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Roger Tsafack Nanfosso

Roger Antoine PĂ©pin Tsafack Nanfosso, nĂ© le 17 janvier 1964 Ă  YaoundĂ©, est un Ă©conomiste et universitaire camerounais. Il occupe depuis le 15 septembre 2015 le poste de recteur de l’universitĂ© de Dschang[1].

Roger Tsafack Nanfosso
Portrait de Roger Tsafack Nanfosso
Roger Tsafack Nanfosso en 2016
Biographie
Naissance
Yaoundé
Nationalité Camerounaise
Thématique
Études Économie
Formation Université de Yaoundé 2 - Soa (Cameroun) ; Université d'Auvergne (France)
Titres Professeur
Profession Économiste
Employeur Université de Dschang et université de Yaoundé II
IntĂ©rĂȘts Économie du travail, Économie de l'entreprise, Management des organisations
Distinctions Officier dans l’Ordre National de la Valeur du Cameroun ; Chevalier dans l'Ordre International des Palmes AcadĂ©miques du CAMES ; Chevalier des Palmes AcadĂ©miques Françaises
Membre de AcadĂ©mie des Sciences du Cameroun; Association Internationale des Économistes de Langue Française (AIELF)

Biographie

Jeunesse

Roger Antoine PĂ©pin Tsafack Nanfosso est nĂ© Ă  YaoundĂ© le 17 janvier 1964. Il a passĂ© son enfance dans la capitale politique du Cameroun oĂč il fait ses Ă©tudes primaires Ă  l’École Catholique de MvolyĂ©. Ses Ă©tudes secondaires se dĂ©roulent au CollĂšge François Xavier Vogt oĂč il obtient son Brevet d’Études du Premier Cycle et au CollĂšge de la Retraite oĂč il dĂ©croche son BaccalaurĂ©at, sĂ©rie B (Sciences Économiques), en 1983. L’absence du pĂšre, le MarĂ©chal-des-logis-chef Tsafack Tangue LĂ©onard (en service Ă  la Garde PrĂ©sidentielle du Cameroun – Compagnie musique) disparu le 31 mai 1978, ne perturbera pas beaucoup sa scolaritĂ©. Le brillant esprit grandit ainsi aux cĂŽtĂ©s de sa mĂšre, Zemfack Marie (dĂ©cĂ©dĂ©e le 20 janvier 1998), nourri Ă  l’enseignement social de l’Église catholique romaine.

Parcours universitaire

Le jeune Roger Tsafack Nanfosso s’inscrit en 1984 Ă  la FacultĂ© de Droit et Sciences Économiques de l’UniversitĂ© de YaoundĂ© oĂč il suit un parcours d’économie et de gestion[2]. Il y obtient la Licence Ăšs Sciences Économiques en 1987 avec une distinction qui le qualifie pour l’accession au trĂšs sĂ©lectif second cycle universitaire. En 1988, il dĂ©croche sa maĂźtrise en Économie de l’entreprise avec une mention « Assez bien ». Son sujet de mĂ©moire est intitulĂ© : « Les taux de change flottants et les pays sous-dĂ©veloppĂ©s ». En 1989, il obtient son DiplĂŽme d’Études Approfondies (DEA) en Économie avec la mention « Bien », ce qui fait de lui le major de sa promotion.

En 1993, il soutient un Doctorat du 3e cycle sur « La flexibilitĂ© offensive de l’entreprise » Ă  l’UniversitĂ© de YaoundĂ© II – Soa sanctionnĂ©e par la mention « TrĂšs Bien Ă  l’unanimitĂ© du jury ». En attendant de prĂ©senter sa deuxiĂšme thĂšse, sa soif de compĂ©titivitĂ© sur le marchĂ© de l’emploi l’emmĂšne Ă  travailler Ă  l’obtention de qualifications supĂ©rieures intermĂ©diaires. C’est ainsi qu’au Centre d’Études et de Recherches sur le DĂ©veloppement International (CERDI), Ă  l’UniversitĂ© d’Auvergne en France, il obtient en 1997 un DiplĂŽme de Hautes Études en Gestion de la Politique Économique. L’annĂ©e suivante, il dĂ©croche Ă  l’Institut de DĂ©veloppement Économique/Banque Mondiale/CREA Ă  Abidjan en CĂŽte d’Ivoire, un Certificat de Gestion MacroĂ©conomique[3]. En 2000, ses Ă©tudes universitaires sont couronnĂ©es par un Doctorat d’État en Économie du Travail. Sa thĂšse est intitulĂ©e « Syndicats et performances Ă©conomiques : analyse et rĂ©futation au Cameroun ». Ses travaux, dirigĂ©s par le Prof. Jean-Marie Ngankou reçoivent la mention « TrĂšs honorable avec les fĂ©licitations du jury ».

En 2001 au Concours d’agrĂ©gation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) du CAMES, il sort Major dans la section des Sciences Économiques. Lors de la dĂ©dicace de son ouvrage (L’Économie camerounaise – pour un nouveau dĂ©part) en 2008 au siĂšge du GICAM Ă  Douala, le Prof. Touna Mama qui fut l’un de ses maĂźtres Ă  l’universitĂ© a affirmĂ© qu’il fait partie de la crĂšme qu’il a formĂ©e et qui l’a assistĂ© dans ses charges d’enseignement et de recherche. Et il a conclu : « C’est tout naturellement qu’il est devenu agrĂ©gĂ© ». Ce tĂ©moignage rejoint l’adoubement du jeune agrĂ©gĂ© Ă  qui l’universitĂ© avait confiĂ© la leçon de rentrĂ©e acadĂ©mique 2001/2002. Au terme de sa prestation sur « les NTIC et le dĂ©veloppement de l’Afrique »[4], devant le Ministre Chancelier des Ordres AcadĂ©miques et toute la communautĂ© universitaire rĂ©unie, le Recteur de l’UniversitĂ© de YaoundĂ© II – Soa a enlevĂ© sa toque et l’a mise sur la tĂȘte du Prof Tsafack Nafosso en dĂ©clarant : « Voici un MaĂźtre de l’UniversitĂ© ! »  AprĂšs l’agrĂ©gation, Sa curiositĂ© intellectuelle ne s’arrĂȘte pas, tant s’en faut. Aussi va-t-il en 2012 Ă  la conquĂȘte du Certificat de l’African Capacity Building Foundation (ACBF) qu’il obtient sur la Gestion axĂ©e sur les rĂ©sultats et le suivi-Ă©valuation.

Enseignant des Universités

Roger Tsafack Nanfosso est recrutĂ© comme moniteur (chargĂ© de travaux dirigĂ©s) Ă  l’UniversitĂ© de YaoundĂ© en 1988, puis comme Assistant Ă  l’UniversitĂ© de YaoundĂ© II – Soa en 1994. En 1998, il devient ChargĂ© de Cours. En 2001, il fait une ascension fulgurante comme ci-dessus indiquĂ© et est par consĂ©quent consacrĂ© MaĂźtre de ConfĂ©rences (« Associate Professor »). En 2006, il devient Professeur Titulaire des UniversitĂ©s au Cameroun et, depuis juillet 2018, Professeur Titulaire au CAMES[5].

Vie privée

Roger Tsafack Nanfosso s'est mariĂ© le 28 juillet 1989 avec Berthe Jeanine Honga, Administrateur Civil alors en service au MinistĂšre des Finances du Cameroun. Elle y a Ă©tĂ©, entre autres, directeur de la Solde, conseiller technique auprĂšs du ministre et, depuis le 23 septembre 2018, coordonnateur national du SecrĂ©tariat Technique DĂ©diĂ© Ă  l’ExĂ©cution du Contrat de DĂ©sendettement et de DĂ©veloppement (STADE C2D)[6] au Cameroun. Le couple a deux enfants, Rogers Anthony et Jane Kelly.

