René Étienne Henry Gayault de Boisbertrand
René Étienne Henry Gayault de Boisbertrand (né le à Bourges et mort le à Paris) est un militaire français, fils d'Étienne Henry Gayault de Vic, un des premiers français à rejoindre la Guerre d'indépendance des États-Unis.
Grade militaire | |
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Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 4 YD 3610)[2] |
Biographie
Il est lieutenant-colonel dans l'armée française, prévôt général de la maréchaussée du Berry en 1772. Persuadé par Pierre Penet et Jacques Barbeu-Dubourg[3] de rejoindre l'armée américaine et de transporter des cargaisons d'armes pour le Congrès américain, il obtient un congé de deux ans. Il va à Nantes, où il attend un bateau pendant plus de deux mois.
Il inspecte alors des armes fournies par Monthieu et La Tuillerie' (pseudonyme de l'entrepreneur de la Manufacture de Saint-Etienne) à Pierre Penet, dont certaines se trouvent être défectueuses. En , il navigue à bord de Hancock and Adams en compagnie de Joseph Coulaux, l'associé de Penet, qui convoie les armes. Le navire se fait arrêter par un convoi privé américain. Arrivés à New Bedford en tant que prisonnier, ils sont promptement libérés. Début novembre, ils sont reçus par le Congrès du Massachusetts et voyagent à Philadelphie aux frais du gouvernement, afin de rencontrer le Congrès des colonies insurgées.
Puis il rejoint l'armée du Général Lee dans le New Jersey, où presque immédiatement il est blessé et capturé en décembre 1776.
Emprisonné pendant deux mois à New York, il est envoyé en Angleterre et emprisonné à Forton. Il s'échappe en juillet 1778, et retourne en France. Il est chevalier de Saint Louis en 1788.
Notes et références
- Paris, État civil reconstitué, vue 39/51.
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Le 10 juin 1776, il écrit à Benjamin Franklin qu'il a engagé M. de Boisbertrand, jeune homme plein d'honneur, de courage et de zèle, qui en France a un brevet de lieutenant-colonel, mais qui ne demande rien. Thomas Balch indique qu'il n'a pas rencontré autre part les noms de ces officiers. Mais il indique que dans une autre correspondance que M. de Bois-Bertrand partit en juillet 1776, en emmenant à ses frais deux bas officiers d'une grande bravoure. Barbeu-Dubourg lui avait fait espérer le grade de colonel.