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Ricardo Palma Salamanca

Ricardo Palma Salamanca, né le à Santiago (Chili), est un guérillero chilien, membre du Front patriotique Manuel Rodríguez, un groupe armé d'extrême-gauche opposé à la dictature d'Augusto Pinochet.

Ricardo Palma Salamanca
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Ricardo Alfonso Palma Salamanca
Pseudonymes
El Negro, Rafael
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Condamné pour

Biographie

Membre des Jeunesses communistes du Chili dès 1985, il est ensuite admis au sein des Milicias rodriguistas en 1986, puis du Front patriotique Manuel Rodríguez (FPMR), et prend part à plusieurs actions violentes.

Le , il participe à une tentative d'attentat contre Pinochet dans les environs de Santiago. En , il est impliqué dans l'assassinat du commandant Roberto Fuentes Morrison. Lorsque la dictature prend fin et que Patricio Aylwin est élu démocratiquement fin 1989, il refuse de déposer les armes. En , il participe à l'assassinat du colonel Luis Fontaine. En octobre de la même année, il assassine le sergent Víctor Valenzuela Montecinos, ancien garde du corps de Pinochet[1].

Le , il assassine le sénateur Jaime Guzmán (UDI), l'un des principaux idéologues de la dictature de Pinochet. En septembre de la même année, il fait partie du groupe qui enlève et séquestre Cristián Edwards, fils du propriétaire de El Mercurio[1].

Arrêté par la police le , il est accusé de l'enlèvement d'Edwards et de l'assassinat de Fontaine, Valenzuela et Guzmán. Au terme de son procès, il est condamné trois fois à la détention à perpétuité et une fois à 15 ans de prison[2].

Évasion et cavale

Le , Palma Salamanca et trois autres détenus (Pablo Muñoz Hoffmann, Mauricio Hernández Norambuena et Patricio Ortiz Montenegro) s'évadent de la prison de haute sécurité de Santiago dans laquelle ils sont incarcérés, grâce à l'intervention spectaculaire d'un hélicoptère. Il devient l'un des hommes les plus recherchés du Chili[2].

Après plus de 21 ans de clandestinité, pendant lesquelles il écrit deux livres (El gran rescate et Una larga cola de acero), il est arrêté le en France. Malgré la demande d'extradition formulée par le Chili, il obtient l'asile politique le de la même année[2].

Références

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