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Religion en Slovénie

La religion en Slovénie désigne ici une synthèse de l'état actuel (2020) des comportements religieux observables sur le territoire de l'actuelle Slovénie, dont la Constitution de 1991 stipule que la Slovénie n'a plus de religions d'État ni officielles : son article 41 précise que « la manifestation de la religion et des autres convictions est libre »[1].

Appartenances vers 2000

La religion en Slovénie peut être illustrée par ce tableau sur l'appartenance religieuse des citoyens Slovènes selon le recensement de la population de 1991 et 2002.

Religion 1991 (%) 2002 (%)
Catholique 71,6 57,8
Orthodoxe 2,4 2,3
Évangélique 0,7 0,8
Autres protestants 0,1 0,1
Autres chrétiens 0,1 0,1
Islam 1,5 2,4
JudaĂŻsme 0 0
Orientale 0 0,1
Autre 0 0
Agnostique 0
Croyants mais n'appartenant pas Ă  une religion 0,2 3,5
Non croyants, athées 4,4 10,1
Ne souhaitant pas répondre 4,2 15,7
Non connu 14,6 7,1
Source : Bureau des statistiques de la république de Slovénie, Recensement de la population, Maisons et Ménages, 2002.

Selon le sondage d'opinion de 1992, seulement 20 % des adultes slovènes croient en un « Dieu personnel » (39 % supplémentaires ont dit qu'ils croyaient en un « Dieu étant un esprit éthéré » ou un « Dieu étant une force de vie »).

En 1997 :

  • 24 % de la population Slovène croyaient en l'existence de Dieu sans aucun doute ;
  • 29 % des citoyens adultes croyaient en la RĂ©surrection ;
  • 37,5 % des Slovènes croyaient au paradis et 24 % Ă  l'enfer.

Pour environ la moitié des personnes répondant (51 %), elles se déclarent religieuses à leur manière, et seulement 18 % religieuses selon la doctrine de l'Église. Les résultats d'une étude internationale connue comme Aufbruch der Kirchen suggntère des conclusions similaires.

Utilisant ces informations, Niko Toš[2] démontre (avec une analyse extensive de 15 variables mesurant les trois dimensions de religiosité : orthodoxie, croyance en Dieu et croyance en la vie après la mort) que :

  • approximativement 1/5 (19 %) des Slovènes rĂ©pondent pratiquer une religiositĂ© d'Église,
  • 1/5 (21 %) pratiquent une religiositĂ© autonome,
  • 3/5 (60 %) ne sont pas religieux.

Une comparaison des sept pays d'Europe de l'Est et Centrale concernant ce sondage montre la Slovénie (avec la République tchèque et la Hongrie) au plus bas de l'échelle de la religiosité, avec la Pologne et la Croatie au plus haut. (Toš, 1999).

Repères en 2020

Dans ce pays d'environ 2 000 000 habitants (diasporas non comprises), en 2018, les dĂ©clarations de croyance se synthĂ©tisent ainsi[3] :

Controverses

De 2000 à 2003, les nouvelles communautés religieuses ont de grandes difficultés à s'enregistrer : le nouveau directeur du Bureau des communautés religieuses affirme que la loi ne lui permet pas d'enregistrer (de nouvelles communautés) sur des bases correctes. Au moins exprime-t-il ainsi le besoin de réaliser une nouvelle loi. En , la crise atteint son paroxysme. Le sujet est couvert, parmi d'autres organisations, par Forum 18[5]. Avec l'aide d'avocats, les communautés religieuses ont eu gain de cause, et les enregistrements ont recommencé[6].

Nouvelles régulations

La première mouture de la nouvelle loi est réalisée par le Pr Lovro Sturm (Chevalier de l'Ordre de Malte Militaire Souverain)[7], sans aucun débat conséquent. De nombreuses discussions, à la Tv, radio, journaux et une majorité de personnes contre cette loi, ont certes lieu. De nombreux articles ont été modifiés avant que le projet atteigne le parlement. Cette loi a été décrite par de nombreuses personnes comme pauvrement écrite, inapte à résoudre de nombreuses difficultés, et ouvrant différentes "boites de Pandore" qui sont pensées pour pouvoir aider plus tard les églises dominantes. Une loi alternative est proposée au parlement par MP Ales Gulic. Mais le gouvernement de Janes Jansa souhaitait absolument faire adopter sa loi, et en conséquence n'offre presque aucune chance à la proposition de Gulic, bien que les professionnels en aient trouvé le texte bien meilleur, spécialement plus en accord avec le principe de séparation entre l'Église et l'État, qui est inclus dans la constitution slovène. Un grand nombre d'articles sur ce sujet, clair et factuel, peuvent être trouvés sur le site internet d'une association Slovène appelée: "[8]".

Articles connexes

  • PersĂ©cutions anti-chrĂ©tiens dans le bloc de l'Est (1917-1990) (en)

Liens externes

Notes

  1. « Constitution de la République de Slovénie de 1991 », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le )
  2. Toš, Niko (1999): (Ne)religioznost Slovencev v primerjavi z drugimi srednje-in vzhodnoevropskimi narodi. In Podobe o cerkvi in religiji (na Slovenskem v 90-ih), édité par N. Toš, pp. 11-80. Ljubljana: FDV - IDV. / (Non)religiosité parmi les Slovènes en comparaison avec les autres nations d'Europe centrale. Dans "Église et Religion" (en Slovénie dans les années 90).
  3. (en) « Religions in Slovenia / PEW-GRF », sur globalreligiousfutures.org (consulté le ).
  4. « Www.starisloveni.com : : Stari Sloveni, Staroslovenska mitologija, religija i istorija », sur starisloveni.com (consulté le ).
  5. http://forum18.org/Archive.php?article_id=80 Slovenia: Pressure mounts on beleaguered senior religious official
  6. http://forum18.org/Archive.php?article_id=128 Slovenia: Registration breakthrough for minority faiths
  7. http://forum18.org/Archive.php?article_id=142 Slovenia: New religion bill will be neutral, drafter insists
  8. Vox Libera

Articles connexes

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