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Raymond Augros

Raymond Augros, né le à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), mort le à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Raymond Augros
Raymond Augros

Naissance
Chalon-sur-SaĂ´ne (SaĂ´ne-et-Loire)
DĂ©cès (Ă  74 ans)
Chalon-sur-SaĂ´ne (SaĂ´ne-et-Loire)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Artillerie
Grade Colonel
Années de service 1767 �1815
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

États de service

Il entre en service le , comme soldat au régiment de Lyonnais, et il quitte ce corps le par congé absolu. Il reprend du service le , comme soldat au régiment d’artillerie d’Auxonne, et il obtient son congé le .

Le , il est élu capitaine au 2e bataillon des fédérés nationaux, au camp de Soissons. Il fait les campagnes de 1792, en Champagne, en Belgique et en Hollande au sein de l�a href="Arm%C3%A9e_du_Nord_(1791).html" title="Armée du Nord (1791)">armée du Nord, et le , il prend le commandement d’un détachement de son bataillon, que l’on envoie en poste en Vendée. Le , il est nommé chef du 13e bataillon d’élite de la formation d’Orléans, devenu par embrigadement 6e demi-brigade d’infanterie de l�a href="Arm%C3%A9e_de_l%E2%80%99Ouest.html" title="Armée de l’Ouest">armée de l’Ouest le , et devient le jour même chef de brigade de cette formation.

Le , il est envoyé à l�a href="Arm%C3%A9e_d%E2%80%99Italie.html" title="Armée d’Italie">armée d’Italie. Arrivé à Gap mi-juillet avec sa demi-brigade, celle-ci reçoit le , sa dénomination définitive de 6e demi-brigade de ligne par suite de l’amalgame avec la 196e et plusieurs autres bataillons, et Augros étant le moins ancien chef de brigade du nouveau corps, est placé à la suite. Après le siège de Mantoue, il prend le commandement d’une colonne avec laquelle, il se trouve aux affaires de Brescia, Salo, Desenzano et au siège de Vérone. Le , il reçoit le commandement de la place de Lonato, et le , celui de la place de Tortone. Lors de la retraite de l’armée française d’Italie en , il est envoyé à Grenoble, où, 24 heures après son arrivée dans cette ville, on lui confie le soin d’escorter les otages piémontais jusqu’�Dijon. Chargé de l’organisation des bataillons auxiliaires du département de Saône-et-Loire fin 1799, il remplit sa mission et vient ensuite à Paris. Le , il part pour rejoindre sa demi-brigade à l�a href="Arm%C3%A9e_des_c%C3%B4tes_de_l%E2%80%99Oc%C3%A9an.html" title="Armée des côtes de l’Océan">armée des côtes de l’Océan, et il passe ensuite à l’armée de réserve à Dijon. Un arrêté des consuls en date du , le renvoie dans ses foyers comme officier à la suite avec traitement de réforme.

Il reprend du service le , avec le grade de colonel adjudant de côte de la direction d’artillerie de Saint-Omer, et il est fait membre et officier de la Légion d’honneur le . Le gouvernement ayant licencié le corps des garde-côtes au mois de , il est obligé de solliciter sa mise à la retraite, qu’il obtient le .

Il meurt le , Ă  Chalon-sur-SaĂ´ne.

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 482.
  • « Cote LH/75/52 », base LĂ©onore, ministère français de la Culture
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de NapolĂ©on, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 53
  • Jean Landrieux, MĂ©moires de l'adjudant-gĂ©nĂ©ral Jean Landrieux : chef d'Ă©tat-major de la cavalerie de l'armĂ©e d'Italie chargĂ© du bureau secret, 1795-1797, A. Savine, , p. 239.
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