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Université Nancy-I

L'universitĂ© Henri-PoincarĂ© (nom officiel : Nancy-I) est une universitĂ© nationale situĂ©e Ă  Nancy en France. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1970, mais trouve ses origines dans la fondation de la première universitĂ© lorraine, l'universitĂ© de Pont-Ă -Mousson, en 1572. Le , avec trois autres Ă©tablissements lorrains, elle a donnĂ© naissance Ă  l'universitĂ© de Lorraine. Ă€ ce stade, l'UHP comptait 18 000 Ă©tudiants, 45 laboratoires de recherche, 2 500 personnels.

Université Henri-Poincaré
(Nancy I)
Histoire
Fondation
Dissolution
Chiffres-clés
Étudiants
18 000
Enseignants
1 375
Localisation
Pays
Ville
Carte

Historique

Université ancienne

La première université de Lorraine fut fondée en 1572 de la volonté conjointe du duc Charles III de Lorraine et du cardinal Charles de Lorraine (1524-1574). dans la ville proche de Pont-à-Mousson. L'université fut immédiatement confiée aux Jésuites.

Université actuelle

Depuis le , l'université Henri-Poincaré n'existe plus : elle a fusionné avec l'université Nancy 2, l'université Paul-Verlaine de Metz et l'Institut national polytechnique de Lorraine, pour former l'université de Lorraine[1].

Historique des présidents

  • Joseph Helluy 1971-1976[2]
  • Michel BoulangĂ© 1976-1981[3]
  • Robert Mainard 1981-1989
  • Michel BoulangĂ© 1989-1994[3]
  • Jean-Pierre Finance 1994-1999
  • Claude Burlet 1999-2004
  • Jean-Pierre Finance, dernier prĂ©sident

Personnalités issues de l'université Nancy-I

Composantes

Unités de formation et de recherche

L'université comptait 5 UFR (anciennement appelées « facultés ») :

Campus du Vélodrome à Vandœuvre.
  • Sciences et Technologies[4],
  • MĂ©decine,
  • Pharmacie,
  • Chirurgie-dentaire,
  • Sport (STAPS).

Écoles et instituts

Trois écoles d'ingénieurs faisaient également partie de Nancy-I :

IUT :

Enseignement et recherche

Recherche

L'université regroupait 44 laboratoires en lien avec les principaux organismes de recherche nationaux : CNRS, INSERM, INRA et INRIA.

