Rond-point de La Chapelle

Rond-point de La Chapelle.

Le rond-point de La Chapelle est une place circulaire parisienne du quartier de la Chapelle, située à l'intersection des rues Boucry, dont l'entrée de celle-ci était encore, dans les années 1960, marquée par une ferme[1]; la rue de la Chapelle et la rue Raymond-Queneau.

Il est accessible à partir de la station de métro Porte de la Chapelle.

Plan de la commune de La Chapelle-Saint-Denis, vers 1860.

La place a été créée à l'époque de Louis XV, dans ce qui était en ce temps-là la campagne, pour susciter un effet monumental sur la route de Saint-Denis.

D'après un arrêt du Conseil d'État du 9 mai 1724, elle était autrefois appelée « place de la Demi-Lune ».

Elle était traversée par un raccordement ferroviaire allant de la gare de Paris-Nord vers la gare de l'Évangile, ce qui permettait d'acheminer des trains venant du Nord de la France sur la ligne de Petite Ceinture (Notamment la malle des Indes en 1882[2]).

Placée sur l'Estrée, elle est visible sur le plan de Roussel de 1730, mais n'a cependant plus d'existence administrative.

Ce rond-point, délaissé pendant quelques années, fait l'objet d'un réaménagement participatif courant 2015 et 2016, comme de nombreuses emprises ferroviaires à Paris[3]. L'objectif étant, à l’horizon 2020, de permettre une liaison transversale vers le nouveau quartier Chapelle international [4], et donnera accès à l'ouest, par la nouvelle rue des Cheminots, à la rue Pierre-Mauroy (Paris) et aux équipements et résidences situés autour du square du 21-avril-1944 et de la rue Eva-Kotchever, plus au nord.

Le 22 août 1944, pendant la Libération de Paris, le rond-point est l'épicentre d'une attaque de soldats allemands contre un groupe de FFI, qui se solde par la mort du gardien de la paix Moïse Warrier, sous le feu d’un fusil mitrailleur[5]. Une plaque commémorative honorant sa mémoire a été apposée sur un pilier du métro aérien à la hauteur du 22 boulevard de la Chapelle.