Raymond Couder
Raymond Couder, né le et mort le , est un homme politique français.
Raymond Couder | |
Fonctions | |
---|---|
Député de l'Orne | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alençon |
Date de décès | |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine |
Nationalité | Française |
Biographie
Fils d'un médecin d'Alençon, Raymond Couder suit les traces de son père et s'inscrit en médecine à Paris. Diplômé en pédiatrie, il revient dans l'Orne et s'y installe. Il crée notamment de service de pédiatrie et le centre des prématurés de l'hôpital d'Alençon.
Mobilisé comme médecin militaire au début de la seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier. Libéré et de retour en France en , il ne fait pas mystère de son opposition au régime de Vichy, ce qui lui vaut d'être inquiété par les autorités d'occupation, à tel point qu'il quitte l'Orne pour s'installer chez des parents, dans le Périgord, à l'automne 1942.
A la Libération, il revient dans l'Orne et se présente sur la liste du MRP, menée par Louis Terrenoire, pour l'élection de la première assemblée constituante. Placé en seconde position, il est élu député.
A l'assemblée, il s'intéresse au statut des étudiants en médecine appelés sous les drapeaux et à la réforme des études pharmaceutiques. Il suit aussi de près la rédaction du projet de constitution, réclamant un délai plus raisonnable entre le dépôt des projets et leur examen par l'assemblée. Finalement, cependant, il s'exprime, comme les autres députés MRP, contre le projet adopté, qui est rejeté par le référendum du .
En juin de cette année, il se représente sur la liste menée par Terrenoire, mais accepte de ne figurer qu'en troisième position, ce qui ne lui laisse aucune chance d'être réélu.
Président départemental du MRP pendant toute la Quatrième République, il ne brigue plus sérieusement de mandat. Ainsi, en 1956, il figure cependant de nouveau sur la liste du MRP, mais toujours en troisième position, et donc sans succès.
Son engagement politique prend fin avec le retour de Charles de Gaulle au pouvoir, qu'il n'accepte pas, au contraire de son parti qui le soutient. Il démissionne donc du MRP en 1958.