Responsabilités universitaires et extra universitaires

Responsabilités administratives

Le Professeur Roger Tsafack Nanfosso commence sa carriĂšre administrative Ă  l’UniversitĂ© de YaoundĂ© II – Soa dĂšs 2001, annĂ©e Ă  laquelle il est nommĂ© chef du Service des DiplĂŽmes Ă  la FacultĂ© des Sciences Économiques et de Gestion, poste qu’il occupe jusqu’en 2005. La mĂȘme annĂ©e 2005, il est promu Directeur National du Programme de TroisiĂšme Cycle Interuniversitaire en Économie (PTCI) et Directeur du programme de DEA des Sciences de Gestion dans la mĂȘme institution.

Le 09 octobre 2003, le Prof. Roger Tsafack Nanfosso se voit confier davantage de charges, cumulativement Ă  celles qu’il avait dĂ©jĂ . C’est ainsi qu’il est dĂ©signĂ© Directeur du Programme de formation en Gestion de la Politique Économique[7] (GPE), basĂ© Ă  YaoundĂ© au Cameroun. Ce Programme est financĂ© par la Banque Mondiale et l’African Capacity Building Foundation (ACBF). Il y est remplacĂ© le 11 aoĂ»t 2017.

Entre-temps, il a opĂ©rĂ© une percĂ©e remarquable dans l’administration universitaire puisque le 03 fĂ©vrier 2014, le PrĂ©sident de la RĂ©publique du Cameroun lui a fait confiance en le nommant au poste de Vice-Recteur chargĂ© du ContrĂŽle Interne et de l’Évaluation Ă  l’UniversitĂ© de YaoundĂ© II – Soa. Il atteint la cime de cette ascension dans la sphĂšre acadĂ©mique lorsque, le 15 septembre 2015, un DĂ©cret prĂ©sidentiel le porte au poste de Recteur Ă  l’UniversitĂ© de Dschang[8]. Il est installĂ© dans ces fonctions le 23 septembre par le Ministre de l’Enseignement SupĂ©rieur, Chancelier des Ordres AcadĂ©miques, Prof. Jacques Fame Ndongo.

A la tĂȘte de l’UniversitĂ© de Dschang, il Ɠuvre au rayonnement national et international de cette institution classĂ©e premiĂšre universitĂ© d’Afrique centrale[9] dans plusieurs sondages nationaux et internationaux Ă  l’instar de 4ICU et de Webometrics. Son management est basĂ© sur le concept de la « Dynamique Collective » qu’il dĂ©finit comme Ă©tant une volontĂ© de travailler ensemble, dans une mĂȘme disposition d’esprit, en Ă©quipe et dans le respect de la hiĂ©rarchie, pour produire ensemble les rĂ©sultats que la sociĂ©tĂ© attend de l’UniversitĂ©[10]. Faisant une sorte de tĂ©moignage lorsqu’il avait Ă©tĂ© invitĂ© au GICAM deux ans aprĂšs avoir Ă©tĂ© nommĂ© recteur, il a montrĂ© comment il a appliquĂ© le concept d’entreprise offensive Ă  l’universitĂ©. Contrairement Ă  l’idĂ©e que certains se font dans les milieux d’affaires camerounais, il a dĂ©montrĂ© qu’il n’y a pas un management pour l’entreprise privĂ©e diffĂ©rent d’un management pour les Ă©tablissements publics, mais qu’il n’y a que le management tout court qui conduit Ă  la performance.

Une dynamique collective

Au lendemain de sa prise de fonctions Ă  l'UniversitĂ© de Dschang, le Prof. Roger Tsafack Nanfosso a crĂ©Ă© le Conseil Rectoral dĂšs octobre 2015, une innovation managĂ©riale forte. Il s'agit d'une instance de concertation et de prise des dĂ©cisions opĂ©rationnelles sur la marche de l'institution. Cette instance regroupe tous les responsables de l'UniversitĂ© nommĂ©s par dĂ©cret prĂ©sidentiel et quelques responsables de structures spĂ©cialisĂ©es. Il s'agit d'une structure inĂ©dite dans l'universitĂ© camerounaise. L'esprit c'est que pour rĂ©ussir l'on ne manage pas seul; on le fait avec tous les autres, dans une « Dynamique Collective ». GrĂące Ă  cette « Dynamique Collective » qui est un principe cardinal de son management, le Prof. Roger Tsafack Nanfosso a rĂ©alisĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Dschang des projets inĂ©dits dans l’enseignement supĂ©rieur au Cameroun et en Afrique centrale. Parmi ceux-ci, l’on peut citer la Fondation UniversitĂ© de Dschang (FONDUDs)[11], le Centre d’Appui Ă  la Technologie, Ă  l’Innovation et Ă  l’Incubation[12], le Fonds Institutionnel d’Appui Ă  la Recherche, le Groupe International Entrepreneurial, l’Assurance santĂ© pour tous, la normalisation des parcours acadĂ©miques, la dĂ©centralisation de la gestion au profit des Ă©tablissements, etc.

La décentralisation effective de la gestion

C’est l’un des premiers chantiers ayant donnĂ© sens Ă  la « Dynamique Collective ». DĂšs son entrĂ©e en fonction comme Recteur, le Prof. Roger Tsafack Nanfosso a effectivement responsabilisĂ© les 08 chefs d’établissements et les responsables des structures spĂ©cialisĂ©es dans leurs actes de gestion (Centre mĂ©dico-social, BibliothĂšque centrale, Radio-campus, etc.). C’est ainsi qu’il leur a donnĂ© des dĂ©lĂ©gations de pouvoirs et de signatures. Cette dĂ©centralisation va jusqu’aux responsables ayant rang de sous-directeur qui bĂ©nĂ©ficient des dĂ©lĂ©gations de signature. C’est ainsi que 44 dĂ©lĂ©gations de signatures sont Ă©mises chaque annĂ©e. L’idĂ©e c’est de nourrir le sentiment de la responsabilitĂ© partagĂ©e nĂ©cessaire Ă  la performance d’une universitĂ© offensive dont les acteurs agissent collectivement.

La normalisation de l’annĂ©e et des parcours acadĂ©miques

Elle est l’une des marques de la « Dynamique Collective » rendue tout d’abord par un slogan du Prof. Roger Tsafack Nanfosso : « L’annĂ©e acadĂ©mique a un dĂ©but et une fin ». Cela se traduit concrĂštement par une cĂ©rĂ©monie de rentrĂ©e solennelle en dĂ©but d’annĂ©e acadĂ©mique et une cĂ©rĂ©monie de proclamation des rĂ©sultats en fin d’annĂ©e assortie de la publication d’un « PalmarĂšs des diplĂŽmĂ©s ». Jusqu’en 2020, c’est la seule au Cameroun qui ainsi borne et organise l’annĂ©e acadĂ©mique. Celle-ci est ponctuĂ©e par deux semestres clos, chacun avec ses examens (session normale et session de rattrapage). Au-delĂ , le Prof. Roger Tsafack Nanfosso a restructurĂ© en 2016 l’Ecole Doctorale (ED), notamment en mettant en place des UFR baptisĂ©es Dschang Schools. Le 22 septembre 2017, des Centres d’étude et de recherche, chacun correspondant Ă  une Dschang School, ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s par des ArrĂȘtĂ©s du Ministre de l’Enseignement SupĂ©rieur. La rĂ©organisation de l’ED a eu pour effet, entre autres, une certaine rigueur dans l’encadrement des travaux d’étudiants et le respect du temps d’étude en Master II (une annĂ©e acadĂ©mique) et en Doctorat (trois annĂ©es acadĂ©miques). L’une des consĂ©quences les plus visibles de cette rĂ©organisation c’est le nombre de Docteurs/PhD produits par l’UDs chaque annĂ©e : plus de 150.

