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Roche-Vernaize

La Roche-Vernaize est un dolmen situé sur le territoire de la commune des Trois-Moutiers, dans le département de la Vienne.

Roche-Vernaize
Image illustrative de l’article Roche-Vernaize
Vue générale de l'édifice
Présentation
Type Dolmen
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1957)
Caractéristiques
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 02′ 13″ nord, 0° 01′ 59″ est
Pays France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Commune Les Trois-Moutiers
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
(Voir situation sur carte : Vienne)
Roche-Vernaize
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Roche-Vernaize
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Roche-Vernaize

Protection

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1957[1].

Caractéristiques

Le dolmen est dĂ©sormais ruinĂ©. Il s'agit probablement d'un dolmen de type angevin. Il comporte dix orthostates et une grande table de couverture fragmentĂ©e en trois morceaux. Selon Frère RenĂ©, la chambre mesure 7,50 m de long sur m de large. Elle pourrait avoir Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e d'une antichambre. Les deux orthostates au sud-est pourraient correspondre aux vestiges du portique. Frère RenĂ© avait considĂ©rĂ©, Ă  tort, qu'il s'agissait de deux dolmens[2].

Frère RenĂ© et M. de la Villebiot fouillèrent le site en 1900. Plusieurs comptes-rendus de fouille existent mais ils sont contradictoires. Une couche dĂ©tritique d'environ 0,80 m d'Ă©paisseur recouvrait le sol pavĂ© de grès rouge de la chambre sur lequel, dans une couche de terre fine de 15 cm Ă  20 cm, reposaient des ossements humains. Les os longs des bras et des jambes Ă©taient rangĂ©s en carrĂ©, le crâne et les petits os Ă©tant disposĂ©s Ă  cĂ´tĂ©. Les fouilleurs rapportent avoir dĂ©couvert sept carrĂ©s de ce genre ainsi qu'« un paquet de quatre ou cinq grands os rĂ©unis en botte d'asperges » près des parois et de nombreux tibias et humĂ©rus disposĂ©s sans ordre vers le milieu de la chambre. Chaque carrĂ© ne correspondait pas Ă  un squelette complet : des os d'individus adultes pouvant ĂŞtre mĂ©langĂ©s avec ceux d'enfants. Selon Charbonneau-Lassay, ce niveau archĂ©ologique Ă©tait recouvert d'un pavage en calcaire, lui-mĂŞme recouvert d'une couche de terre de 0,45 m d’épaisseur[2].

Le mobilier archéologique découvert comprend des outils en grès, des silex taillés et retouchés, des tessons de poterie grises et noires à gros dégraissant (quartz), un tesson noir décoré de lignes horizontales[2].

Folklore

Selon une tradition, le site était gardé par un énorme serpent qui punissait de mort dans l'année tous ceux qui venaient troubler son repos[2].

Selon une légende, le diable faisait réchauffer dans sa poêle des galettes de beurre qu'il avait volées au curé de la paroisse de Basses. Surpris par l'arrivée de Sainte Radegonde, il donna un coup de pied dans sa poêle et les galettes atterrirent dans le voisinage donnant naissance aux dolmens de Vaon, de Bernazay, à la Roche-Vernaize et à la Butte de Saint-Drémont[3].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Pierre Pautreau et Montserrat Mataro I Pladelasala, Inventaire des mĂ©galithes de la France, 12 : Vienne, Chauvigny, A.P.C, , 319 p. (ISBN 2-909165-15-9). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Liens internes

Liens externes

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