EphraĂŻm Inoni
Ephraïm Inoni, né le à Bakingili (vers Limbé), est un homme d'État camerounais d'ethnie Bakweri. Il a été Premier ministre de 2004 à 2009.
EphraĂŻm Inoni | |
EphraĂŻm Inoni en 2006. | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Cameroun | |
– (4 ans, 6 mois et 21 jours) |
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Président | Paul Biya |
Vice-Premier ministre | Amadou Ali |
Gouvernement | Inoni I, II et III |
Prédécesseur | Peter Mafany Musonge |
Successeur | Philémon Yang |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bakingili (Cameroun britannique) |
Nationalité | Camerounaise |
Parti politique | RDPC |
Diplômé de | École nationale d'administration et de magistrature (Yaoundé) Southeastern University (Washington, D.C.) |
Profession | Homme d'affaires |
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Premiers ministres du Cameroun | |
Biographie
Il a fait ses études primaires et secondaires à Limbé (1954-1967). Il a suivi une formation en administration à l'École nationale d'administration et de magistrature à Yaoundé. Il obtient par la suite un master en affaire et administration publique à la Southeastern University (Washington, D.C.) (en) en 1984.
Premier ministre du Cameroun
Il est nommé chef du gouvernement par le président Paul Biya le lors d'un remaniement ministériel. Inoni remplace Peter Mafany Musonge à ce poste. Il est membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti présidentiel et a longtemps été un des plus proches collaborateurs du président en tant que secrétaire-adjoint de la présidence de la République.
Gouvernements
- Gouvernement du
- Gouvernement du
Événements
Le , il est arrêté dans le cadre de l'opération Épervier qui lutte contre la corruption[1].
Bibliographie
- « Les 50 personnalités qui font le Cameroun: Ephraïm Inoni », Jeune Afrique, no 2520-2521, du au , p. 33
- (en) Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh et Mark W. Delancey, « Inoni, Ephraim », in Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, Lanham, Md, 2010 (4e éd.), p. 207-208 (ISBN 9780810873995)
Notes et références
- Cameroun: arrestation d'Inoni EphraĂŻm, Le Figaro, 16 avril 2012.