L’Assurance santĂ© pour tous

C’est le chantier de la gouvernance sociale ayant le plus d’impact sur les conditions de vie des personnels de l’UDs sous le Prof. Roger Tsafack Nanfosso. Cette assurance instituĂ©e en 2016 consiste en une prise en charge du financement des soins mĂ©dicaux des membres de la communautĂ© universitaire (Ă©tudiants, personnels d’appui, enseignants) par une police d’assurance souscrite et payĂ©e pour tous par l’institution. Le montant de la prime annuellement souscrite est de FCFA 140 000 000 (cent quarante millions). Les Ă©tudiants en bĂ©nĂ©ficient Ă  100 % des prestations mĂ©dicales et les personnels Ă  80 %. Avant 2016, seuls les enseignants avaient une assurance santĂ© pour eux souscrite par le MinistĂšre de l’Enseignement SupĂ©rieur. Le Recteur Tsafack Nanfosso a trouvĂ© qu’il fallait complĂ©ter cet effort du Gouvernement en Ă©tendant, dans le cadre de la Dynamique Collective, le bĂ©nĂ©fice d’une assurance Ă  tous.

Le Centre d’Appui Ă  la Technologie, Ă  l’Innovation et Ă  l’Incubation de l’UniversitĂ© de Dschang (CATIÂČ-UDs)

Il a Ă©tĂ© imaginĂ© et mis en place par le Prof. Roger Tsafack Nanfosso dans l’esprit de la Dynamique Collective en juin 2016. Sa crĂ©ation a Ă©tĂ© formalisĂ©e par la DĂ©cision n°D33/04/04350/UDs/R du 05 septembre 2016. Cette structure est une rĂ©ponse Ă  la question du chĂŽmage des jeunes qui, au Cameroun, se situe Ă  8,9 % au sein de la population ayant entre 15 et 34 ans, dans un contexte oĂč il est reprochĂ© au systĂšme d’éducation de ne pas prĂ©parer suffisamment ceux qui en sortent Ă  la crĂ©ation de la richesse. Le CATIÂČ-UDs a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’appui du MinistĂšre des Mines, de l’Industrie et du DĂ©veloppement Technologique (MINMIDT), du MinistĂšre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) et Ă©videmment du MinistĂšre de l’Enseignement SupĂ©rieur (MINESUP). Sa principale mission est de transformer les jeunes en entrepreneurs prĂȘts Ă  crĂ©er la richesse Ă  partir d’idĂ©es et de technologies innovantes. Chaque cuvĂ©e d’incubĂ©s est retenue au terme d’un processus conduit par la Commission chargĂ©e de la sĂ©lection des idĂ©es crĂ©Ă©e par la DĂ©cision n°C23/00646/UDs/R du 09 fĂ©vrier 2017. AprĂšs la sĂ©lection, le CATIÂČ-UDs construit ou consolide pendant 07 mois avec les candidats Ă  l’incubation des compĂ©tences et des outils indispensables Ă  la croissance d’entreprises structurĂ©es et viables.

Au terme de l’annĂ©e 2019, le CATIÂČ-UDs avait dĂ©jĂ  sensibilisĂ© Ă  la crĂ©ation d’entreprises 15494 jeunes, Ă©valuĂ© 1682 idĂ©es de projets, organisĂ© et prodiguĂ© des conseils personnalisĂ©s Ă  728 personnes porteurs de projets, formĂ© 352 jeunes et Ă©tudiants, accompagnĂ© 128 projets d’entreprises. Surtout, il avait dĂ©jĂ  effectivement lancĂ© 28 start-ups crĂ©Ă©es au Centre des formalitĂ©s de crĂ©ation d’entreprises de Bafoussam, chef-lieu de la RĂ©gion de l’Ouest[13]. Parmi les entreprises crĂ©Ă©es, 22,7 % sont portĂ©es par les filles et 27,3 % par des jeunes non-Ă©tudiants. En effet, le Prof. Tsafack Nanfosso privilĂ©gie les approches inclusives ; il agit pour que l’universitĂ© soit Ă©quitable Ă  l’égard des genres et que le public non-Ă©tudiant se sente concernĂ© par ce qu’elle fait. Prenant part Ă  la premiĂšre Ă©dition du «CATIÂČ-UDs Start-Up Week Challenge» Ă  l’issue duquel chaque cuvĂ©e termine sa formation, Arthur Zang, inventeur du CardioPad et CEO de Himore Medical Equipment a tĂ©moignĂ© avoir vu des jeunes pleins de talents entrepreneuriaux sortis du CATIÂČ-UDs[14].

Les efforts du CATIÂČ-UDs pour la crĂ©ation de la richesse sont reconnus au Cameroun et dans le monde. La structure est rĂ©fĂ©rencĂ©e, entre autres, Ă  l’Organisation Mondiale de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle (OMPI). Elle a pris part Ă  la 43e rĂ©union annuelle de la Banque Islamique de DĂ©veloppement Ă  Tunis en Tunisie du 1er au 06 avril 2018. De mĂȘme, elle a Ă©tĂ© invitĂ©e au Sommet mondial des incubateurs Ă  Doha au Qatar en 2019. Le CATIÂČ-UDs  a dĂ©jĂ  remportĂ© plusieurs prix prestigieux dont 02 Ă  l’occasion de la « Youth Entrepreneurship Innovation Challenge »[15] du Programme des Nations unies pour le DĂ©veloppement en partenariat avec le MinistĂšre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, lors des JournĂ©es d’Excellence de la Recherche Scientifique et de l’Innovation au Cameroun (JERSIC) 2018[16]. Si les deux premiers ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  des projets incubĂ©s au CATIÂČ-UDs, le troisiĂšme, sous la dĂ©nomination « Prix spĂ©cial de l’innovation en faveur de la jeunesse », a Ă©tĂ© globalement attribuĂ© Ă  la structure. Dans le cadre de la compĂ©tition « GĂ©nie et Talents de l’Étudiant Camerounais » organisĂ©e chaque annĂ©e par le MINESUP, le CATIÂČ-UDs s’est dĂ©jĂ  illustrĂ© par 05 prix remportĂ©s.

Le Groupe International Entrepreneurial de l’UniversitĂ© de Dschang – SociĂ©tĂ© Anonyme (GIE-UDs SA)

Le GIE-UDs SA est Ă©galement un ingrĂ©dient de la « Dynamique Collective ». Il s’agit d’une SociĂ©tĂ© commerciale rĂ©guliĂšrement bĂątie selon les normes de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Son AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale constitutive a eu lieu le 23 novembre 2016 Ă  Dschang et sa lĂ©galisation le 24 mai 2017[17]. Le GIE-UDs SA a une personnalitĂ© distincte de celle de l’UDs et sert « d’interface » entre l’universitĂ© et le monde Ă©conomique. Elle se consacre aux consultations dans les domaines de compĂ©tence de l’UDs, Ă  l’édition scientifique, Ă  la production agro-sylvo-pastorale et Ă  toute autre activitĂ© d’appui au dĂ©veloppement. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  cĂŽtĂ© d’un Groupement d’IntĂ©rĂȘt Economique (crĂ©Ă© en 2006) pour gĂ©nĂ©rer des ressources que cette derniĂšre n’était pas juridiquement apte Ă  produire. La sociĂ©tĂ© compte 87 actionnaires ayant souscrit et libĂ©rĂ© un total d’actions de FCFA 30 000 000 (trente millions). Ces actionnaires sont, pour l’essentiel, des personnels de l’UDs. Le Prof. Tsafack Nanfosso a ainsi voulu les amener Ă  s’investir ensemble dans le financement des activitĂ©s dont les bĂ©nĂ©fices seront dĂ©gagĂ©s pour soutenir l’institution dans un contexte oĂč les allocations publiques stagnent ou s’amenuisent.

