Robert Eudeline
Robert Eudeline, né en 1874 et mort en 1959 à Villemeux-sur-Eure, est un manager de boxe français.
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Boxing manager |
Biographie
Après avoir découvert la boxe contre des marins anglais dans les cafés du Havre, il devient manager à Paris en 1909 à la salle du boulevard Rochechouart[1]. Il gère les carrières de quinze champions de France, du champion d'Europe belge Arthur Wyns et du champion du monde Eugène Criqui[1]. Il s'occupe également du jeune André Routis avant qu'il ne soit champion du monde[2]. Les tenues des boxeurs de son écurie portent un short blanc avec une étoile noire sur la cuisse gauche. Après la Grande Guerre, ils y ajoutent un crêpe noir à la ceinture en souvenir de Georges Bernard, l'un des premiers grands champions du « manager sans chapeau »[3]. Eudeline organise des tournées internationales en Australie (1920-1921)[4] - [5] et aux États-Unis (1925-1926). En 1928, il devient entraîneur de Primo Carnera. Après de multiples mésaventures, l'étoile noire devient un signe de malchance[6]. La mort sur le ring de son boxeur Charles Péguilhan met un terme à sa grande écurie de boxeurs[6]. Ami avec de nombreux dirigeants sportifs comme Paul Rousseau ou Armand Massard[7], il se retire après la Deuxième Guerre mondiale[8]. En 1948, un gala de boxe est organisé à Pantin au profil de celui que l'on surnomme le « roi des managers »[9].
Notes et références
- André Fourny, Dictionnaire de la boxe, Place des éditeurs, , 582 p. (ISBN 9782262079116).
- Edmond Chrétien, « André Routis », La Dépêche, no 20253,‎ , p. 7 (lire en ligne).
- Eugène Criqui, « Eugène Criqui nous raconte la simple histoire de sa vie », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- « La tournée Eudeline en Australie », L'Auto, no 7159,‎ , p. 2 (lire en ligne).
- « Robert Eudeline en Australie », L'Auto, no 7241,‎ , p. 2 (lire en ligne).
- Victor Chapiro, « Un peu d'historique : Les managers : ceux qui disparaissent et ceux qui viennent », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
- Jack Punch, « Eudeline, joyeux et jeune vieillard », L'Intransigeant,‎ , p. 6 (lire en ligne)
- « On a fêté les 70 ans d'Eudeline », Combat, no 482,‎ , p. 2 (lire en ligne).
- C. W. Herring, « Cerdan et tous les champions au gala Robert Eudeline », Paris-presse, no 1101,‎ , p. 4 (lire en ligne).