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René Trégouët

René Trégouët, né le à Saint-Cosme-de-Vair dans la Sarthe, est un homme politique français, sénateur UMP du Rhône de 1986 à 2004.

René Trégouët
Fonctions
Sénateur 1986-2004
Gouvernement Cinquième République
Groupe politique RPR
UMP
Biographie
Nom de naissance René Trégouët
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Cosme-de-Vair
Nationalité Française
Profession homme politique

Biographie

René Trégouët fut conseiller général du Canton de Saint-Laurent-de-Chamousset (Rhône) de 1973 à 2004 et premier vice président du conseil général du Rhône pendant 14 ans.

Au Sénat, il était rapporteur spécial auprès de la Commission des Finances (Sénat) des budgets de la recherche, des nouvelles technologies et de l'espace[1].

Il présida, en 1993 la commission qui permit au gouvernement de créer la 5° chaine de télévision dite « Chaîne d'accès au savoir »[2].

En 1997, Alain Juppé, alors Premier Ministre, le désigna parlementaire en mission, pour analyser quelles seraient les conséquences sur la société française de la montée en puissance des nouvelles technologies[3] Au terme de sa mission, René Trégouët, publia, en 1998, un ouvrage intitulé Des pyramides du pouvoir aux réseaux de savoirs[4].

En 1998, il déposa, avec Pierre Laffite et Guy Cabanel, une proposition de loi sur le logiciel libre qui pour la première fois dans l'histoire parlementaire européenne fut amendée par les internautes[5].

Il fut, en 2000, le créateur du Groupe de prospective du Sénat. Ce groupe d'études répondit à l'attente de nombreux sénateurs, près de la moitié des sénateurs y avaient adhéré[6]. Ses colloques internationaux qui réunissaient plusieurs fois par an des chercheurs[7] pour imaginer le monde de demain.

An nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques dont il était membre, Il fut le rapporteur, avec le député Christian Cuvilliez, en date du 21 mars 2000, d'un rapport en vue de poursuivre et développer le programme du synchrotron de troisième génération SOLEIL sur le plateau de Sarclay, que le ministre de la recherche, Claude Allègre, avait décidé d'abandonner au grand émoi[8] de la communauté scientifique française. Ce rapport remarqué, auquel contribuèrent notamment le prix Nobel de physique 1992 Georges Charpak, le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux et le chimiste Guy Ourisson, alors président de l'Académie des sciences, ciblera les adversaires à combattre dans l'intérêt de la recherche française: «l'insuffisance du recrutement de jeunes chercheurs et le déficit de fonctionnement des laboratoires.» [9]

Son mandat s'est terminé le , il ne se représente pas.

René Trégouët a mis en doute en 2000 la pertinence du recours à l'Universal Mobile Telecommunications System[10]. Il édite et publie en ligne depuis 1998, sous couvert de l'Association ADIST déclarée d'intérêt général, une lettre hebdomadaire, gratuite et sans publicité, d'informations scientifiques et technologiques dénommée RTFlash.

René Trégouët fut élu en 1983 président du SIVOM de la Haute Brévenne (Rhône) qui était dirigé depuis 1973 par Joseph Vinay, maire de Sainte-Foy-l'Argentière et qui regroupait les 14 communes du canton de St Laurent de Chamousset. Cet établissement public de coopération intercommunale prit alors le nom de SIVOM du canton de St Laurent de Chamousset jusqu'en 1996 où il se transforma en Communauté de communes dans le cadre de la Loi d'orientation n° 92-125 du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale de la République, prenant par la suite (2004) la dénomination « Communauté de communes Chamousset-en-Lyonnais ».

En 1979, à la suite de la loi sur l'architecture du , le Département du Rhône décida la création du Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) du Rhône dont René Trégouët, en tant que représentant du Conseil général, fut le président élu de 1979 à 2004.

En 2005, René Trégouët est élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur par Jacques Chirac, Président de la République[11].

Détails des mandats et fonctions

Notes et références

Liens externes

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