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railML

railML (anglais : Railway Markup Language) est un format d'échange de données ouvert, basé sur XML, pour l'interopérabilité des données des applications ferroviaires.

railML
Railway Markup Language
Caractéristiques
Extensions
.railml, .railmlx
Type MIME
application/xml, text/xml, application/zip
Développé par
railML.org
Version initiale
Basé sur
Norme
Spécification
Site web

Introduction / DĂ©finition

railML (langage de balisage ferroviaire) est un format d’échange standard utilisant la syntaxe XML pour la description de donnĂ©es relatives au transport ferroviaire. railML permet les transferts internes et externes d’information entre programmes informatiques du domaine ferroviaire. railML est dĂ©veloppĂ© dans le « railML consortium » de railML.org. Il s’agit d’un format d’échange open source sous licence creative commons. Une inscription sur le site railML est obligatoire pour pouvoir tĂ©lĂ©charger les schĂ©mas railML. Le modĂšle du langage railML est l’UML et la documentation est en anglais.

Raison d'ĂȘtre

Avantage d'un format d'Ă©change universel

Le nombre d'applications informatiques traitant de tel ou tel aspect de l'exploitation ferroviaire va croissant, les solutions Ă©tant aussi nombreuses que les compagnies ferroviaires. Cela rend difficile leur interconnexion, y compris parfois au sein de la mĂȘme entreprise[1]. Les Ă©changes de donnĂ©es ayant trait Ă  l'exploitation, la gestion des sillons, la simulation ou la planification de l'infrastructure, nĂ©cessite des manipulations, ou bien le dĂ©veloppement de convertisseurs, avec les coĂ»ts et les pertes de temps que cela entraĂźne[2]. Si n applications sont supposĂ©es Ă©changer des donnĂ©es, avec un convertisseur dĂ©diĂ© Ă  chaque paire d'applications, il faudrait en principe convertisseurs, c'est-Ă -dire un seul quand n=2, mais 10 quand n=5, d'oĂč un accroissement des coĂ»ts bien plus que proportionnel[1].

Ce problĂšme peut ĂȘtre attĂ©nuĂ© en crĂ©ant un format d'Ă©change, unique et universel, ce qui implique qu'il soit adaptĂ© Ă  tous les besoins dans le domaine de l'exploitation ferroviaire. En ce cas, le nombre d'interfaces Ă  dĂ©velopper se rĂ©duit Ă  n, soit une par application.

railML vise à mettre à disposition des utilisateurs un format de fichier public, gratuit, auto-descripteur, aussi simple que possible, et proche de standards existants[2]. Le principe adopté est de servir les processus d'échanges de données entre le chemins de fer, les industriels et les autorités concernées, plutÎt que de décrire intégralement le systÚme ferroviaire.

Historique

railML a Ă©tĂ© fondĂ© dĂ©but 2002 par l’institut Fraunhofer-IVI (Verkehrs und Infrastruktursysteme ; Institut pour les systĂšmes de transport et d'infrastructure) de Dresde (Allemagne) et l’universitĂ© ETH de Zurich (Suisse) en raison de difficultĂ©s chronique pour connecter diffĂ©rents programmes informatiques dans le domaine ferroviaire. L'Ă©change de donnĂ©es pour les concepts d'exploitation, la gestion de sillons, la simulation ou la planification d'infrastructure, etc. prenait beaucoup de temps et n'Ă©tait possible qu'avec de nombreuses interfaces spĂ©cialement dĂ©veloppĂ©es. Cela posait des problĂšmes de coĂ»ts pour les entreprises ferroviaires[2]. railML essaie de mettre Ă  disposition un format facile Ă  utiliser, auto-descriptif, proche des standards existants. railML est modifiĂ© et adaptĂ© aux besoins des gestionnaires d’infrastructure (GI) et des entreprises ferroviaires (EF) dans le cadre de discussions. Jusqu'Ă  prĂ©sent, la version 1.0; 1,1; 2.0 Ă  2.4 ont Ă©tĂ© publiĂ©es pour le tĂ©lĂ©chargement et l'utilisation productive[3]. La version 3.1 de railML (avec un nouveau modĂšle de topologie et d’autres Ă©volutions) a Ă©tĂ© publiĂ©e en [4].

Schémas railML

railML est basé sur XML et utilise des schémas XML existants tels que MathML et GML. Il est composé de sous-schémas. Jusqu'à la version 2.4, trois sous-systÚmes sont utilisés de maniÚre productive:

Depuis la version 3.1 de railML, un sous-systÚme supplémentaire a été introduit pour répondre à la demande de la communauté et du secteur:

Des sous-systĂšmes supplĂ©mentaires comme les installations des gares et arrĂȘts (distributeurs de billets, salles d’attente, distributeurs automatiques, etc.) ou la gestion du personnel (planification des Ă©quipes de travail et gestion du temps de travail des conducteurs, etc.) sont actuellement en pause, car il n’y a pas de demande des utilisateurs.

Consortium railML.org

Le dĂ©veloppement de railML est pilotĂ© par la railML.org Initiative, un partenariat de dĂ©veloppement constituĂ© d'entreprises et d'organisations indĂ©pendantes et de chemins de fer europĂ©ens (par exemple : CFF (Suisse), DB (Allemagne), SNCF RĂ©seau (France), Infrabel (Belgique), Jernbanedirektoratet et Bane Nor (NorvĂšge), ÖBB (Autriche), SĆœDC (RĂ©publique tchĂšque), etc.). Des confĂ©rences semestrielles et des forums en ligne permettent de participer au dĂ©veloppement de railML et d’échanger des expĂ©riences librement.

Notes et références

  1. Andrew Nash, Daniel HĂŒrlimann, Jörg SchĂŒtte et Vasco Paul Kolmorgen (Krauß), « railML - A standard data interface for railraod applications » (consultĂ© le )
  2. Erika Nissi, « RailTopoModel and railMLŸ » [PDF], uic.org, (consulté le )
  3. (en) « Downloads », sur railml.org (consulté le ).
  4. (en) « Version Timeline », sur railml.org (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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