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Richard J. Goldstone

Carrière

Nommé procureur au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et pour le Rwanda. Il fut nommé en 1991, par le président Frederik de Klerk, à la tête de la Commission Goldstone visant à prévenir les violences politiques tentant de torpiller les négociations sur le démantèlement de l’apartheid. Il a été juge de la cour suprême du Transvaal de 1980 à 1989 sous le régime d'apartheid sud-africain.

Rapport Goldstone

Désigné par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour établir un rapport sur l'opération militaire appelé Opération Plomb durci (2008), le juge Richard Goldstone a remis ses conclusions le jeudi dans un document désigné comme le « Rapport Goldstone » par les médias[1].

Deux ans plus tard, il revient sur les conclusions, et affirme que la commission d'enquête qu'il présidait « ne disposait pas assez d'éléments pour dire avec certitude qu’Israël a tué intentionnellement des civils. ». Il explique notamment ː

« Si j’avais su ce que je sais à présent, le rapport Goldstone aurait été un document différent. [...] Si les enquêtes publiées par l'Armée israélienne et reconnues dans le rapport du comité des Nations Unies ont établi la validité de certains incidents [...] impliquant des soldats individuellement, elles indiquent que les instructions officielles n'indiquaient pas de prendre des civils pour cibles intentionnelles[2]. »

Notes et références

  1. « Israël : Le choc du rapport Goldstone », blog Actualités du droit, 16 septembre 2009
  2. (en) « Reconsidering the Goldstone Report on Israel and war crimes », sur Washington Post,

Liens externes

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