Raymond Charpentier
Raymond Charpentier est un chef d'orchestre, compositeur et critique musical français. Né à Chartres le 14 août 1880, mort à Paris le 27 décembre 1960, il est également rédacteur en chef de Comoedia et fondateur de Chantecler. Il dirige de 1921 à 1944 l'orchestre de la Comédie-Française.
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(Ă 80 ans) 17e arrondissement de Paris |
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Biographie
Charpentier suit l'enseignement d'André Gedalge.
Amené à composer, il est également critique au sein de Comoedia, journal qu'il dirige jusqu'à la fin de sa vie, comme la Semaine musicale.
Il Ă©pouse Caroline Alice Morhange (1883-1984), 1er prix d'harmonie (1907) du Conservatoire national de Paris[1].
Sa nécrologie dans Le Monde, le 29 décembre 1960[2], insiste sur la fondation de la section de discographie à la Radiodiffusion française.
Chef d'orchestre
Raymond Charpentier dirige l'Orchestre de la Comédie-Française en 1922 avec Le Mariage forcé de Molière. Puis en 1939, il est amené à présenter La Folle Journée ou le Mariage de Figaro de Beaumarchais mis en scène par Charles Dullin. 2 ans plus tard, c'est au tour du grand drame d'Hugo Lucrèce Borgia, mis en scène par Emile Fabre. Toujours en temps de guerre, Charpentier est à la baguette en 1942 du Barbier de Séville, mis en scène de Pierre Dux[3].
Parenté
Sa belle-sœur est Hélène Jourdan-Morhange, violoniste et critique musical.
Ĺ’uvre
Création d'une pièce de circonstance par le Quatuor Marie-Louise Casadesus le 18 juin 1925 dans la salle des fêtes de Comoedia. L'œuvre (pour quatuor de harpes et timbale) en si Majeur est composée à l'occasion de la remise des insignes de chevalier de la Légion d'honneur de Serge Koussevitzky.
- Chant, quatuor Ă cordes et piano
- Deux poèmes de Baudelaire : Causerie (en si Majeur), Semper eadem (en ut # mineur) composés en 1910, publiés à Paris chez Maurice Senart en 1925
- 3 poèmes du XVIe siècle (Pierre de Ronsard, Olivier de Magny et Étienne Pasquier) composés en 1919 et publiés à Paris chez Rouart, Lerolle & Cie.
- Quintette pour instrument à vent (flûte, hautbois, clarinette, basson et cor)
- Sonate pour alto et piano exécutée par Marie-Thérèse Chailley et Nicole Rolet à la Société Nationale de Musique[4]
Notes et références
- Anne Bongran, Le Conservatoire national de musique et de déclamation 1900-1930, Paris, Vrin, , p 556
- R. D, « Mort du compositeur Raymond Charpentier », Le Monde,‎ (lire en ligne )
- « Raymond Charpentier », sur Les Archives du spectcale.net, (consulté le )
- « Qui est Raymond Charpentier ? », sur Bruit Blanc, (consulté le )
Liens externes
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