Axes de recherche

  • Lettres, Langues, Sciences Humaines (L2SH)
  • Agronomie, Alimentaire, ForĂŞt (A2F)
  • Informatique, Automatique, Électronique, MathĂ©matiques (IAEM). Dans ce secteur, l'UHP a renforcĂ© son partenariat avec le CNRS et l'INRIA dans le cadre des UMR Institut Élie Cartan de Nancy (IECN) (MathĂ©matiques) et LORIA (Informatique) et de la Recherche en Automatique (UMR CRAN). La recherche en Ă©lectronique est dĂ©veloppĂ©e en favorisant l'Ă©mergence d'une thĂ©matique spĂ©cifique orientĂ©e vers la conception et la mise en Ĺ“uvre de nouveaux composants, l'instrumentation et les systèmes Ă©lectroniques (LIEN). Le groupe de recherche en Ă©lectrotechnique et Ă©lectronique de Nancy (UMR GREEN), laboratoire commun Ă  l'UHP et Ă  l'INPL, participe Ă©galement au dynamisme du secteur.
  • Énergie, MĂ©canique, ProcĂ©dĂ©s, Produits (EMPP). Ce secteur porte notamment sur le dĂ©veloppement de la mĂ©canique des fluides et de la thermique Ă©nergĂ©tique, du calcul des structures, thĂ©matiques propres Ă  l'UMR 7563 LEMTA et Ă  l'EA 1116 Équipe de Recherche en Interfaces NumĂ©riques, ModĂ©lisation et MatĂ©riaux du GĂ©nie Civil. Le LEMTA participe au Centre de Recherche sur la MĂ©canique des Fluides Complexes et au Centre National de Recherche Technologique "Piles Ă  Combustible et Interfaces pour les Transports". Le LERMAB UMR INRA ENGREF 1093 aborde les aspects de recherche finalisĂ©e au niveau de la forĂŞt et de l'utilisation du bois en tant que matĂ©riau d'Industrie. Le LSGC, UnitĂ© propre du CNRS 6811, accueille aussi des enseignants- chercheurs de l'UHP.
  • GĂ©osciences. Les forces dans ce secteur sont regroupĂ©es dans une fĂ©dĂ©ration de recherche (FR - 633) dont la mission est de dĂ©velopper, au niveau international, des recherches concernant la comprĂ©hension des systèmes gĂ©ologiques ou biogĂ©ologiques naturels, leur gestion, leur protection et/ou leur valorisation. L'UHP a regroupĂ© ses forces dans l'UMR 7566 intitulĂ©e "GĂ©ologie et Gestion des Ressources minĂ©rales et Ă©nergĂ©tiques" (G2R), qui intègre une participation industrielle importante par le biais d'une SociĂ©tĂ© civile (CREGU), et dans la FRE 2440 intitulĂ©e " Laboratoire interactions microorganismes - minĂ©raux- matière organique dans les sols" (LIMOS). Ce secteur dĂ©veloppe des relations Ă©troites avec l'UPR 2300, Centre de Recherches PĂ©trographiques et GĂ©ochimiques (CRPG) dont la recherche est orientĂ©e vers la planĂ©tologie - cosmochimie, les processus magmatiques, la modĂ©lisation des processus tectoniques ainsi que les environnements et palĂ©o-environnements.
  • Chimie et Physique MolĂ©culaires (CPM). Au LCPME (Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour l'Environnement), les recherches en chimie et Ă©lectrochimie analytiques, chimie physique (analyse spectroscopique des interfaces) et microbiologie contribuent Ă  une meilleure connaissance des milieux aquatiques. Les forces en chimie thĂ©orique, chimie organique et chimie physique organique et colloĂŻdale sont rassemblĂ©es dans l'UMR "Structure et RĂ©activitĂ© des Systèmes MolĂ©culaires Complexes" permettant la conception et la prĂ©paration de nouveaux Ă©difices molĂ©culaires dont les propriĂ©tĂ©s physiques, chimiques et biologiques sont prĂ©dites, mesurĂ©es et expliquĂ©es. La FRE MĂ©thodologie en RĂ©sonance MagnĂ©tique NuclĂ©aire, dĂ©veloppant des mĂ©thodes et de l'instrumentation pour la RMN du solide et en solution pour des dĂ©terminations structurales et dynamiques, appartient Ă©galement Ă  ce secteur dont la coordination est assurĂ©e par l’Institut NancĂ©ien de Chimie MolĂ©culaire (INCM).
  • Biologie, MĂ©decine, SantĂ© (BMS). Ce secteur couvre un large champ de thĂ©matiques et d'expertises. Globalement, il comporte 21 structures reconnues dont 2 UMR CNRS, 3 UMR INRA ainsi que 2 unitĂ©s sous contrat, 1 unitĂ© INSERM, une Équipe Mixte INSERM et une Ă©quipe membre d'une unitĂ© INSERM parisienne, 13 Équipes d'accueil. La stratĂ©gie mise en place repose sur le regroupement d'Ă©quipes sur la base d'une cohĂ©rence scientifique dans le cadre d'Instituts FĂ©dĂ©ratifs de Recherche. Deux IFR ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s, l'IFR 110 «GĂ©nĂ©tique Physiologie et Ecologie des Interactions Microbiennes» et l'IFR 111 «BioingĂ©nierie: Enzymes, Peptides, ARN et BiomatĂ©riaux».
  • Matière, MatĂ©riaux, MĂ©tallurgie (M3)

Scientométrie

L'UHP était présente dans le classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai. En 2007, elle occupait, dans la seconde moitié du classement, le 305e rang au niveau mondial, le 124e rang au niveau européen et le 13e rang au niveau national. En 2008, son classement avait reculé pour la 373e place.

Vie Ă©tudiante

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

1987 1988 1989 1990 1991 2000 2001 2002
14 147[5]14 514[5]15 121[5]15 828[5]15 383[5]15 725[6]15 342[7]15 417[8]
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
16 521[9]16 679[10]16 287[11]16 597[12]16 058[13]18 352[14]18 732[15]17 566[16]


Personnalités liées à l'université

Enseignants

  • Marion CrĂ©hange, une des premières Ă  avoir publiĂ© une thèse dans le domaine informatique en France.

Notes et références

  1. En savoir plus : site de l'Université de Lorraine.
  2. Joseph Helluy in Bernard Legras, La médecine hopistalo-universitaire à Nancy depuis 1872.
  3. Michel Boulangé in Bernard Legras, La médecine hopistalo-universitaire à Nancy depuis 1872.
  4. http://www.uhp-nancy.fr/index.php/universite/actualites/ufr_unique_pour_la_faculte_des_sciences_et_technologies
  5. Comité national d'évaluation, L'université de Metz, rapport d'évaluation, Paris, , 212 p. - p. 10
  6. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  7. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  8. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  9. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  10. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  11. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  12. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  13. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  14. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  15. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010
  16. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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