec une ouverture située à deux ou trois centimètres du sol. La ponte aurait lieu en décembre-janvier. Un autre nid a été trouvé à la fin du mois de mai, en Malaisie, sous un buisson ; il ressemblait à un nid de torquéole.

Statut, conservation

Le rouloul ocellé est classé comme « presque menacé » en raison du déclin de sa population consécutif à la destruction de la forêt au cours des dernières décennies ; le Kalimatan a perdu presque 25 % de sa forêt primaire entre 1985 et 1997 et Sumatra a perdu presque 30 % de sa forêt originelle depuis 1985. La déforestation est due à la surexploitation forestière, même dans les zones protégées, ainsi qu’aux incendies de forêts, ceux de 1997-1998 notamment. Le piégeage pour l’oisellerie représente aussi une menace non négligeable. Cette espèce semble cependant pouvoir s’adapter aux formations secondaires et à des habitats de plus haute altitude, ce qui réduit la pression immédiate sur cette perdrix (Hennache & Ottaviani 2011).

Bibliographie

  • Hennache, A. & Ottaviani, M. (2011). Cailles, Perdrix et Francolins de l’Ancien Monde, 400 pages. Editions W.P.A. France, Clères, France.
  • Madge, S. & McGowan, P. J. K. (2002). Pheasants, Partridges & Grouse. Helm, London.

Annexes

Références taxinomiques

Liens externes

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