Raphaël Briard
Raphaël Briard (Dives-sur-Mer, - Fréjus, ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Sous-officier des troupes coloniales, il décide, en 1940, de se rallier à la France libre et participe, au sein de la 2e division blindée, aux combats d'Afrique, à la libération de la France et à l'invasion de l'Allemagne.
Raphaël Briard | |
Naissance | Dives-sur-Mer (Calvados) |
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Décès | Fréjus (Var) |
Origine | France |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
Arme | Infanterie |
Grade | Capitaine |
Années de service | 1933 – 1958 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre TOE |
Biographie
Jeunesse et engagement
Raphaël Briard naît le à Dives-sur-Mer dans le Calvados d'un père maçon[1]. Il s'engage dans l'armée en 1933 au profit des troupes coloniales. Envoyé en Afrique, il sert comme méhariste dans les unités sahariennes françaises[2].
Seconde Guerre mondiale
Au moment de l'armistice du 22 juin 1940, il est en poste à Fort-Lamy au Tchad dans les rangs du groupe nomade du Borkou avec le grade de sergent-chef[3]. Ayant entendu l'appel du général de Gaulle, il décide de poursuivre la lutte et rejoint le Nigeria, colonie britannique, avec plusieurs camarades[1]. Affecté pendant un mois au Nigeria Regiment de l'armée britannique, il s'engage ensuite dans les forces françaises libres et est transféré au Bataillon de marche no 4 avec lequel il participe au ralliement du Cameroun et à la campagne du Gabon[2]. Il est ensuite muté au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) avec lequel il participe à la bataille de Koufra durant laquelle il est sérieusement blessé par balle le [3]. Promu adjudant pendant sa convalescence, il retrouve son unité en avril[3]. Il prend part, de à , aux campagnes du Fezzan et de Tripolitaine[1].
Il participe, de à , à la campagne de Tunisie à l'issue de laquelle il est promu adjudant-chef[1]. À l'été 1943, lors de la formation de la 2e division blindée (2e DB) à laquelle il est subordonné, le RTST devient régiment de marche du Tchad au sein duquel Raphaël Briard est affecté au 1er bataillon[2]. Transféré en Angleterre en , il débarque en août sur les plages de sa Normandie natale[3]. Il participe dès lors au parcours de la 2e DB, de la bataille de Normandie à l'invasion de l'Allemagne en passant par la libération de Paris et la campagne d'Alsace[2]. Promu sous-lieutenant, il connaît la fin de la guerre à Berchtesgaden[1].
Après-guerre
Poursuivant sa carrière militaire, il participe à la guerre d'Indochine avant de prendre sa retraite en 1958 avec le grade de capitaine[2]. Il devient alors directeur régional d'une société technico-commerciale[3].
Raphaël Briard meurt le à Fréjus et est inhumé à Saint-Raphaël[1].
DĂ©corations
Références
- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN 2-221-09997-4).
- François Broche, L'épopée de la France libre : 1940-1946, Paris, Pygmalion, , 649 p. (ISBN 2-85704-633-2).