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Raidlight

Raidlight est une entreprise française fondée en 1999 par Benoît Laval. Situé à Saint-Pierre-de-Chartreuse dans l'Isère (38) au cœur des Alpes, cet équipementier sportif français est actif dans l'univers du trail, la course à pied et la randonnée légère dont une partie de la production est fabriquée en France. Depuis 2016, la marque appartient au Groupe Rossignol.

Raidlight
logo de Raidlight

Création 1999
Dates clés 2008 : rachat de la société Vertical
Fondateurs Benoît Laval
Forme juridique S.A.S
Slogan Partagez l'expérience
Siège social Saint-Pierre-de-Chartreuse
Drapeau de la France France
Activité Fabrication d'autres vêtements et accessoires (d)[1]
Produits articles de sports
Société mère Groupe Rossignol
Filiales Vertical
Effectif 30 (2013)[2]
55 (2017)
SIREN 884965823[1]
Site web

Chiffre d'affaires 4,8 millions d'euros (2014)

Historique

RaidLight dĂ©bute avec 15 000 â‚¬, une dizaine de produits au catalogue. Deux ans plus tard, le premier salariĂ© est embauchĂ©. Ă€ partir de 2006, les produits sont exportĂ©s en Europe[2]. Avec une croissance Ă  deux chiffres sans interruption depuis 1999, Raidlight atteint 15 salariĂ©s et 1,2M€ en 2009, et rĂ©alise une première levĂ©e de fonds.

En 2009, Benoit Laval intègre l'Ă©quipe de France de trail[2] et reçoit le trophĂ©e de Chef d’entreprise de la Loire. La mĂŞme annĂ©e, Raidlight acquiert le label « Made In France »[3], l'entreprise fabriquant une partie de ses produits en France[2]. En 2010, Raidlight intègre le groupe « OSEO excellence ». La mĂŞme annĂ©e, Raidlight rachète la marque Vertical[4] - [5], marque de vĂŞtements de randonnĂ©e et d’alpinisme. La fusion des deux entreprises est opĂ©rĂ©e en 2011. DĂ©sirant s'agrandir[2], l'entreprise quitte la Loire[6] et emmĂ©nage en 2011 Ă  Saint-Pierre-de-Chartreuse[7] dans un bâtiment « Outdoor LAB Â» conçu sur mesure pour accueillir les clients pour qu’ils participent Ă  la conception, au test des produits, mais aussi pour le cadre de vie de ses salariĂ©s. SimultanĂ©ment naĂ®t l'idĂ©e de crĂ©ation d'une « Station de trail », qui ouvre peu après[8].

Ă€ ses dĂ©buts, RaidLight se dĂ©veloppe avec des mĂ©thodes d'expertise en « open innovation Â» dès 2008, et de communication sociale autour d’une large communautĂ© d’utilisateurs dès 2008. Depuis quelque temps, l'entreprise cherche Ă  Ă©changer avec ses clients : le but est de permettre Ă  chacun de faire part d'une Ă©volution produit qu'il souhaiterait voir et d'obtenir des retours d'information de la part des clients ou testeurs[2]. Ă€ titre d'exemple, la chaussure Raidlight Team R-Light 001 (première chaussure de la marque) est le fruit de plus de 250 idĂ©es Ă©mises[9] via cet outil.

RĂ©seau national de station de trail

En parallèle du concept d’accueillir les pratiquants pour qu’ils partagent leur passion, avec Raidlight, Benoit Laval crĂ©e avec les collectivitĂ©s locales la 1re Station de Trail en 2011 qui sont des espaces d’accueil, parcours balisĂ©s, de communication, de services autour de la pratique du Trail, et le 1er Espace de ski-de-rando en 2012. Ces concepts, qui attirent plus de 10 000 personnes chaque annĂ©e en Chartreuse, sont rĂ©compensĂ©s de plusieurs prix pour leur sens du dĂ©veloppement Ă©conomique et touristique des territoires. En 2015 le rĂ©seau comptera 15 territoires adhĂ©rents, en France, en Espagne, en Belgique, et en Suisse. En 2015, l’association OutdoorLab commercialise 400 k€ de prestations de prestations en services.

Un réseau national des stations de trail est créé, avec l'ouverture de deux lieux pour l'année 2012[10]). Cette initiative est récompensée par des Trophées de « l’innovation Bref Rhône-Alpes »[11], et du Janus décerné par l’Institut français du Design[12].

