Ridha Ben Mosbah

Ben Mosbah obtient un diplôme d'ingénieur civil de l'École des mines de Paris en 1979[2] et un certificat en analyses de projets industriels de l'Institut de développement économique de la Banque mondiale en 1981[3]. Il entame sa carrière professionnelle en 1979 à la Banque de développement économique de Tunisie (BDET) en qualité d'analyste de projets industriels[3]. En 1984, il quitte ce poste et intègre la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) où il devient coordinateur de projets d'assistance technique et de restructuration industrielle[3]. De 1992 à 1998, il est directeur central de l'informatique et de l'organisation à la BDET[3].

Par la suite, il devient chargé de mission au cabinet du ministre de l'Industrie Moncef Ben Abdallah[2], poste qu'il occupe jusqu'en 2000[3]. Cette même année, il est nommé directeur général des stratégies industrielles au ministère de l'Industrie et de l'Énergie, poste qu'il occupe jusqu'en 2001[3]. Puis, succédant à Slim Tlatli[2], il devient directeur général du bureau de mise à niveau dans le même département, poste qu'il occupe de 2001 à 2004[3].

En novembre 2004, il est désigné secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des PME chargé de l'Énergie renouvelable et des Industries alimentaires[3] puis, en janvier 2007, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique chargé de la recherche scientifique et de la technologie[3]. Il quitte ce poste le 9 juin 2008, lorsqu'il est nommé PDG du Groupe chimique tunisien (GCT) et de la CPG[3].

Le 10 juin 2009, le président Zine el-Abidine Ben Ali le nomme ministre du Commerce et de l'Artisanat ; il succède ainsi à Ridha Touiti et se voit remplacé par Mohamed Fadhel Zrelli à la tête du GCT et de la CPG[2]. Il quitte le gouvernement lors du remaniement du 29 décembre 2010. En mars 2011, il est nommé PDG de la Société tunisienne de l'électricité et du gaz[4], poste qu'il occupe jusqu'en janvier 2013[5].

En septembre 2018, il est nommé ambassadeur de Tunisie en Belgique[6]. Le 16 janvier 2021, son nom est cité comme potentiel ministre de l'Industrie et des PME dans le cadre d'un remaniement ministériel[7].

Il est marié et père de trois enfants[3].

• Officier de l'ordre de la République[3].