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Rita Mount

Rita Mount nĂ©e le [2] Ă  MontrĂ©al et dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  MontrĂ©al est une artiste peintre canadienne.

Rita Mount
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  81 ans)
Montréal
Nationalité
Formation
Activité
Parentèle
Autres informations
Archives conservées par

Biographie

Lorsque Rita Mount naĂ®t en 1885 Ă  MontrĂ©al, son cousin Georges Delfosse, fils de MĂ©laine Delfausse et de JosĂ©phine Mount, de 16 ans plus âgĂ© qu’elle, est un artiste qui dĂ©bute Ă  l’Institut national des beaux-arts de Joseph Chabert et ensuite Ă  l’Art Association of Montreal1 avec William Brymner et Edmond Dyonnet.  Au tournant du siècle, celui-ci est suffisamment connu pour fonder Ă  MontrĂ©al la SociĂ©tĂ© canadienne de portraits et de tableaux Ă  l’huile ou l’Art national afin d'ĂŞtre capable de rĂ©pondre Ă  la demande. C’est donc sur ses traces et dès l’âge de 10 ans, que Rita Mount commence ses Ă©tudes artistiques. Elle est formĂ©e au dessin, en atelier et sur le motif, par son cousin qui enseigne Ă  plusieurs Ă©lèves Ă  l’époque dont Rodolphe Duguay et Narcisse Poirier. Elle se distingue lors des classes en plein air offertes l’étĂ© par Maurice Cullen et remporte une bourse de deux annĂ©es d’études Ă  l’Art Association of Montreal, une Ă©cole et un musĂ©e privĂ© fondĂ© en 1860 qui fut l’ancĂŞtre du musĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al. Elle y Ă©tudie avec William Brymner, qui dirige l'Ă©cole de 1886 Ă  1921. De nombreux artistes seront Ă©galement formĂ©s Ă  l'Art Association of Montreal : son cousin George Delfosse quelques annĂ©es avant Rita, mais aussi et surtout d’autres femmes artistes quĂ©bĂ©coises du dĂ©but du XXe siècle : Emily Coonan, Claire Fauteux, Mabel May, Helen McNicoll, Lilias Torrance Newton, Alice Nolin, Sarah Robertson, Anne Savage, la jeune Marian Dale Scott et Regina Seiden pour ne citer que celles dont l’œuvre est reprĂ©sentĂ©e dans les collections du musĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al.

Comme toutes celles et ceux qui envisageaient une carrière professionnelle au Québec à l'époque, cette première formation plutôt classique est complétée d’études et de séjours émancipateurs à l’étranger.

En 1910, Ă  25 ans, Rita Mount  Ă©tudie Ă  l’Atelier DelĂ©cluze[3] et au Cercle international des beaux-arts Ă  Paris ainsi qu'Ă  l’Art Students’ League Ă  New York avec Frank DuMond (1865-1951) un des plus influents peintre-enseignant impressionniste en AmĂ©rique au tournant du XXe siècle[4]. Elle prend aussi des cours de peinture de paysages avec John F. Carlson Ă  Woodstock, Ă©tat de New York. Après ses Ă©tudes, elle retourne au Canada et ouvre un studio Ă  MontrĂ©al.

À la recherche de paysages inspirants, elle effectue de nombreux voyages, explorant le continent, vers la côte du Pacifique (Banff en 1934, Victoria, le parc de Yellowstone et le Wyoming en 1937) puis du côté de l'Atlantique (Cap Breton, Nouvelle-Écosse mais aussi Gaspésie dans laquelle elle séjourne à plusieurs reprises). Elle acquiert de la notoriété pour ses marines qui font l’objet d’une exposition individuelle à l’Art Association en 1934.

Elle est membre associée de l’Académie royale des arts du Canada et de l’Independent Art Association.

Demeurant avec sa sœur Marie Mount sur l'avenue Outremont, elle décède le à l'Hôpital Général de Montréal après une courte maladie[5]. Elle est enterrée au Cimetière de Côte-des-neiges à Montréal.

Expositions

Dès l’âge de 18 ans, Mount expose régulièrement aux Salons de l’Art Association of Montreal et, à compter de 1910, à l’Académie royale des arts du Canada. En 1916-1917, elle présente ses œuvres à la bibliothèque Saint-Sulpice, avec Claire Fauteux et Berthe Lemoine.

Ses œuvres sont exposées dans diverses galeries d’art montréalaises (Continental Galleries, Watson Art Galleries, Klinkhoff Gallery et Morency Frères Ltee).

Elle participe également à plusieurs expositions au Canada (dont des expositions de l’Ontario Society of Artists) et à l’étranger dont :

  • en 1936, l’exposition Collection des peintures contemporaines canadiennes qui circule dans les pays du Commonwealth
  • en 1937, l’exposition du Couronnement, Ă  Londres
  • en 1939, l’exposition de la New York World’s Fair.

En 1943, une exposition au Musée de Québec est consacrée à ses tableaux représentant la péninsule gaspésienne et le Cap Breton. En 1958, elle organise une exposition de ses œuvres en compagnie de deux autres femmes artistes-peintres, Irene Shaver and Vivian Walker.

Conservation des Ĺ“uvres

Les œuvres de Rita Mount sont conservées au Musée des beaux-arts de Montréal, au Musée national des beaux-arts du Québec[6] et au Musée des beaux-arts du Canada. À sa mort en 1967, sa sœur confie ses archives à la Bibliothèque nationale du Québec. Ce fonds, qui comprend aussi des correspondances, constitue un des rares fonds illustrant la carrière d’une femme artiste-peintre au Québec.

Références

  1. « https://advitam.banq.qc.ca/notice/522710 » (consulté le )
  2. Femmes artistes du XXe siècle au Québec, (ISBN 978-2-551-19857-3), p. 245
  3. « Répertoire numérique du fonds Rita Mount », sur www.banq.qc.ca, (consulté le )
  4. Musée national des beaux-arts du Québec, Art moderne du Québec : guide de collection, MNBAQ, , 156 p. (ISBN 978-2-551-26326-4 et 2-551-26326-3, OCLC 1088606677, lire en ligne), p. 44-45
  5. « Avis de décès », La Presse,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  6. « Rita Mount | Collection MNBAQ », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

Liens externes

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