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Reichenowellidae

Les Reichenowellidae sont une famille de chromistes de l'embranchement des Ciliophora, de la classe des Heterotrichea et de l’ordre des Heterotrichida.

Reichenowellidae
Description de cette image, également commentée ci-après
Reichenowella nigricans Kahl, 1932

Famille

Reichenowellidae
Kahl (d), 1932

Étymologie

Le nom de la famille vient du genre type Reichenowella, donné par Kahl en hommage au protistologiste Eduard Reichenow (en).

Description

La famille

Les espèces des 2 genres de cette famille diffèrent de tous les autres Heterotriches en ce qu'elles n'ont pas de pharynx et pas de bouche reconnaissable de l'extérieur. Cette apparence, qui rappelle celle de certains pleurostomes, dont la bouche est une fente extrêmement fine, souvent visible uniquement quand l’organisme mange, est très inhabituelle chez un hétérotriche.

D'ailleurs, quand il décrivit l'espèce Balantidiopsis muscicola (première espèce à avoir été décrite dans cette famille), le protistologue français E. Penard écrivit « il ne m'a pas été possible d'arriver à une compréhension définitive de l'appareil buccal. »[1].

La zone apicale est typique : elle commence sur une pente ventrale antérieure et s'étend ventralement chez Balantidioides, tandis que chez Reichenowella elle est se limite à un simple contrefort[2].

L'espèce Reichenowella nigricans

L'espèce type Reichenowella nigricans de une taille de 200 Ă  250 ÎĽm, est mince comme un cilĂ© de la famille des Spathidiidae. La partie antĂ©rieure de la cellule prĂ©sente 7 Ă  8 membranelles, 3 Ă  4 membranelles lĂ©gèrement courbĂ©es se dressant dans cette zone. La bouche n’est pas visible mĂŞme en exerçant une forte pression sur l’organisme (que l'infusoire tolère bien) ; c’est probablement une fente près de la apicale. Des stries moyennement larges (environ 12 rangs) sont observĂ©es de chaque cĂ´tĂ© de la cellule ; elles sont densĂ©ment ciliĂ©es et de longueur moyenne. Striation du pĂ©ristome se compose de 6 Ă  8 rangĂ©es perlĂ©es Entoplasme est noirâtre du fait de l'existence de rĂ©serve graisseuse ovale brillante (paraglycogène ?), hyaline uniquement dans le pĂ©ristome. Macronoyau long, tortueux. On note 2 Ă  3 micronoyaux ; une vacuole terminale contractile, avec canaux latĂ©raux.

L'organisme nage en rotation légèrement tordue, semblable au genre Spathidium[2].

Distribution

Kahl a récolté Reichenowella nigricans dans des sédiments sapropels près de Hambourg, et dans un fossé de sédiments sapropels légèrement salés près de Oldesloe (land de Schleswig-Holstein[2].

Liste des genres

Selon GBIF (4 février 2023)[3] :

  • Balantidioides Penard, 1930
  • Reichenowella Kahl, 1932

Systématique

Le nom correct de ce taxon est Reichenowellidae Kahl, 1932[3].

Liens externes

Références

  1. E. Penard. Études sur les infusoires d'eau douce. — Georg & Cie, Geneve, 1922https://ia600704.us.archive.org/33/items/etudessurlesinfu00pena/etudessurlesinfu00pena.pdf lire en ligne]
  2. (de)[PDF] Alfred Kahl. Urtiere oder Protozoa I: Wimpertiere oder Ciliata -- Volume III Spirotricha, 1932, page 435 : lire en ligne.
  3. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 4 février 2023
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