René Le Hérissé
René Félix Le Hérissé, né le à Antrain (Ille-et-Vilaine) où il est mort le , est un homme politique français. Député (1886-1910), puis sénateur, il fut boulangiste, nationaliste et antidreyfusard. Il fut aussi l’un des plus ardents anticléricaux de la classe politique d’Ille-et-Vilaine.
René Le Hérissé | |
René Le Hérissé en 1913 | |
Fonctions | |
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Député d'Ille-et-Vilaine | |
– | |
Réélection | , , , , |
Groupe politique | Gauche républicaine Groupe boulangiste |
Sénateur d'Ille-et-Vilaine | |
– | |
Groupe politique | Gauche républicaine |
Maire d'Antrain | |
– | |
Prédécesseur | François Lepennetier |
Successeur | Henri Nicolle |
Maire d'Antrain | |
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Prédécesseur | Henri Nicolle |
Successeur | François de Guiton |
Maire d'Antrain | |
– | |
Réélection | , |
Prédécesseur | François de Guiton |
Successeur | Auguste Le Hérissé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Antrain |
Date de décès | |
Lieu de décès | Antrain |
Biographie
Militaire de formation, il sort de l'École militaire de Saint-Cyr en 1878 avec le grade de sous-lieutenant. En 1883, il est promu lieutenant au 24e régiment de dragons.
En 1886, alors qu'il s'apprête à être nommé capitaine, il abandonne la carrière militaire pour se consacrer à la politique. Riche propriétaire terrien, il est choisi comme candidat républicain lors de l'élection législative partielle organisée à la suite de la démission de Ferdinand Baston de La Riboisière. Il siège alors dans les rangs de la gauche radicale. Il est également élu conseiller général du canton d'Antrain cette même année. En 1887, bien qu'étant à 30 ans un des plus jeunes membres de la Chambre des députés, il entre au bureau de l'assemblée dont il devient secrétaire en 1888. Il en démissionne en octobre de la même année lors du conflit qui éclate entre les questeurs et les journalistes parlementaires. Il fait partie du front républicain national qui soutient le général Boulanger et conduit à sa première élection comme député de l'Aisne en . Son engagement boulangiste est également marqué par son poste de directeur politique du journal La Cocarde. Cela lui vaut cependant d'être révoqué un temps de son poste de maire d’Antrain[1].
La fin du boulangisme ne l'empêchera pas de poursuivre sa carrière politique en étant constamment réélu député jusqu'en 1910 avant de siéger au Sénat de 1913 à 1920. Maire d'Antrain pendant 17 ans (1908 à 1922). L'hôpital local d'Antrain porte son nom[2].
Mandats électoraux
- Sénateur
- 13/07/1913 - 10/01/1920 : sénateur d'Ille-et-Vilaine
- Député
- 14/02/1886 - 11/11/1889 : député d'Ille-et-Vilaine
- 22/09/1889 - 14/10/1893 : député d'Ille-et-Vilaine
- 20/08/1893 - 31/05/1898 : député d'Ille-et-Vilaine
- 08/05/1898 - 31/05/1902 : député d'Ille-et-Vilaine
- 27/04/1902 - 31/05/1906 : député d'Ille-et-Vilaine - Non inscrit
- 20/05/1906 - 31/05/1910 : député d'Ille-et-Vilaine - Gauche démocratique
- Conseiller général
- 1886 - 1889 : conseiller général d'Ille-et-Vilaine (élu dans le canton d'Antrain)
- Conseiller municipal / Maire
- 1888 - 1889 : maire d'Antrain
- 1889 - 1892 : conseiller municipal d'Antrain
- 1892 - 1894 : maire d'Antrain
- 1908 - 1922 : maire d'Antrain
Distinction
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Iconographie
- Portrait de M Le Hérissé, hst vers 1920 par Pierre Galle[4]
Bibliographie
- « René Le Hérissé », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- René Le Hérissé, Le cyclisme militaire, Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 54 p., in-16°
- Charles Duhemme (préf. René Le Hérissé), Le Général Boulanger et le parti républicain national, Paris, C. Blot, , 40 p., in-8°
- René Le Hérissé, Voyage au Dahomey et à la Côte d’Ivoire, Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 268 p., in-8° (lire en ligne)
Notes et références
- Adolphe Robert, Edgar Bourloton & Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français (1789-1899), vol. IV : LAV-PLA, Paris, Bourloton, , 640 p., in-8 (lire en ligne), p. 77
- Présentation de l'hôpital René Le Hérissé sur le site de la Fédération hospitalière de France
- « Cote LH/1566/49 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Ouest-Éclair du 25 septembre 1935, p.6.