Le Fonds Institutionnel d’Appui à la Recherche (FIAR)

Le FIAR a Ă©tĂ© aussi crĂ©Ă© par le Prof. Roger Tsafack Nanfosso dans la mĂȘme dynamique que le CATIÂČ-UDs et la FONDUDs en 2016. Le projet qu’il avait formulĂ© a Ă©tĂ© validĂ© Ă  la 35e session ordinaire du Conseil d’Administration de l’UDs le 20 dĂ©cembre 2016. Face Ă  une recherche individuelle voire Ă©goĂŻste et Ă  un appui institutionnel dispersĂ©, il a ainsi Ă©tĂ© opposĂ© une approche collective et un appui unifiĂ© dans une « caisse ». C’est ainsi que l’idĂ©e du Fonds est nĂ©e avec pour objectif de financer une « politique de recherche universitaire » lisible Ă  travers un programme arrimĂ© aux chantiers du Document (national) de StratĂ©gie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE). DotĂ© d’une enveloppe initiale de FCFA 150 000 000 (cent-cinquante millions) par an, il a Ă©tĂ© constituĂ© par une mise en commun de certaines ressources propres de l’UDs qui Ă©taient jusque-lĂ  Ă©parpillĂ©es dans le budget[18].

Le premier appel Ă  projets du Fonds Institutionnel d’Appui Ă  la Recherche a Ă©tĂ© lancĂ© par le CommuniquĂ© n°G13/00973/UDs/R du 22 fĂ©vrier 2017. Les 25 propositions reçues ont Ă©tĂ© examinĂ©es par dix experts des UniversitĂ©s de Bamenda et de Dschang, du MinistĂšre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, ainsi que de l’Observatoire National des Changements Climatiques. Selon le communiquĂ© n°G13/02857/UDs/Sec-FIAR du 02 juin 2017 sanctionnant la fin des travaux, 07 projets, de 07 Ă©tablissements de l’UDs, ont Ă©tĂ© retenus pour un financement dont le montant plafond avait Ă©tĂ© fixĂ© Ă  FCFA 15 000 000 (quinze millions) par projet. Les projets privilĂ©giĂ©s sont interdisciplinaires avec des Ă©quipes mixtes (approche genre). Ces Ă©quipes comprennent des enseignants-chercheurs de rang magistral qui pilotent ainsi que des « early carrier scholars » et surtout des Ă©tudiants des cycles de recherche. Il est question d’encourager dans la recherche universitaire le « growing together ». MalgrĂ© les difficultĂ©s financiĂšres, le FIAR est appelĂ© Ă  se pĂ©renniser puisqu’il fait dĂ©sormais partie des rubriques ou des lignes fixes du budget de l’UDs.

La Fondation Université de Dschang (FONDUDs)

L'objet de la FONDUDs[19], dĂ©clinĂ© Ă  l’article 5 de ses statuts adoptĂ©s le 04 aoĂ»t 2017, est de « lever, collecter, gĂ©rer et affecter des ressources destinĂ©es Ă  soutenir les projets de dĂ©veloppement de l’UniversitĂ© de Dschang ». La crĂ©ation de cette fondation validĂ©e Ă  la 34e session du Conseil d’Administration de l’UDs le 12 aoĂ»t 2016 est nĂ©e du souci de trouver des ressources complĂ©mentaires aux allocations publiques pour permettre Ă  l’institution de continuer Ă  remplir correctement ses missions d’enseignement, de recherche et d’appui au dĂ©veloppement. L’une de ses particularitĂ©s c’est qu’il s’agit d’une fondation partenariale gĂ©rĂ©e par des privĂ©s, l’universitĂ© n’ayant que 03 reprĂ©sentants au sein du conseil d’administration qui compte 15 membres.

FrappĂ© par cette expĂ©rience, le CAMES a invitĂ© l’UDs Ă  prĂ©senter lors de son cinquantenaire au Burkina-Faso du 25 mai au 1er juin 2018 le modĂšle de la FONDUDs. L’objectif Ă©tait d’échanger, d’inspirer et d’enrichir d’autres institutions et organisations de gestion de l’enseignement supĂ©rieur en Afrique. C’est ainsi que le 30 mai au Centre international des confĂ©rences de Ouagadougou, ladite prĂ©sentation a Ă©tĂ© faite dans le panel n°4 sur « le financement du CAMES » modĂ©rĂ© par le Prof. Roger Tsafack Nanfosso. Au terme des travaux, le Prof. HervĂ© Ndoume Essingone, universitaire gabonais Ă  qui le CAMES a confiĂ© la mise en place de la  Fondation Africaine et Malgache pour l’Enseignement supĂ©rieur et la Recherche (FAMER), a affirmĂ© que celle-ci va s’inspirer dans sa conception, entre autres, de la FONDUDs[20].

Au-delĂ  des dons en nature collectĂ©s pour renforcer la formation professionnelle notamment Ă  la FacultĂ© d’Agronomie et des Sciences Agricoles, les fonds rĂ©unis ont dĂ©jĂ  permis de construire un complexe infrastructurel pour abriter l’École Doctorale de l’UDs. Ledit complexe a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 24 juillet 2019[21]Ă  l’issue de la cĂ©rĂ©monie d’installation du nouveau PCA de l’UDs par le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supĂ©rieur, Prof. Jacques Fame Ndongo. Pour le MINESUP, « il s’agit d’une trĂšs grande victoire pour le dĂ©veloppement infrastructurel dans les universitĂ©s ».

Responsabilités universitaires continentales

Au niveau africain, Roger Tsafack Nanfosso occupe la fonction de Premier Vice-PrĂ©sident Afrique centrale de la ConfĂ©rence des Recteurs des UniversitĂ©s d’Afrique et de l’OcĂ©an Indien (CRUFAOCI)[22]. Le jeudi 08 dĂ©cembre 2016, il a Ă©tĂ© Ă©lu SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du RĂ©seau des Etablissements d’Enseignement SupĂ©rieur et des Institutions de Recherche de l’Afrique centrale (REESIRAC)[23].

Professeur associé et invité

Roger Tsafack Nanfosso est Professeur invitĂ© dans des universitĂ©s africaines et europĂ©ennes. Parmi celles-ci, l’on peut citer notamment : l’UniversitĂ© PanthĂ©on-Assas Paris II, l’UniversitĂ© de Nancy II, l’UniversitĂ© de Rouen (en France), l’UniversitĂ© d'Etat de l'AltaĂŻ Ă  Barnaoul (en Russie), l'UniversitĂ© Africaine de DĂ©veloppement CoopĂ©ratif (UADC) de Cotonou (au BĂ©nin).

Il est Professeur associĂ© de nombreuses institutions parmi lesquelles : Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) Ă  Nairobi (au Kenya), UniversitĂ©s de Ouagadougou (Burkina Faso), UniversitĂ© Cheikh Anta Diop de Dakar (au SĂ©nĂ©gal), UniversitĂ© Omar Bongo de Libreville (au Gabon), UniversitĂ© de Niamey (au Niger), UniversitĂ© de Douala, UniversitĂ© de NgaoundĂ©rĂ©, Institut sous rĂ©gional de la Statistique et de l’Economie AppliquĂ©e (ISSEA), École SupĂ©rieure des Sciences Économiques et Commerciales (ESSEC), Centre RĂ©gional Africain d'Administration du Travail (CRADAT), Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), Ecole Internationale de guerre du Cameroun, etc.

