Relations entre la France et le Venezuela
Les relations entre la France et le Venezuela désignent les relations diplomatiques bilatérales s'exerçant entre, d'une part, la République française, État principalement européen, et de l'autre, la république bolivarienne du Venezuela, État d'Amérique du Sud.
Relations entre la France et le Venezuela | |
France Venezuela | |
Ambassades | |
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Ambassade du Venezuela en France | |
Adresse | Paris |
Ambassade de France au Venezuela | |
Adresse | Caracas |
Histoire
L'amitiĂ© franco-vĂ©nĂ©zuĂ©lienne s'est ralliĂ©e Ă la participation du gĂ©nĂ©ral vĂ©nĂ©zuĂ©lien Francisco Francisco de Miranda Ă la bataille de Valmy (1792), Ă l'expĂ©dition botanique française AimĂ© Bonpland au Venezuela (1799-1800) et au voyage du vĂ©nĂ©rable vĂ©nĂ©zuĂ©lien Simon Bolivar en ParĂs y Amiens entre 1801 et 1806.
Antonio Guzmán Blanco (1829-1899) était le plus "francophile" des présidents vénézuéliens. Il a stimulé la croissance économique de la nation de 1870 à 1887, date à laquelle il a fait son départ définitif vers son Paris bien-aimé. Il a toujours essayé de faire du Venezuela une France tropicale. L'une de ses réalisations urbanistiques a été la construction du premier pont de fer, Puente Hierro, à Caracas qui reliait le centre-ville au sud de la ville.
En 1939 le cabinet Prost, Lambert and Rotival a proposĂ© un plan monumental pour Caracas structurĂ© autour de l'avenue SimĂłn-BolĂvar, qui ne sera pas rĂ©alisĂ©.
Le Venezuela est la première Ă©tape du voyage de Charles de Gaulle en AmĂ©rique du Sud, un pĂ©riple de 32 000 km s'Ă©talant du 21 septembre au 16 octobre 1964 qui permet au prĂ©sident français de visiter dix pays sud-amĂ©ricains. Il atterrit Ă le 21 septembre 1964 Ă l'aĂ©roport MaiquetĂa qui dessert la capitale Caracas[1]. En rĂ©ponse Ă l'allocution de bienvenue du prĂ©sident vĂ©nĂ©zuelien RaĂşl Leoni, il dĂ©clare « Pour la première fois dans l'Histoire, un chef d'État français se rend officiellement en AmĂ©rique du Sud »[1]. Il se rend ensuite en cortège dans une dĂ©capotable Ă Caracas. Il s'y exprime devant les membres du Congrès de la RĂ©publique, Ă©voquant la figure de Francisco de Miranda, prĂ©curseur des mouvements d'indĂ©pendance des AmĂ©riques hispaniques, dont le nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile[2]. Il procède Ă un Ă©change de dĂ©corations avec son homologue vĂ©nĂ©zuelien, recevant de ses mains l'Ordre du LibĂ©rateur et poursuit son pĂ©riple vers la Colombie le 22 septembre dans l'après-midi[2].
Liens Ă©conomiques
Total SA est une multinationale française du secteur des hydrocarbures présente au Venezuela depuis 1950[3].
Les relations économiques entre la France et le Venezuela sont marquées par deux facteurs d'incertitude: les nationalisations, qui ont joué en la défaveur de Total[4] en , malgré une indemnisation[5], et l'instabilité politique[6] qui touche le pays depuis 2016[7]. Si les deux pays ont conclu un accord de promotion et de protection réciproque des investissements, le Venezuela s'est retiré du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements en 2012.
Échanges culturels
Le Venezuela accueille le lycée français de Caracas. On compte également un réseau d'Alliances françaises, une fête du cinéma français, de la gastronomie française, de la francophonie[6].
Une vision positive du régime politique du Venezuela règne dans certains milieux de la gauche française[8].
Voir aussi
Notes et références
- René Besnault, « Périple de l’Amérique du Sud d’un « Edecan » », Espoir, no 114,‎ (lire en ligne)
- (es) Kleybergel González, « 21 de septiembre de 1964: El héroe francés Charles de Gaulle visita Venezuela », Enterate24,‎ (lire en ligne)
- Total, « Total au Venezuela », sur total.com, (consulté le ).
- « AML - support.gale », sur www.accessmylibrary.com (consulté le ).
- « Total : Et statoil indemnisés pour le projet sincor au vénézuela », sur www.tradingsat.com (consulté le ).
- Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Relations bilatérales », sur France Diplomatie : : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
- « Comprendre la crise au Venezuela en dix dates », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Mélenchon et le Venezuela : l’inquiétant déni », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).