Raymond Persin
Raymond Persin, né le à Carvin et mort le à Paris, est un avocat, sculpteur et médailleur français.
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(Ă 63 ans) 5e arrondissement de Paris |
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La France veille (d) |
Biographie
Raymond Persin est né en 1870 dans le Pas-de-Calais. Il est le fils du receveur des finances de Paris, Édouard Persin. Il étudie d’abord au lycée Michelet de Vanves puis poursuit des études de droit.
En 1905, il se marie avec Madeleine Muleur, fille d’un industriel. Ils auront une fille unique, Colette.
En qualité d'avocat au barreau de Paris, il plaide à la cour d'appel et est un temps le collaborateur du bâtonnier et membre de l'Académie française maître Henri-Robert[1]. En 1905, il se fait remarquer pour la première fois par les milieux artistiques en défendant, contre le chanteur lyrique et professeur Gandubert[2], la pudeur d'une chanteuse qui refusait de paraître en maillot dans Faust.
Élève d'Auguste Carli[3], il poursuit parallèlement une carrière de sculpteur.
Membre de la Société des artistes français[3] il expose régulièrement ses médailles au Salon de Paris entre 1909 et 1924 (mention honorable en 1920[4]) : Madame Édouard Persin, Le Bâtonnier Labori, Eugène Durand, Enfance, Recueillement, Alfred Mézières de l'Académie Française, Camille Mulleur, Pierre Nivert, Le Bâtonnier Léon Devin ou encore Henri-Robert.
Le , en présence du président de la République Raymond Poincaré, est inauguré le Monument aux avocats morts pour la patrie un bas-relief en bronze de Raymond Persin dans la grande salle de la bibliothèque des avocats du palais de justice de Paris. Ce monument figure une femme debout, une palme de laurier dans la main.
En 1928, il est l'auteur du Monument aux morts de la Première Guerre mondiale de Thomery (Seine-et-Marne) qui sera détruit par le froid de l'hiver 1942. Le modèle de cette sculpture intitulée La France veille avait été exposé au Salon des artistes français de 1924.
Distinctions
- Officier de l'Instruction publique[3].
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur[3].
- Président de l'Association des anciens élèves du lycée Michelet de Vanves.
- Membre du Comité du Palais littéraire[5].
- Monument aux avocats morts pour la patrie (1919), bas-relief en bronze, palais de justice de Paris.
- Monument aux morts de Thomery (1928). Ĺ’uvre disparue.
- Le bâtonnier Léon Devin, plaquette en bronze.
- Camille Muleur, plaquette en bronze.
Notes et références
- « Figaro : journal non politique », (consulté le ).
- « Gandubert », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le ).
- E. Benezit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs - tome 10, GrĂĽnd, (lire en ligne), p. 778.
- Société des artistes français Auteur du texte, « Compte-rendu des travaux de la Société des artistes français », (consulté le ).
- Paris-municipal : défense des droits de Paris : rédacteur en chef : Henri Lebon, s.n., (lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit