Raimundo Ongaro
Raimundo Ongaro (né le à Mar del Plata et mort le à Los Polvorines (Grand Buenos Aires)[1]) est un dirigeant syndical argentin, Secrétaire général du syndicat des travailleurs graphiques.
Raimundo Ongaro | |
Raimundo Ongaro en 1968. | |
Fonctions | |
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Secrétaire général du syndicat des travailleurs argentins | |
â (4 ans) |
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Prédécesseur | Création |
Successeur | Dissolution |
Biographie | |
Nom de naissance | Raimundo José Ongaro |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mar del Plata (Argentine) |
Date de décÚs | |
Lieu de décÚs | Los Polvorines (Argentine) |
Nationalité | Argentine |
Profession | Activisme populaire Dirigeant syndical |
Religion | Athée |
Biographie
Militantisme sous la dictature de Juan Carlos OnganĂa
FondĂ© en 1968, durant la dictature de Juan Carlos OnganĂa, la ConfederaciĂłn general del Trabajo de los Argentinos (CGTA), prĂ©sentĂ©e comme une alternative aux factions participatives â Ă la tĂȘte desquelles se trouvait Augusto Timoteo Vandor, qui Ă©tait disposĂ© Ă nĂ©gocier avec le gouvernement mĂȘme aprĂšs la rĂ©pression violente de la grĂšve gĂ©nĂ©rale de et les 62 organizaciones, Ă la tĂȘte desquels se trouvait JosĂ© Ignacio Rucci. La CGTA adopta un profil plus radical, dĂ©nonçant la bureaucratisation qui empĂȘche la rĂ©alisation des objectifs syndicaux.
MĂȘme si plusieurs adeptes du pĂ©ronisme, en particulier Rucci, ont accusĂ© Ongaro de trotskisme, son action au sein de la CGTA fut reprĂ©sentative de la rĂ©volution du pĂ©ronisme, dans la ligne inaugurĂ©e par John William Cooke.
Ongaro soutint le mouvement du Cordobazo, entre le 28 et le . Le 30 juin de la mĂȘme annĂ©e, peu aprĂšs la mort de Vandor, il fut incarcĂ©rĂ© par le gouvernement militaire au mĂȘme titre que AgustĂn Tosco et Elpidio Torres, principales figures du Cordobazo. Ă sa sortie, il fonda le mouvement Peronismo de Base.
Apparition de la Triple A
Les 15 et , s'est déroulée la derniÚre réunion de la CGTA. L'opposition à la ligne droite du péronisme, représentée par José López Rega, envoyÚrent de nouveau Raimundo Ongaro en prison en 1975. En détention, il reçut une nouvelle lui indiquant que sont fils Alfredo Måximo avait été assassiné par la Triple A.
à la suite d'autres actions ratées contre des membres de sa famille, il partit en exil jusqu'au retour de la démocratie.
Retour de la démocratie
Avec le retour de la démocratie en 1983, il reprit son activité syndicale.
Il reçut des critiques sĂ©vĂšres pour son soutien Ă Carlos SaĂșl Menem lors des Ă©lections prĂ©sidentielles de 1989. La mĂȘme annĂ©e, il s'est prononcĂ© contre la « marche contre le pardon Ă la junte militaire », ce qui entraĂźna des critiques des organismes de droits de l'homme.
Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en espagnol intitulĂ© « Raimundo Ongaro » (voir la liste des auteurs).
- (es) « MuriĂł Raimundo Ongaro, Ășltimo referente del sindicalismo peronista combativo », sur EL PAĂS, (consultĂ© le ).
Compléments
Bibliographie
- (es) Carlos Arbelos et Alfredo Roca, EVITA. No me llaméis fascista derecho de réplica, Buenos Aires, El Cid Editor. SAE, , 158 p. (ISBN 978-84-85745-33-3)
- (es) MartĂn CaparrĂłs, La voluntad. Una historia de la militancia revolucionaria en la Argentina 1966-1978, Buenos Aires, Ediciones Booket, (ISBN 978-987-580-071-7)
- (es) Daniel de Santis, Entre tupas y perros, Buenos Aires, R y R, , 159 p. (ISBN 987-22222-7-4)