Comités consultatifs

Entre 2006 et 2011, le Prof. Roger Tsafack Nanfosso a Ă©tĂ© PrĂ©sident de la Commission Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion au ComitĂ© Consultatif Interuniversitaire (CCIU) du Cameroun, instance d’évaluation et de promotion acadĂ©mique des enseignants-chercheurs. De 2015 Ă  2018, il est membre du ComitĂ© Consultatif GĂ©nĂ©ral (CCG) du CAMES.

Revues

Le Professeur Tsafack Nanfosso contribue, en tant que membre de comité scientifique ou de comité de rédaction à de nombreux revues et journaux scientifiques.

  • Membre du ComitĂ© Scientifique du Journal of Economic Science Research
  • Membre du ComitĂ© de RĂ©daction de la Revue Africaine des Sciences Économiques et de Gestion.
  • Membre du ComitĂ© Scientifique des Cahiers du CEDIMES.
  • Membre du ComitĂ© Scientifique de la revue Économie et Gestion AppliquĂ©es, GĂ©rer et DĂ©cider.
  • Membre du ComitĂ© Scientifique de la Revue Camerounaise de Management.
  • Membre du ComitĂ© Scientifique de la Revue Congolaise d’Economie et de la Revue Congolaise de Gestion.
  • Membre du ComitĂ© Scientifique de West African Journal of Monetary and Economic Integration.
  • Membre du ComitĂ© Scientifique de la Revue MaghrĂ©bine des Sciences Économiques et de Gestion.
  • Referee du Journal of Public Administration and Policy Research.
  • Referee du Journal of African Studies and Development.
  • Referee de La Revue des Sciences de Gestion.
  • Referee du Global Journal of Economic and Finance.
  • Referee de la Revue Africaine de DĂ©veloppement (African Development Review).

Sociétés savantes et cercles de réflexion

Depuis 2007, le Prof Roger Tsafack Nanfosso occupe le poste de PrĂ©sident du Forum des Institutions Africaines d'Analyse des Politiques (APIF). Il est aussi, depuis dĂ©cembre 2010, membre du Conseil d’Administration (Board) de l'African Institute of Corporate Citizenship (AICC), une organisation non gouvernementale vouĂ©e Ă  la promotion d’une croissance Ă©conomique responsable et Ă  la compĂ©titivitĂ© de l'Afrique et dont le siĂšge est en RĂ©publique Sud-Africaine. Il est devenu en dĂ©cembre 2015, PrĂ©sident du Conseil d’Administration de l’AICC. Depuis 2011, il est membre du Groupe de RĂ©fĂ©rence Externe de l'African Capacity Building Foundation (ACBF) chargĂ©e de la validation scientifique du Rapport sur les Indicateurs de CapacitĂ© en Afrique (RICA) publiĂ© par cette Institution. À partir de 2012, il est Personne Ressource du Consortium pour la Recherche Économique en Afrique (CREA) basĂ© Ă  Nairobi au Kenya et aussi membre du Conseil Scientifique du Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP) du Cameroun. Le 25 mai 2015, il a Ă©tĂ© Ă©lu SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de l'Association Internationale des Economistes de Langue Française (AIELF)[24]. Et depuis le 19 mars 2020, il est membre du ComitĂ© National Économique et Financier (CNEF) du Cameroun.

Reconnaissance académique et scientifique

Le Prof. Roger Tsafack Nanfosso anime des groupes de réflexion et est membre de nombreuses sociétés savantes. Il a fondé et dirige le Centre de Recherches en Microéconomie Appliquée (REMA). Il est ainsi :

  • Fondateur et Directeur du Centre de Recherches en MicroĂ©conomie AppliquĂ©e (REMA).
  • DeuxiĂšme PrĂ©sident de l’Association Francophone d’Études sur le DĂ©veloppement.
  • AcadĂ©mie des Sciences du Cameroun.
  • Membre de l’American Economic Association.
  • Membre de l’Association des Membres de l'Ordre des Palmes AcadĂ©miques Françaises.
  • Membre du Bureau, membre du Jury du Prix International et Membre du Conseil Scientifique de l’Institut Centre d’Etudes sur le DĂ©veloppement International et les Mouvements Économiques et Sociaux - France.
  • Membre de l’Institut de Recherches GĂ©ostratĂ©giques et d’Économie Internationale - UniversitĂ© PanthĂ©on-Assas Paris II, France.
  • Membre du rĂ©seau de l’AUPELF-UREF de l’Agence Universitaire de la Francophonie sur l’Analyse Economique et le DĂ©veloppement.
  • Membre du Conseil pour le DĂ©veloppement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA).
  • SecrĂ©taire de la Chambre Economie et Gestion de la SociĂ©tĂ© Camerounaise des AgrĂ©gĂ©s.
  • Depuis 2007 Co-prĂ©sident (avec Chris ITSEDE du Nigeria) du Forum des Institutions Africaines d’Analyse des Politiques (APIF).
  • Membre AssociĂ© du Groupe de Recherche Innovation, ResponsabilitĂ© et DĂ©veloppement Durable (INREDD) de la FacultĂ© des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales de l'UniversitĂ© Cadi Ayyad de Marrackeh –Maroc.
  • Membre AssociĂ© de l'Association for the Advancement of African Women Economists (AAAWE).

Distinctions scientifiques

Le Prof Roger Tsafack Nanfosso a Ă©tĂ© Ă©levĂ© le 8 fĂ©vrier 2012, Chevalier des Palmes AcadĂ©miques Françaises, par un DĂ©cret du Premier Ministre français, François Fillon. Le 28 novembre 2016, il a fait son entrĂ©e dans le cercle trĂšs restreint des membres de l’AcadĂ©mie des Sciences du Cameroun, notamment dans le collĂšge des Sciences sociales en tant que membre titulaire[25]. Le 24 mai 2017, Roger Tsafack Nanfosso a Ă©tĂ© Ă©levĂ© au rang de Chevalier dans l’Ordre International des Palmes AcadĂ©miques (OIPA) du CAMES Ă  la suite des travaux du Conseil de l’OIPA du CAMES. Le 15 novembre 2017, il a reçu au Palais des CongrĂšs de YaoundĂ©, sa mĂ©daille de Chevalier dans l’OIPA du CAMES[26].

Distinctions civiles

Roger Tsafack Nanfosso a Ă©tĂ© Ă©levĂ©, le 1er juillet 2013, Ă  la dignitĂ© de Chevalier dans l’Ordre National de la Valeur du Cameroun par un DĂ©cret du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Et depuis le 18 mai 2018, il est Officier dans le mĂȘme Ordre[27].

