Roger Pessidous
Roger Pessidous, né le à Mont-de-Marsan, est un général d'armée[1] de l'Armée de l'air française désormais à la retraite. Il reste très impliqué dans l'aviation légère.
Roger Pessidous | |
Naissance | Mont-de-Marsan (France) |
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Origine | France |
Arme | Armée de l'air française |
Grade | Général d'armée aérienne |
Années de service | 1952 – 1990 |
Commandement | Escadron de chasse 2/5 Île-de-France Escadron 3/2 Alsace 2e escadre de chasse Force aérienne tactique |
Conflits | Guerre d'Algérie |
Autres fonctions | PDG de l'Office français d'exportation de matériels aéronautiques (aujourd'hui SOFEMA) |
Biographie
Ingénieur et pilote de chasse diplômé de l'École de l'air (promotion 1952) (l'école vient de s'installer à Salon-de-Provence), il commence sa carrière en 1954 au grade de lieutenant, en formation au Canada au sein de l'escadron Penhold, Alberta du au sur North American T-6 Texan puis à Portage la Prairie, Manitoba sur Lockheed T-33 Shooting Star. En 1962, il accède au grade de capitaine et devient commandant en second de l'escadron de chasse 3/5 Comtat Venaissin à Oran (Algérie française), sur North American T-28 Trojan avec pour surnom " Le Pes ". Le , il devient commandant de l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France sur Dassault Super Mystère B2. En , lors d'une mission spéciale, il intercepte à bord d'un Mirage IIIE équipé d'un moteur-fusée SEPR effectuant un vol « Zoom climb » un Lockheed U-2 de reconnaissance américain qui devait photographier les sites nucléaire français[2].
Il devient commandant de l'escadron 3/2 Alsace, à la base aérienne 102 Dijon-Longvic sur Mirage IIIE en 1968, il commande à partir du la 2e escadre de chasse toujours à la base aérienne 102 Dijon-Longvic[3] avant d'être muté à la base aérienne 110 Creil de 1976 à 1978. Devenu général en 1981, il est nommé commandant en second de la défense aérienne en 1983, puis directeur du centre d'études stratégiques aérospatiales en 1985. Le , il est nommé commandant des forces aériennes tactiques (FATac) alors qu'il en visite au 1st TFW à la base aérienne de Langley avant d'accéder au grade de général d'armée aérienne en 1990.
Après avoir quitté l'armée de l'air, il est nommé PDG de l'Office français d'exportation de matériels aéronautiques (aujourd'hui Sofema) en 1988, fonction qu'il est contraint d'abandonner en démissionnant le . En 1997, il devient administrateur à Air France. Sa carrière se poursuit ensuite dans la vie associative aéronautique comme président de l'association « Les Ailes brisées » de 1992 à 2005 (devenu depuis président d'honneur), président de l'Association nationale des pilotes instructeurs[4] en 2004 et vice-président de l'Institut pour l'amélioration de la sécurité aérienne.
Parallèlement, il est pilote à l'aéroclub de Megève, instructeur vol moteur à l'aéroclub de Saint-Tropez[5] et instructeur ultra-léger motorisé dans le Var.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..
- Académie nationale de l'air et de l'espace et Lucien Robineau (dir.) (préf. Pierre Miquel), Les français du ciel, dictionnaire historique, Paris, Le Cherche midi, coll. « Ciels du monde », , 782 p. (ISBN 2-7491-0415-7), p. 413, PESSIDOUS, Roger
- Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 43e édition pour 2012 éditée en 2011, 2307 p., 31 cm (ISBN 978-2-85784-052-7), notice « Pessidous, Roger ».
Notes et références
- « Roger Pessidous », sur Who's Who (consulté le )
- Roger Pessidous, « MIRAGE vs U2 », sur Histoire d'aviateurs (consulté le )
- Daniel Gilberti, « 1968 Le Mirage IIIE », sur Histoire de la Base Aérienne de Dijon, (consulté le )
- « Edito du Président », sur Association Nationale des Pilotes Instructeurs (consulté le )
- « Aéroclub de Saint Tropez », sur Avia-Web, (consulté le )