En 2015, le réseau de Stations de Trail et des Espaces ski-de-rando a implanté son concept de diversification touristique sur 23 sites en France et à l’étranger, avec des perspectives de déploiement d’une quinzaine d’autres sites.

Benoit Laval

Benoit Laval est nĂ© dans les annĂ©es 1970. PassionnĂ© de montagne et de course Ă  pied, qu’il pratique en compĂ©tition depuis l’âge de neuf ans, il a dĂ©veloppĂ© un goĂ»t pour l’entrepreneuriat et le management dès ses Ă©tudes et son service militaire. Inscrit Ă  l'ASPTT Paris ĂŽle-de-France[13], il suit ensuite une formation d’ingĂ©nieur textile Ă  l’ESTIT de Lille. Il rĂ©alise son premier marathon Ă  l'âge de vingt ans et dès l'annĂ©e suivante, traverse les PyrĂ©nĂ©es sur plus de 500 km[13]. Se rapprochant encore de la montagne, il intègre les Chasseurs alpins Ă  Bourg-Saint-Maurice pour son service militaire. La transition entre les courses sur pistes et celles en pleine nature se fait vers cette Ă©poque. Ă€ l'aube de l'an 2000, il court rĂ©gulièrement trail après trail, activitĂ© qu'il prĂ©fère ; de nos jours, c'est une vingtaine d'Ă©preuves sportives par an et une soixantaine de kilomètres d'entrainements chaque semaine en fonction de ses impĂ©ratifs professionnels[13].

Pratiquant rĂ©gulier de course Ă  pied sous diverses formes[2] ainsi que de ski, BenoĂ®t Laval participe Ă  l’Ut4M Challenge en et Ă  la Barkley-100 en 2016 et en 2017 dans le Tennessee aux USA : la course de Trail connue comme la plus dure du monde. Avant, il se classe 5e lors de l’Ultra-Trail-Gobi-Race (400 km non stop) en 2015, dans le dĂ©sert de Gobi en chine (107 heures d’effort), 9e au Marathon des Sables, 5e en 1999 puis 2e et 4e Ă  la difficile Diagonale des fous, gagne l’Annapurna Mandala Trail au NĂ©pal et onze fois le DĂ©fi de l’Oisans[13] ; cette course de 200 km est d'ailleurs le tout premier trail auquel il participe. Également, il termine 5e au championnat de France des 100 kilomètres, 13e aux 100 km de Millau, champion du monde de raids d’orientation, trois fois vice-champion de France de raids d’orientation, deux fois champion de France de raquette Ă  neige, 6e Ă  la coupe d’Europe de raquette Ă  neige, et vainqueur de la Pierra Menta en mixte[13].

En 2017, BenoĂ®t Laval est cocrĂ©ateur de la Chartreuse Terminorum, petite sĹ“ur de la Barkley Marathons.

Notes et références

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. Laurent Reviron, « Raidlight, poids lourd du trail ? », Joggeur, Éditions Larivière, no 1,‎ , p. 76 à 81
  3. http://www.runningcafe.fr/news/actu/raidlight-vertical-developpe-le-made-in-france-12836
  4. « Raidlight achète Vertical - Trail Mag », sur Trail Mag, (consulté le ).
  5. « La marque Vertical reprise par le spécialiste du trail, Raidlight », sur Trek Magazine : actu trek randonnée, comparateur séjour trek, tests matériel de trekking (consulté le ).
  6. Jean-Jacques FÉRAL, « SAINT-PIERRE-DE-CHARTREUSE / Raidlight veut implanter une station de trail dans le Vercors », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « 3 jours de Chartreuse, présentation - Trails Endurance Mag », sur Trails Endurance Mag, (consulté le ).
  8. « Raidlight ouvre la première "station trail" à Saint-Pierre de Chartreuse - Trails Endurance Mag », sur Trails Endurance Mag, (consulté le ).
  9. « Une chaussure Trail chez Raidlight en 2012 - Trails Endurance Mag », sur Trails Endurance Mag, (consulté le ).
  10. « Deux nouvelles « stations trail » dans l’Hexagone - Trails Endurance Mag », sur Trails Endurance Mag, (consulté le ).
  11. « Raidlight essaime son concept de station trail dans le Vercors et les Alpes-Maritimes », sur info-economique.com, (consulté le ).
  12. « zoomdici.fr/actualite/article-… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  13. « Entretien avec Benoît Laval – Le spécialiste du trail », sur runners-to-the-pole.com,

Voir aussi

Lien externe

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