Consultations  

  • Rapport: Trade unionism in Cameroon: a context anaysis, CNV International (Christelijk Nationaal Vakverbond c'est-Ă -dire ConfĂ©dĂ©ration Syndicale Nationale ChrĂ©tienne), Leiden, Pays-Bas, Novembre 2011.
  • Rapport: État de la gouvernance en Afrique de l'Ouest: Cameroun, CODESRIA/OSIWA, Dakar, Octobre 2011.
  • RĂ©daction du "Profil culturel du Cameroun", OIF/Culture et DĂ©veloppement, YaoundĂ©/Paris, Juin 2011.
  • Participation au "Document de rĂ©fĂ©rence sur les Indicateurs de CapacitĂ© en Afrique", ACBF, Harare, 2010.
  • Rapport: "Comparative study on industrial relations and collective bargaining", BIT, GenĂšve, 2009.
  • Rapport national sur le dĂ©veloppement humain : OMD-8 : Partenariat mondial, PNUD YaoundĂ©, 2008.
  • Formation des formateurs du pĂŽle Dette : BEAC/BCEAO, 2007.
  • Le commerce dans les stratĂ©gies de dĂ©veloppement en Afrique : Cameroun, CEA, Addis-Abeba, 2006.
  • Actes des États GĂ©nĂ©raux de l'Emploi, MinistĂšre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, 2006.
  • États gĂ©nĂ©raux de l’Économie Camerounaise : la question de l'emploi, MinistĂšre de l’Économie et des Finances, 2005.
  • Participation au Rapport sur le DĂ©veloppement de l'OCDE, 2003, 2004.
  • Rapport : Le NEPAD et les infrastructures de transport : bilan et perspectives en Afrique Centrale, ECA/SRCD-CA, 2004.
  • RĂ©alisation du Rapport National des Syndicats, Fondation Friedrich Ebert, 2003.
  • Rapport : Le secteur privĂ© en Afrique Centrale, CEA/CDSR-AC, 2003.
  • Rapport : Atteindre les Objectifs de DĂ©veloppement du MillĂ©naire, PNUD, 2001.

Université du GICAM et CCIMA

Le Prof Roger Tsafack Nanfosso est connu au Cameroun comme Ă©tant un fervent dĂ©fenseur de l'entreprise. Outre le fait qu’il ait consacrĂ© une partie de ses travaux scientifiques Ă  l’entreprise, il est aussi et surtout prĂ©sent dans les cercles de rĂ©flexion du patronat camerounais. Depuis avril 2012, il occupe la fonction de PrĂ©sident du Cercle de RĂ©flexion Économique[28] (CREG) du Groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM). A ce titre, il a dirigĂ© avec AndrĂ© Fotso, alors PrĂ©sident du GICAM, un ouvrage prĂ©sentant les 100 propositions du patronat pour l’émergence du Cameroun[29].Il s’agit de la toute premiĂšre contribution systĂ©matisĂ©e du secteur privĂ© pour la mise en Ɠuvre de la politique de dĂ©veloppement du pays, dĂ©clinĂ©e dans le Document de StratĂ©gie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) au Cameroun. Il a Ă©tĂ© le premier  Recteur de l’UniversitĂ© du GICAM[30]. Toujours dans le cadre de ses activitĂ©s avec le patronat, Roger Tsafack Nanfosso a Ă©tĂ© membre du ComitĂ© scientifique de la Chambre du Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (CCIMA).

Publications

Ouvrages

  • L'entreprise offensive (avec AndrĂ© Fotso), YaoundĂ©, Éditions ClĂ©, 2016
  • BĂątir une entreprise compĂ©titive (avec AndrĂ© Fotso), YaoundĂ©, Éditions ClĂ©, 2015
  • BĂątir une entreprise intelligente (avec AndrĂ© Fotso), YaoundĂ©, Éditions ClĂ©, 2015
  • Bilan d'une rĂ©flexion de quatre dĂ©cennies et enjeux du futur, Paris, L’Harmattan, 2015
  • 100 propositions pour l'Ă©mergence du Cameroun, YaoundĂ©, Éditions ClĂ©, 2014
  • Environnement des affaires et systĂšmes productifs en Afrique Centrale, YaoundĂ©, AFREDIT, 2013
  • BĂątir une entreprise efficace (avec AndrĂ© Fotso), YaoundĂ©, ClĂ©, 2013
  • Privatisation et bien-ĂȘtre social: une analyse dans le secteur de l'Ă©lectricitĂ© au Cameroun (avec Maxime Kamdem Kamdem), Éditions Universitaires EuropĂ©ennes, 2011
  •  Labour Economics: An African Flavoured Notebook, Les Éditions Universitaires EuropĂ©ennes, 2010
  •  L’économie solidaire dans les pays en dĂ©veloppement, Directeur,  Paris, L’Harmattan, 2007
  • Budget et politique Ă©conomique en Afrique, YaoundĂ©, Editions ClĂ©, 2007
  • Le Pipeline Tchad-Cameroun et l’emploi : quelles leçons ?, Presses Universitaires d’Afrique, 2003
  • The Chad Cameroon Pipeline and employment: what lessons?, Presses Universitaires d’Afrique, 2003
  • A quoi servent les syndicats au Cameroun ? (1999), Édition Saagraph/FFE.  

Chapitres d’ouvrages collectifs

  • 2018 : Terrorisme et croissance Ă©conomique en Afrique Centrale (avec Christian Lambert Nguena). In Les enjeux du dĂ©veloppement Ă©conomique. (edited by Malaga, K.; Redslob, A. et Wozniak-Jechorek). Actes du 60Ăšme CongrĂšs de l'AIELF, Poznan : Editions de l'UniversitĂ© des Sciences Économiques et de Gestion de Poznan. 59-76.
  • 2017 : Un contrĂŽle des flux Ă©conomiques et financiers fortement affectĂ© par la mondialisation. In Les frontiĂšres extĂ©rieures de l'Union EuropĂ©enne: contrĂŽle des Ă©changes/StratĂ©gie internationale de l'Union. (edited by Bourrinet, J.). Marseille : Editions Aix-Marseille UniversitĂ©. 81-86.
  • 2017 : Chine: opportunitĂ© ou menace pour l'Afrique ? In Les nouveaux territoires Ă©conomiques: acteurs et facteurs de l'Ă©mergence, comparaisons internationales. (edited by Clerc, P.; Guerraoui, D. et Richet, X.). Paris : L'Harmattan / Les Editions la croisĂ©e des chemins. 549-575.
  • 2017 : Disability and labor force participation in Cameroon (avec Arlette Simo Fotso et Christian Zamo Akono). In Inclusive growth in Africa: policies, practice, and lessons learnt. (edited by Kayizzi-Mujerwa, S., Shimeless, A., Lusigi, A. and Moummi, A.). Routledge African Studies, Taylor & Francis. 22-36.
  • 2016 : Fuites de cerveaux, gains de cerveaux ou piĂšges Ă  cerveaux africains. In Migrations et fuites des cerveaux africains. (edited by Tchouassi, G.). Saarbrucken : Editions Universitaires EuropĂ©ennes. 16-32.
  • 2016 : La protection sociale en Afrique: l'exemple du Cameroun. In Croissance, population et protection sociale: faits et thĂ©ories face aux enjeux. (edited by Redslob A.). Paris : Éditions PanthĂ©on Assas. 119-131.
  • 2013 : 50 ans de politique Ă©conomique au Cameroun. In 50 ans de rĂ©forme de l'Etat au Cameroun: stratĂ©gies, bilan et perspectives. (edited by Abouem Ă  Tchoyi, D. et M'Bafou, S.C.). Paris : L'Harmattan. 25-33.
  • 2011 : Quel modĂšle de dĂ©veloppement en Afrique cinquante ans aprĂšs son indĂ©pendance? (avec GĂ©rard Tchouassi) In Repenser le dĂ©veloppement Ă  partir de l'Afrique. (edited by Pondi, J.E.) YaoundĂ© : Editions Afredit. 325-347.
  • 2010 : De la marginalisation Ă©conomique de l’Afrique (avec GĂ©rard Tchouassi). In L’Afrique dans un monde en mutation: dynamiques internes, marginalisation internationale? (edited by Kamto, M.). YaoundĂ© : Editions Afredit. 223-253.
  • 2009 : Child labor in Cameroon . In The World of Child Labor: An Historical and Regional Survey. (edited by Hindman M.E.). New-York : Sharpe Publisher. 250-254.
  • 2007 : L’économie du travail aujourd’hui : oĂč en sommes-nous ? In L’actualitĂ© scientifique en Ă©conomie : vues croisĂ©es francophones. (edited by Blancheton, B. et Fouda, S.M.). Paris : Maisonneuve & Larose. 85-98.
  • 2007 : Les aspects Ă©conomiques et financiers de l’émigration en Afrique (avec GĂ©rard Tchouassi). In Immigration et diaspora : un regard africain. (edited by Pondi, J.E.). Paris : Maisonneuve & Larose. 109-131
  • 2004 : The process of privatisation in Cameroon. In Private and public sectors: towards a balance, African Development Perspectives Yearbook 2004 Vol. 10. (Edited by Wohlmuth, K.; Gutowski, A.; Knedlik, T.; Meyn, M. and Ngogang, S.). MĂŒnster : Lit Verlag. 505-520.
  • 2003 : Enjeux et problĂ©matique de l’intĂ©gration Ă©conomique en Afrique Centrale (avec Isaac Tamba). In L’intĂ©gration rĂ©gionale en Afrique Centrale : bilan et perspectives (edited by Hammouda, H.B. ; Bekolo-Ebe, B. et Touna Mama). Paris : Karthala. 43-58.
  • 2003 : La filiation dĂ©termine-t-elle l’affiliation ? In Dynamiques de dĂ©veloppement : enjeux thĂ©oriques et dĂ©bats politiques Ă  l’aube du 21Ăšme siĂšcle (edited by Bekolo-Ebe, B., Touna Mama and Fouda, S.-M). Paris : Montchrestien. 391-408.
  • 2000 : Ajustement structurel et dĂ©sindustrialisation au Cameroun (avec Touna Mama). In Qui contribue Ă  la dĂ©sindustrialisation des rĂ©gions fragilisĂ©es ? ( edited by Sagarra, A.). NeuchĂątel : CEDIMES-CRD-UniversitĂ© de NeuchĂątel. 185-230.
  • 1999 : Gouvernement vs. secteur non-structurĂ© : comment valoriser les activitĂ©s de proximitĂ© au Cameroun ? (avec Touna Mama) In Recherches de nouvelles rĂ©gulations sociales sous la pression d’une Ă©conomie mondialisĂ©e. (edited by Weygold, S.-A.). NeuchĂątel : CEDIMES-CRD-UniversitĂ© de NeuchĂątel.121-152.

