Jacques Fame Ndongo
Jacques Fame Ndongo, né le à Nkolandom dans la région du Sud du Cameroun, est un homme politique camerounais. Il est actuellement ministre d'État, ministre de l'Enseignement supérieur et chancelier des ordres académiques. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages.
Jacques Fame Ndongo | |
Jacques Fame Ndongo en 2014. | |
Fonctions | |
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Ministre camerounais de l'Enseignement supérieur | |
En fonction depuis le (18 ans, 6 mois et 27 jours) |
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Président | Paul Biya |
Premier ministre | Ephraïm Inoni Philémon Yang Joseph Dion Ngute |
Gouvernement | Inoni I, II et III Yang I, II, III et IV Dion Ngute |
Ministre de la Communication | |
– (4 ans, 8 mois et 20 jours) |
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Président | Paul Biya |
Premier ministre | Peter Mafany Musonge |
Gouvernement | Musonge IV, V, VI et VII |
Chargé de mission au cabinet civil de la Présidence de la République | |
– (14 ans, 2 mois et 29 jours) |
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Président | Paul Biya |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacques Fame Ndongo |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nkolandom (Cameroun) |
Nationalité | Camerounaise |
Parti politique | RDPC |
Diplômé de | Université de Yaoundé I |
Profession | Essayiste Romancier Poète Dramaturge |
Religion | Catholicisme |
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Biographie
Études
Après avoir obtenu un baccalauréat (section littéraire) en 1969, il continue ses études à l’École supérieure de journalisme de Lille en . Il acquiert en 1973 une licence en lettres et un DES en littérature négro-africaine à l'université de Yaoundé I. En 1978, il soutient une thèse de Doctorat de troisième cycle. Il devient docteur ès lettres en sémiologie de l'université de Lille[1], en 1984[2]. Depuis 1992, il est professeur de Lettres et sémiologie[3].
Profession
Il commence sa carrière en 1972 dans la presse écrite comme chef de la rubrique nationale à l'Agence camerounaise de presse. Il devient, de 1974 à 1978, coordonnateur de la rédaction française au Cameroon Tribune. Il commence sa carrière universitaire en 1978 en tant qu'assistant de cours à l'université de Yaoundé jusqu'en 1980, puis devient chargé de cours durant les huit années suivantes. De 1981 à 1993, il occupe le poste d'adjoint de directeur de l'École supérieure des sciences et technologies de l'information et de la communication[2].
Il devient Maître de conférences en 1988, puis professeur titulaire des universités camerounaises en 1992[4]. En 1998, il est nommé recteur de l'université de Yaoundé I, fonction qu'il occupe du à .
Politique
Son parcours est également politique. Du au , il est chargé de mission au cabinet civil de la présidence de la République du Cameroun. Puis, il revient dans le gouvernement comme ministre de la Communication du au . Il devient par la suite ministre de l'Enseignement supérieur dès . Il est confirmé à ce poste lors du remaniement ministériel du [5].
Il est également secrétaire à la communication du comité central du RDPC (le parti politique au pouvoir). En 2011, il est promu membre du bureau politique du RDPC. Ce qui lui permet d'assister le président Paul Biya dans la direction des affaires du parti.
Lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019, il est élevé au rang de ministre d'État, ministre de l'Enseignement supérieur.
Écrivain
En tant qu'essayiste, romancier, poète et dramaturge, il est membre de l'association des écrivains africains de langue française (Adelf)[2].
Distinctions
- 1977 : Chevalier de l’ordre du mérite
- 1996 : Chevalier de l’ordre de la valeur
- 2009 : Officier de l’ordre de la valeur
- 2015 : Lauréat du Grand prix de la Recherche à l'édition 2015 des Grands prix des associations littéraires.
- 2019 : Commandeur de l’ordre de la valeur
- 2019 : Commandeur de l'Ordre international des palmes académiques du CAMES[6].
Ouvrages
- Paul Biya ou l’incarnation de la rigueur, (avec Florent Etoga Eily and others), Yaoundé, Sopecam, 1983.
- Le Renouveau camerounais : certitudes et défis, Yaoundé, Editions ESSTI, 1983
- L’esthétique romanesque de Mongo Beti, Présence Africaine, Paris, 1985.
- Le Prince et le Scribe, Berger Levrault, Paris, 1988
- Un regard africain sur la communication. À la découverte de la géométrie circulaire, Yaoundé, Sopecam, 1996.
- Espace de lumière, Yaoundé, Presses universitaires de Yaoundé, 2000
- Le temps des titans, Yaoundé, Presses universitaires de Yaoundé, 2002
- Médias et enjeux des pouvoirs : essai sur le vouloir-faire, le savoir-faire et le pouvoir faire, Presses universitaires de Yaoundé, 2006.
- Ils ont mangé mon fils, Yaoundé, Presses Universitaires de Yaoundé, 2007[7]
- L’Af-ric, Yaoundé, Sopecam, 2008.
- Essai sur la sémiotique d'une civilisation en mutation (Grand prix des associations littéraires 2015, catégorie « Recherche »)
- Le phénomène Paul Biya. Essai de sémiotique arithmétique, Edit Afric, 2019, lire en ligne
Notes et références
- « FAME NDONGO Jacques - », sur www.atangana-eteme-emeran.com (consulté le )
- Essai sur le sémiotique d'une civilisation en mutation, Paris, editions-harmattan, 266 p. (ISBN 978-2-343-06955-5, BNF 44380048, présentation en ligne).
- « Les ministres les plus diplômés du gouvernement Yang », sur www.cameroonweb.com (consulté le )
- « Jacques Fame Ndongo, CV du Ministre d'Etat », (consulté le )
- CAMTEL, « Jacques Fame Ndongo - Portail du Gouvernement du Cameroun », sur www.spm.gov.cm (consulté le )
- « Conseil des ministres du CAMES: le Pr. Fame Ndongo, nouveau président », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
- Fame Ndongo, Jacques, 1950-, Ils ont mangé mon fils : théâtre : drame en deux tableaux, Presses universitaires de Yaoundé, (ISBN 978-2-84936-036-1, OCLC 213358377, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Marie-Rose Abomo-Maurin et Alice Delphine Tang, Af-Ric de Jacques Fame Ndongo et la Rénovation de l’Esthétique Romanesque, L'Harmattan, 2011
- Marcelline Nnomo Zanga et Pierre Suzanne Eyenga Onana, Jacques Fame Ndongo. Le scribe du génie africain, L’Harmattan, 2019, 512 p. (ISBN 978-2-343-18947-5)