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Roland Nef

Roland Nef, nĂ© le Ă  Frauenfeld[1], est un commandant de corps de l'armĂ©e suisse, nommĂ© chef de l'armĂ©e dès le . Ă€ la suite d'une polĂ©mique concernant ses relations avec une ex-compagne, sa dĂ©mission est annoncĂ©e le . AcceptĂ©e par le Conseil fĂ©dĂ©ral le 20 aoĂ»t, elle ne sera effective qu'au , son contrat prĂ©voyant un dĂ©lai de rĂ©siliation de six mois, mais il est dĂ©liĂ© de ses obligations professionnelles immĂ©diatement, et recevra en addition une indemnitĂ© de 275 000 francs[2].

Roland Nef
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Chef de l'Armée (en)

Biographie

Roland Nef est originaire d'Urnäsch dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures. Officier dans les troupes d'artillerie et licencié en droit de l'Université de Zurich, il prend la tête de la brigade blindée 11 dans le cadre d'Armée XXI. Le , il devient commandant de la formation d'application des blindés et de l'artillerie à Thoune avec le grade de brigadier.

Le , il est nommé à la tête de l'armée suisse. Promu au rang de commandant de corps lors de son entrée en fonction le , il succède alors à Christophe Keckeis[3].

Polémique

Dans la première quinzaine du mois de , Roland Nef est pris dans une tourmente mĂ©diatico-politique. Les titres des journaux sont sans concession et mettent progressivement en doute la crĂ©dibilitĂ© du chef de l'armĂ©e ; Le Matin titre successivement en Une « Il fait honte au pays » puis « Il livrait son ex aux obsĂ©dĂ©s ». En effet, il a Ă©tĂ© nommĂ© au poste de chef de l'armĂ©e suisse alors qu'une plainte de son ex-compagne Ă©tait pendante contre lui. L'officier Ă©tait accusĂ© de harcèlement, de « contrainte ». Le Conseiller fĂ©dĂ©ral (ministre) de la DĂ©fense, au courant de cette situation litigieuse, n'avait pas jugĂ© utile d'en informer ses collègues du gouvernement et a tout de mĂŞme promu Roland Nef. La plainte a Ă©tĂ© classĂ©e après sa nomination. Il a en fait versĂ© un dĂ©dommagement de plusieurs milliers de francs Ă  son ex-compagne Ă  titre de rĂ©paration. Lors d'une confĂ©rence de presse, tenue le , Roland Nef a refusĂ© de dĂ©missionner et a dĂ©cidĂ© de porter plainte contre le journal helvĂ©tique Blick qui a, selon lui, atteint sa sphère privĂ©e par ses articles[4]. Le , il est suspendu de son poste en attendant que le Conseil FĂ©dĂ©ral dĂ©cide de le maintenir Ă  sa fonction[5]. Finalement, le , il dĂ©missionne de son poste[6]. Le , le Conseil fĂ©dĂ©ral accepte cette dĂ©mission, mais celle-ci ne sera effective qu'au , le contrat de Roland Nef prĂ©voyant un dĂ©lai de rĂ©siliation de six mois. Il est cependant dĂ©liĂ© de ses obligations professionnelles immĂ©diatement, mais conserve son grade, et recevra en addition une indemnitĂ© de 275 000 francs[2].

Grades

Durant sa carrière militaire, il a obtenu les grades suivants [7] :

Distinctions

Insigne pour 950 jours de service
Pistolet degré 1 Pointeur (arme) Engagements à l’intérieur du pays

Notes et références

  1. Conseil fédéral suisse, « Commandant de corps Roland Nef, chef de l’Armée » »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
  2. Radio suisse romande, Nef: un dĂ©part Ă  près de 300 000 francs, .
  3. « Roland Nef devient chef de l'armée », Radio télévision suisse, (consulté le ).
  4. « Roland Nef sous forte pression politique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Radio suisse romande, (consulté le ).
  5. « Suspension du chef de l'armée », Swissinfo, (consulté le ).
  6. Swissinfo, Roland Nef démissionne et Samuel Schmid prend acte, .
  7. Curriculum Vitæ du Commandant de Corps Nef, sur le site Web de l'armée suisse.

Liens externes

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