Articles

  • 2019 « Le rĂŽle des politiques de rĂ©forme fiscale dans la dĂ©termination du comportement de conformitĂ© fiscale », (avec Kede Ndouna, F. et Biloa, J.A.), in Enjeux et perspectives Ă©conomiques en Afrique Francophone. 735-761[31].
  • 2019 « Pouvoir du dirigeant, gouvernance et performance financiĂšre des entreprises: le cas camerounais », (avec Mbaduet, J.F.; Djoutsa Wamba, J.; Sahut, J.-M. et Teulon, F.), in Gestion 2000. 36 : 61-82[32].
  • 2019 « Effets des stratĂ©gies de la neutralisation des mĂ©canismes de gouvernance sur la performance financiĂšre », (avec Mbaduet, J.F. et Takoudjou Nimpa, A.), Global Journal of Management and Business Research[33]. 19 : 1-12.
  • 2018 « La neutralisation des mĂ©canismes de gouvernance: quelles stratĂ©gies pour le dirigeant? », (avec Mbaduet, J.F. et Takoudjou Nimpa, A.), in Global Journal of Management and Business Research. 18 : 41-52[34].
  • 2018 « La croissance: une notion dĂ©phasĂ©e en Afrique? », in Revue Internationale des Économistes de Langue Française. 3 : 113-125[35].
  • 2018 « 2009-2016: leçons Ă©conomiques d'un septennat de dynamique entrepreneuriale au Cameroun », Revue Internationale de Management et d’Économie AppliquĂ©e. 1 : 87-104.
  • 2018 « Human capital accumulation of children in Cameroon: does disability really matter » (avec Simo Fotso, A.; Solaz, A. et Diene, M.), in Education Economics. 26 : 305-320[36].
  • 2017 « Financement bancaire des petites et moyennes entreprises au Cameroun » (avec Tsambou, A.D.; Zamo Akono, C. et Ndokang Esone, L.), in African Development Review. 19 : 648-659.
  • 2016 « La qualitĂ© de l'intĂ©gration de l'Afrique dans l'Ă©conomie mondialisĂ©e », in Revue Internationale des Économistes de Langue Française. 1 : 129-148[37].
  • 2016 « Trade union and informal sector in Africa: Cameroon », in Modern Economy. 7 : 1135-1152[38].
  • 2016 « Adoption of agricultural innovation in risky environment: corn producers in the west of Cameroon » (avec Prisca Koncy Fosso), in Review of Agricultural, Food and Environmental Studies. 51-62[39].
  • 2015 « The World economic major players », (avec Alain Redslob), in Izvestiya of AltaĂŻ State University. 86 : 138-147.
  • 2015 « Importance des politiques financiĂšres dans la croissance Ă©conomique en zone CEMAC: donnĂ©es de pane » (avec Christian-Lambert Nguena), in Revue Africaine de DĂ©veloppement. 27 : 52-66.
  • 2014 « What drives and limits financial deepening dynamics? Fresh empirical-based policy lesons for Africa » (avec Christian Lambert Nguena), AAYE Policy Research Working Paper Series.10 : 1-26[40].
  • 2014 « Mutuelles de santĂ© et Ă©tat de santĂ© des populations au Cameroun: enquĂȘte dans la rĂ©gion du Centre », (avec Jean-Colbert Awomo Ndongo et Pierre-Alexandre Mahieu), Journal de Gestion et d'Economie MĂ©dicales. 32 : 263-279.
  • 2014 « Facteurs microĂ©conomiques du dĂ©ficit de financement des PME au Cameroun », (avec Christian-Lambert Nguena), in African Development Review. 26 : 372-383[41].
  • 2014 « Banking activity sensitivity to macroeconomics shocks and financial policies implications » (avec Christian-Lambert Nguena), in African Development Review. 26 : 102-117[42].
  • 2014 « On the sensitivity of banking activity schocks: evidence from the CEMAC Sub-region » (avec Christian-Lambert Nguena), in Economics Bulletin. 34 : 354-372[43].
  • 2013 « Les dĂ©terminants de la demande des soins prĂ©nataux en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo » (avec Janvier M. Kasiwa), in African Evaluation Journal. 1.
  • 2013 « Foreign Direct Investment and economic growth in Sub-Saharan African countries » (avec Luc Nembot Ndeffo et David Kamdem), in International Journal of Economics and Finance. 5 : 157-169[44].
  • 2012 « Impact des mutuelles de santĂ© sur les comportements de demande de santĂ© des mĂ©nages au Cameroun » (avec Jean Colbert Awomo Ndongo), in ILO Research paper n° 20, Micro Insurance Innovation Facility.
  • 2011 « The state of capacity building in Africa », in World Journal of Science, Technology and Sustainable Development. 8 : 195-225.
  • 2011 « Organizational changes and productivity of manufacturing enterprises in Cameroon » (avec Alain Sone Mbassi), in Business and Management Review. 1 : 49-58.
  • 2010 « Les dĂ©terminants de l'Ă©mancipation des femmes mariĂ©es au Cameroun » (avec Jean-Piere Evou), in Les Cahiers du CEDIMES. 4 : 71-81.
  • 2011 « Labor Contracts and Shirking in Cameroon » (avec Benjamin Fomba Kamga), in International Journal of Economics and Finance. 3 : 35-43[45].
  • 2010 « Decision Making, Aid System and Decisional Performance of Manufacturing Enterprises in Cameroon » (avec Alain Sone Mbassi), Journal of Communication and Computer. 7 : 52-57.
  • 2010 « Fertility, Health and Female Labour Force Participation in Urban Cameroon » (avec Christian Zamo Akono), in International Business Research. 3 : 136-156[46].
  • 2009 « De la pertinence du dĂ©veloppement durable en Afrique », in Cahiers du CEDIMES. 3 : 31-48.
  • 2009 « Migration and wages differentials in Urban Cameroon » (avec Christian Zamo Akono), in Research in Applied Economics. 1 : 2009[47].
  • 2009 « NĂ©gociation salariale et lĂ©galitĂ© », in Annales de l’UniversitĂ© Marien Ngouabi, Sciences Economiques et de Gestion. 10 : 19-26.
  • 2007 « On measuring indebtedness of African countries » (avec Guy Blaise Nkamleu), in The African Finance Journal. 9 : 21-38[48].
  • 2007 « Les processus monĂ©taires et financiers internationaux : acteurs et influence » (avec GĂ©rard Tchouassi), in Revue Camerounaise d’Etudes Internationales / Cameroonian Review of International Studies. 1 : 223-241.
  • 2007 « InstabilitĂ© gouvernementale, croissance et dĂ©veloppement au Cameroun », in Revue Camerounaise de Management. 14 : 35-50.
  • 2007 « LibĂ©ralisation Ă©conomique et compĂ©titivitĂ© des entreprises camerounaises », in Revue Camerounaise de Management. 14 : 13-19.
  • 2006 « Economie politique d’une dynamique dans les exportations camerounaises », in Nordic Journal of African Economies. 15 : 344-366.
  • 2006 « La dynamique de l’enseignement supĂ©rieur privĂ© au Cameroun », in Revue de l’Enseignement SupĂ©rieur en Afrique / Journal of Higher Education in Africa. 4 : 99-122[49].
  • 2005 « Child Labour in Yaounde – Cameroon: some lessons drawn from a survey on children », (avec Simon Alain Song Ntamack), in Journal of Economics and Business. 23 : 195-216.
  • 2005 « La diffusion des NTIC au Cameroun : l’exemple du milieu estudiantin » (avec Robert Simo Kengne), in Revue Africaine des Sciences Economiques et de Gestion. 7 : 86-107.
  • 2002 « Union Wage Differential : Cameroon », in The Journal of Development Alternatives and Area Studies. 21 : 104-133.
  • 2002 « NTIC et dĂ©veloppement africain », in Revue Africaine des Sciences Economiques et de Gestion. 4 : 3-28.
  • 1999 « Syndicalisme et rĂ©munĂ©ration : une contribution Ă  partir de donnĂ©es camerounaises », in Center for Economic Studies Discussion Paper Series. 22 p.
  • 1999 « Mondialisation et dĂ©termination des salaires dans le secteur public au Cameroun », in Revue Africaine des Sciences Economiques et de Gestion. 1 : 107-131.
  • 1996 « La flexibilitĂ© offensive de l’entreprise : essai de clarification thĂ©orique », in Revue Gestion 2000. 12 : 45-64.

