Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France
Le Rassemblement pour l'indépendance de la France (RIF) est un parti politique souverainiste présidé par Alain Bournazel (élu président en [1]), créé en 2003[2]. Ce mouvement fait partie de TEAM, une association eurosceptique. Membre du parti, Paul-Marie Coûteaux a été élu député européen dans la région Île-de-France, sur la liste du MPF de Philippe de Villiers, lors des élections européennes de 2004.
Fondation | |
---|---|
Dissolution | |
Fusionné dans |
Sigle |
RIF |
---|---|
Type | |
Pays |
Idéologie | |
---|---|
Positionnement |
Historique
La création du RIF résulte de la Convention nationale pour l’unité des mouvements souverainistes qui se tient le : il réunit l’Entente souverainiste de Paul-Marie Coûteaux, les États généraux de la souveraineté nationale de Jean-Paul Bled et Alain Bournazel, l’Association pour une candidature souverainiste unique de Geneviève Blache[3] - [4]. En mettant de côté leurs différences et leurs divergences, afin de se réunir sur l'essentiel, à savoir l'indépendance nationale à laquelle chacun de ces mouvements aspire.
Le , le RIF annonce trois têtes de listes aux élections européennes : Paul-Marie Coûteaux en Île-de-France, Roland Hureaux en Sud-Ouest et Alain Bournazel en Massif central-Centre[5] qui renoncent finalement à se présenter.
Paul-Marie Coûteaux crée en un nouveau parti, le SIEL, pour soutenir la candidature de Marine Le Pen à l'élection présidentielle française de 2012[6]. Le président est Alain Bournazel, et le vice-président Yvan Blot. D'après un site du Front national, le plus souvent, les adhérents du SIEL viennent directement du RIF[7].
Organe de presse
Mensuel créé en , L'Indépendance fait office de journal pour le mouvement. Il tire en 2006 à 20 000 exemplaires et compte quelque 5 000 abonnés. Paul-Marie Coûteaux en est le directeur de la publication[8].
Adhérents
Le RIF compte environ 1 000 adhérents en 2006[8].
Positionnement
Philippe Boulanger relève que le RIF est créé « dans des cercles intellectuels français plutôt marqués à droite et inspirés par le gaullisme »[8]. Il souligne les distinctions entre le RIF et le Mouvement pour la France (MPF) : « d’une part, le MPF souhaite être le point de fixation souverainiste à droite, dans le cadre d’une hypothétique alliance avec l’UMP, alors que le RIF tient à son indépendance et à son rôle de pont entre la droite et la gauche ; la souveraineté n’est pas le pilier exclusif du positionnement politique du MPF, qui s’appuie aussi sur des considérations morales et religieuses, et dont l’ancrage géographique est presque exclusivement vendéen »[8].
Notes et références
- « Alain Bournazel succède à Paul-Marie Coûteaux à la présidence du RIF », sur r-i-f.org, (consulté le )
- Laurent de Boissieu, « Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France (RIF) », sur france-politique.fr (consulté le ).
- Christophe Le Dréau, « L’Alliance pour la souveraineté de la France et l’émergence du militantisme souverainiste (1997-2002) », Cahiers de l'IRICE, vol. 4, no 2, , p. 129-146 (DOI 10.3917/lci.004.0129, lire en ligne)
- Description du mouvement, sur le site du RIF
- Le Monde du 22 avril 2009, p. 11
- Paul-Marie Coûteaux : le-Siel, pour un rassemblement des-gaullistes, des souverainistes et des républicains orphelins, vidéo sur DailyMotion
- Le SIEL réuni en congrès fondateur sur le site du Front national de Loire-Atlantique, 12 avril 2012
- Philippe Boulanger, « Le souverainisme, arrière-garde nostalgique du gaullisme ? », Le Banquet, no 23, (lire en ligne, consulté le )