René-Louis Berclaz

Après avoir fait des études de sciences politiques à l'université de Lausanne, René-Louis Berclaz s'installe en 1995 à Châtel-Saint-Denis (canton de Fribourg)[1]. Elle devient également l'adresse de l'association et revue révisionniste Vérité et Justice que dirigent Berclaz[1] et Philippe Brennenstuhl[2].

En 1998, il brigue le poste de préfet de la Veveyse[3]. En 2000, il rédige et fait parvenir aux parlementaires fédéraux un « contre-rapport Bergier », revisitant à sa manière l'affaire des fonds juifs en déshérence (cela lui vaut une plainte de Patrice Mugny, alors conseiller national genevois)[3].

L'association Vérité & Justice est dissoute par la justice fribourgeoise en 2002[4]. Un an plus tard, René-Louis Berclaz est condamné à huit mois de prison pour discrimination raciale et calomnie par le Tribunal de la Veveyse[5]. Une nouvelle enquête est diligentée à son encontre pour publication révisionniste en été 2003 et René-Louis Berclaz quitte alors la Suisse[3]. Forte d'un mandat d'arrêt international, la justice le retrouve en Serbie, où il continue à publier un périodique[6]. Il se met à la disposition des autorités en se rendant à l'ambassade de Suisse à Budapest, puis purge sa peine de 10 mois de prison[4] - [7]. Il est libéré conditionnellement en 2005[8].

En août 2006, René-Louis Berclaz est interpellé en République de Serbie[6] et est arrêté en Roumanie en septembre de la même année où il fait l'objet d'une enquête, mais il est libéré en septembre 2007[1] - [9].

L'association Vérité & Justice a refait surface en 2005-2007[3] - [10] depuis la Suisse où Berclaz continue ses activités négationnistes[11] et fonde en 2012 son site internet La Sentinelle du Continent, incluant les Éditions de Cassandra[12].

Après le départ en maison de retraite de Gaston-Armand Amaudruz, René-Louis Berclaz prend en charge la direction et la rédaction du bulletin Courrier du Continent, fondé en 1946 par celui-ci[13].

Plus récemment, il s'est fait condamner en février 2018, peine étant confirmée par le Tribunal de Sierre le 9 novembre 2021 à 140 jours-amendes à 15 francs sans sursis pour avoir soutenu dans un article publié sur internet en 2017 que les chambres à gaz nazies étaient un « point fort controversé de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale »[14], l'appel étant rejeté le 10 mars 2023[15].

• Le Contre-rapport Bergier, Vérité & Justice, 2000, 60 p.
• Le Procès Amaudruz, janvier 2004, 3^e éd.
• Écrits de combat 1999-2005, publié à compte d'auteur, 1^er septembre 2006, 280 p.
• Le système bancaire est-il la cause des crises économiques?, 4 mai 2008, 23 p.

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