Liens externes

Références

  1. « Education. Roger Antoine P. Tsafack Nanfosso »
  2. « Roger Tsafack Nanfosso, Recteur de l'université de Dschang »
  3. « Roger Tsafack Nanfosso, recteur de l'Université de Dschang »
  4. Tsafack Nanfosso R, « NTIC et dĂ©veloppement africain », Revue Africaine des Sciences Economiques et de Gestion,‎ , p. 3-28
  5. « L’UniversitĂ© de Dschang fait 100 % de promus »
  6. « Cameroun : vers l’exĂ©cution du troisiĂšme C2D pour lutter contre la pauvretĂ© »
  7. « 20 ans ACBF Programme GPE Yaoundé »
  8. « Décret N°2015/398 du 15 septembre 2015 portant nomination de Recteurs dans certaines universités d'Etat »
  9. « L'Université de Dschang classée premiÚre université de la CEMAC »
  10. « Pour Une dynamique collective à l'Université de Dschang »
  11. « Discours du PrĂ©sident du Conseil d’Administration de la FONDUDs, Jacob Sindze, Ă  l’occasion de la deuxiĂšme cĂ©rĂ©monie de levĂ©e des fonds Ă  Dschang », (consultĂ© le )
  12. « Les incubateurs universitaires pour les jeunes entrepreneurs », (consulté le )
  13. « CrĂ©ation des entreprises : L’UniversitĂ© de Dschang forme des jeunes Ă  l’auto-emploi », (consultĂ© le )
  14. « PARTNERSHIP Between #ADMP & CATI2-University of Dschang », (consulté le )
  15. « Résultats Youth Entrepreneurship innovation challenge »
  16. « PANORAMA DES DIFFÉRENTS PRIX ATTRIBUES - LES LAURÉATS DU PRIX SPÉCIAL DE L’INNOVATION EN FAVEUR DE LA JEUNESSE : 5.000.000 FCFA »
  17. « L'Université de Dschang adapte ses formations à l'environnement socio-économique »
  18. « Les experts planchent sur les projets de recherche au rectorat », (consulté le )
  19. « La Fondation de l’UniversitĂ© de Dschang sur les rails de la solidaritĂ© », (consultĂ© le )
  20. « Cames Info », (consulté le )
  21. « Université de Dschang : le Prof. Paul Célestin Ndembiyembé prend fonction », (consulté le )
  22. « Bureau exécutif »
  23. « Bureau exécutif du REESIRAC »
  24. « Bureau de l’Association Internationale des Économistes de Langue Française (AIELF) »
  25. « Académie des sciences du Cameroun: Admission et reconnaissance de plusieurs chercheurs », (consulté le )
  26. « Cames - Info », sur www.lecames.org, (consulté le )
  27. Décret Président de la République du 18 mai 2018
  28. « Interview du Prof Roger Tsafack Nanfosso », (consulté le )
  29. « Roger Tsafack Nanfosso : « Le protectionnisme Ă©ducateur n’est rien d’autre que du bon sens » », (consultĂ© le )
  30. « L'Université du GICAM: une riche expérience », (consulté le )
  31. « Le rĂŽle des politiques de rĂ©forme fiscale dans la dĂ©termination du comportement de conformitĂ© fiscale des acteurs de l’économie informelle », Enjeux et perspectives Ă©conomiques en Afrique francophone,‎ (lire en ligne)
  32. JosĂ©phine Florentine Mbaduet, Roger A. Tsafack Nanfosso,, LĂ©opold Djoutsa Wamba, Jean-Michel Sahut et FrĂ©dĂ©ric Teulon, « Pouvoir du dirigeant, gouvernance et performance financiĂšre des entreprises : le cas camerounais », Revue Gestion 2000,‎ , p. 61-82 (lire en ligne)
  33. Mbaduet, J.F, Tsafack Nanfosso R. et Takoudjou Nimpa, A, « Effets des stratĂ©gies de la neutralisation des mĂ©canismes de gouvernance sur la performance financiĂšre », Global Journal of Management and Business Research,‎ , p. 1-12 (lire en ligne)
  34. Mbaduet, J.F., Tsafack Nanfosso R. et Takoudjou Nimpa, A., « La neutralisation des mĂ©canismes de gouvernance: quelles stratĂ©gies pour le dirigeant? », Global Journal of Management and Business Research,‎ (lire en ligne)
  35. Tsafack Nanfosso R., « La croissance: une notion dĂ©phasĂ©e en Afrique? », Revue Internationale des Economistes de Langue Française,‎ , p. 113-125 (lire en ligne)
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