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Persicaria hydropiper

espĂšce de plantes

Renouée Poivre d'eau

Persicaria hydropiper (L.) Spach ou Persicaria hydropiper (L.) Delarbre[1], la Renouée poivre d'eau (basionyme Polygonum hydropiper L.) est une espÚce de plantes herbacées de la famille des Polygonacées qui pousse dans des zones humides, éventuellement semi-immergée dans les ruisseaux, les fossés inondés.

Son nom vient du goĂ»t fortement poivrĂ© des jeunes feuilles. Elle est utilisĂ©e au Bangladesh comme plante mĂ©dicinale [2] anti-hyperglycĂ©mique [3] et comme condiment au Japon oĂč elle est cultivĂ©e[4].

Description

Renouée Poivre d'eau

Caractéristiques

Données d'aprÚs : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.

Utilisation

Usage alimentaires

Elle est utilisée en cuisine japonaise sur les sashimi[5] et les amérindiens d'Amérique du nord utilisaient toutes les parties de cette plante comme condiment poivré (Au début du XXÚme siÚcle, ils l'appelaient "poivre indien")[6].

Usages médicinaux

La renouĂ©e poivre-d'eau Ă©tait utilisĂ©e contre les maux de tĂȘte par les amĂ©rindiens d'AmĂ©rique du Nord[7].

Dans le cadre des recherches contre le vieillissement, une publication (2017) comparant les effets de 73 fruits et légumes sur 3 modÚles de glycation classe la renouée poivre d'eau en seconde position pour ses effets anti-glycation, notamment à cause de la lutéine qu'elle contient[8].

Références

  1. « Taxonomy - GRIN-Global Web v 1.9.8.2 », sur npgsweb.ars-grin.gov (consulté le )
  2. Rahmatullah, M., Ferdausi, D., Mollik, A., Jahan, R., Chowdhury, M. H., & Haque, W. M. (2010). A survey of medicinal plants used by Kavirajes of Chalna area, Khulna district, Bangladesh. African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines, 7(2).
  3. (en) Arafat Rahman Oany, Al Ahad Siddikey, Mohammad Uzzal Hossain et Rafiad Islam, « A preliminary evaluation of cytotoxicity, antihyperglycemic and antinociceptive activity of Polygonum hydropiper L. ethanolic leaf extract », Clinical Phytoscience, vol. 2, no 1,‎ , p. 2 (ISSN , DOI , lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (ja) « おćˆșèș«ăźćè„‡ćœčïŒçŽ…ăŸă§ăŒç›źæŒ‡ă™æŽ»èșăźèˆžć°ă€€ă‚«ăƒç­’èŸČćœ’Â Â», ă—ă‚ƒă‹ă„ă‹ïŒ,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Â«Â ăƒ€ăƒŠă‚źă‚żăƒ‡Â Â», sur had0.big.ous.ac.jp (consultĂ© le )
  6. Jacques Rousseau et Marcel Raymond, Études ethnobotaniques quĂ©bĂ©coises, MontrĂ©al, Institut botanique, coll. « Contributions de l'Institut botanique de l'universitĂ© de MontrĂ©al » (no 55), , 154 p. (lire en ligne), chap. 1 (« Le folklore botanique de Gaughnawaga »), p. 26 .
  7. Rousseau, jacques (directeur du jardin botanique de MontrĂ©al) et Marcel, Raymond (jardin botanique de MontrĂ©al), 1945, "Le folklore botanique de Gaughnawaga" in Études ethnobotaniques quĂ©bĂ©coises ; Contributions de l'Institut botanique de l'UniversiĂ© de MontrĂ©al, n° 55 | URL= [1]
  8. (en) Wakako Takab et al., « Anti-glycative effect of vegetable and fruit extracts on multiple glycation models », Glycative Stress Research 2017; 4 (1): 071-079,‎ , p. 9 pages (ISSN , lire en ligne)

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Bibliographie

  • Fukuyama, Y., Sato, T., Miura, I., Asakawa, Y., & Takemoto, T. (1983). Hydropiperoside, a novel coumaryl glycoside from the root of Polygonum hydropiper. Phytochemistry, 22(2), 549-552 (rĂ©sumĂ©).
  • Lee, S. H., Kim, B., Oh, M. J., Yoon, J., Kim, H. Y., Lee, K. J., ... & Choi, K. Y. (2011). Persicaria hydropiper (L.) Spach and its Flavonoid Components, Isoquercitrin and Isorhamnetin, Activate the Wnt/ÎČ‐catenin Pathway and Inhibit Adipocyte Differentiation of 3T3‐L1 Cells. Phytotherapy Research, 25(11), 1629-1635 (rĂ©sumĂ©).
  • Starkenmann, C., Luca, L., Niclass, Y., Praz, E., & Roguet, D. (2006). Comparison of volatile constituents of Persicaria odorata (Lour.) Sojak (Polygonum odoratum Lour.) and Persicaria hydropiper L. Spach (Polygonum hydropiper L.). Journal of agricultural and food chemistry, 54(8)