Raffaele de Ferrari
Le marquis Luigi Raffaele de Ferrari (1803-1876), duc de Galliera (1837) et prince de Lucedio (1839), était un homme d'affaires, financier et philanthrope italien, fondateur du Crédit mobilier avec les frÚres Pereire, rivaux des Rothschild. Il était aussi sénateur du royaume de Sardaigne.
Titres
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Prédécesseur | Oscar de SuÚde |
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Successeur | Maria Brignole Sale De Ferrari |
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Prédécesseur | Michele Benso de Cavour |
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Successeur | Maria Brignole Sale De Ferrari |
Titulature |
Duc de Galliera Prince de Lucedio |
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Dynastie | Maison De Ferrari |
Nom de naissance | Luigi Raffaele De Ferrari |
Naissance |
GĂȘnes, RĂ©publique ligurienne |
DĂ©cĂšs |
GĂȘnes Royaume d'Italie |
Conjoint | Maria Brignole Sale De Ferrari |
Enfants |
Andrea De Ferrari Filippo De Ferrari |
Religion | Catholicisme romain |
Il bĂątit sa fortune Ă Paris oĂč il s'exila Ă la suite d'un accident tragique qui causa accidentellement la mort d'un domestique par arme Ă feu.
Biographie
Fils d'Andrea De Ferrari et de Livia Ignazia Pallavicino, tous deux issus de deux grandes familles gĂ©noises, ayant donnĂ© des doges Ă la rĂ©publique de GĂȘnes (dont son oncle Raffaele Agostino De Ferrari, doge en 1787), Raffaele de Ferrari Ă©pouse en 1828 Maria de Brignole-Sale (1812-1888), de la plus puissante famille gĂ©noise d'alors. Le couple a trois enfants :
- Livia (1828-1829) ;
- Andrea (1831-1847) ;
- Philippe (1850-1917), excentrique collectionneur de timbres-poste, qui, à la mort de son pÚre, refusera d'hériter de sa fortune et le titre de duc auquel il pouvait prétendre.
Il est dĂ©curion de GĂȘnes en 1848.
Cofondateur de la compagnie du Midi, de la compagnie du chemin de fer de Lyon Ă GenĂšve, du crĂ©dit immobilier espagnol, de la banque ottomane (dont il est membre du ComitĂ© parisien de 1863 Ă 1868) et de la sociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale du commerce et de l'industrie (Pays-Bas), il est prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© de chemins de fer de GĂȘnes au PiĂ©mont de 1836 Ă 1845, de la compagnie du chemin de fer de Paris Ă OrlĂ©ans et de la banque de GĂȘnes de 1844 Ă 1847, ainsi que conseiller d'administration de la sociĂ©tĂ© du Nord de 1845 Ă 1867, membre du conseil d'administration de la compagnie du chemin de fer de Paris Ă Strasbourg, de la compagnie du chemin de fer de Paris Ă Lyon, du crĂ©dit immobilier, de la compagnie ferroviaire de Mulhouse, de la compagnie des chemins de fer de Paris Ă Lyon et Ă la MĂ©diterranĂ©e, de la compagnie de l'Est, de la banque ottomane, de la sociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale du commerce et de l'industrie (Pays-Bas), de la sociĂ©tĂ© impĂ©riale et royale de la compagnie autrichienne des chemins de fer d'Ătat, et membre du conseil de surveillance de la caisse du commerce et des chemins de fer (France). Il appuie financiĂšrement la crĂ©ation d'Ernest GoĂŒin et Cie.
Il est un des promoteurs de l'acadĂ©mie linguistique des beaux-arts de GĂȘnes.
En 1861, il acquit la principauté de Lucedio et reçut le titre de prince de Lucedio du roi Victor-Emmanuel II. Il avait été créé duc de Galliera par le Pape Grégoire XVI en 1837.
Le duc de Galliera fut le principal constructeur des chemins de fer de la Haute Italie et de la ligne Paris-Lyon-Méditerranée. Il effectua des opérations de voirie dans Paris et fut l'un des fondateurs du Crédit mobilier avec les frÚres Pereire.
Il Ă©tait chevalier de l'ordre de l'Annonciade (1875) et de Saints-Maurice-et-Lazare (1856).
Intime des plus grands hommes du temps de Louis-Philippe qu'il recevait chez lui à l'hÎtel Matignon, on lui proposa la dignité de pair de France. Il la refusa souhaitant demeurer citoyen sarde.
Liens externes
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