Anaram Au Patac
Anaram Au Patac (AAP), en français « Nous irons au combat », est un ancien mouvement de la gauche révolutionnaire occitane. Il a participé à la fondation de l'ancien CROC (Corrent revolucionari occitan), puis a repris son existence lors de l'éclatement de celui-ci. Il a été intégré au mouvement Libertat en 2009.
Anaram Au Patac | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Fondation | 23 avril 1992 |
Disparition | 19 septembre 2009 |
Histoire
Il publiait la revue trimestrielle Har/Far, première parution no 0 en , la revista de l'Occità nia qui bolèga (« la revue de l'Occitanie qui bouge ») et tenait un local militant avec bar associatif au quartier du Hédas à Pau, la Tor deu Borrèu (la Tour du bourreau).
AAP s'exprimait souvent, en Béarn et ailleurs, par des graffitis et des affiches, le plus souvent en occitan. Dans les années 2000, le mouvement a pris position contre la guerre en Irak, contre la constitution européenne, contre le CPE (contrat première embauche) ou encore contre l'invasion du Liban par l'État d'Israël. AAP revendique également sa solidarité avec les peuples palestinien, basque, catalan, etc. et soutient activement le Comitat de sosten entaus drets de Robert Arricau (Comité de soutien pour les droits de Robert Arricau).
Anaram Au Patac est l'un des mouvements de la gauche révolutionnaire occitane. Elle a participé conjointement avec Hartera (Movement de la joenessa d'Occità nia), Combat d'Òc et autres militants, à l'appel à la refondation du mouvement de libération occitan. À l'issue de ces débats/réunions et du congrès de refondation le , le mouvement Libertat ! s'est créé. Cette création a provoqué la disparition d'Anaram Au Patac[1].
Notes et références
- « Communiqué d'Anaram Au Patac », Anaram Au Patac (consulté le )