Robert Arricau
Robert Arricau Cassiau est un militant occitaniste béarnais, du mouvement Anaram Au Patac.
Condamnation
Placé en détention provisoire pendant plus d'un an, il a été libéré le 23 juin 2006[1]. Lui et son frère, également en prison, sont accusés d'avoir participé à l'hébergement en France de membres de l'organisation séparatiste basque Euskadi ta Askatasuna (ETA).
La durée de sa détention provisoire, qui dura 571 jours, a révolté ceux qui l'ont considéré comme un « emprisonnement préventif », sans procès, dont l'évêque Jacques Gaillot et des associations culturelles et politiques (dont Ostau Bearnes et CNT). Un comité de soutien pour le respect de ses droits s'est organisé à Pau, qui a collecté des fonds et organisé de nombreuses manifestations. D'autres comités se sont montés à Paris et Toulouse.
L'enquête a été close en et Robert Arricau est renvoyé, avec trois autres prévenus (son frère Didier Arricau, Maryse Lavie et le chanteur Peio Serbielle) devant le tribunal correctionnel pour « appartenance à une association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste »[2].
L'affaire a été jugée en et les quatre accusés sont condamnés : 4 ans de prison, dont 42 mois avec sursis et 2 500 euros d’amende pour Maryse Lavie ; 3 ans de prison avec sursis et 2 500 euros d’amende pour son compagnon Didier Arricau  ; 5 ans de prison dont 4 avec sursis pour Robert Arricau  ; 5 ans de prison dont 42 mois avec sursis et 2 500 euros d’amende pour Peio Serbielle[3].
Notes et références
- (en) « Deux interpellations dans une enquête liée à l'ETA », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Goizeder TABERNA, « Ils pourraient être jugés quatorze ans plus tard », sur www.mediabask.eus, (consulté le )
- ALP, « ETA : le chanteur Peio Serbielle et ses co-accusés béarnais condamnés mais libres », Sud-Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- « Comité de soutien pour le respect des droits de Robert Arricau », sur libertat.ta.robert (consulté le )