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Rafael MenjĂ­var Ochoa

Rafael Menjívar Ochoa, né le à San Salvador, et mort le [1], est un écrivain salvadorien.

Rafael MenjĂ­var Ochoa
Naissance
San Salvador (Drapeau du Salvador Salvador)
Décès
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture espagnol
Genres

Biographie

Son père, l'économiste Rafael Menjívar Larín, est recteur de l'université du Salvador. Brièvement emprisonné pendant l'occupation militaire de 1972, il fuit le Salvador avec sa famille en 1973 pour se réfugier au Nicaragua, puis au Costa Rica.

En 1976, la famille s'installe à Mexico et y demeure pendant 23 ans. Rafael Menjívar Ochoa vit donc en exil pendant la guerre civile du Salvador et travaille pour l’agence de presse de la guérilla. Il exerce également des fonctions de journaliste au Mexique, puis commence à publier des romans à partir du milieu des années 1980. Il signe également des traductions. En 1990, il est lauréat du prix Ramón del Valle Inclán. Il rentre à San Salvador en 1999, où il crée la Maison de l’écrivain.

Traduit et étudié aux États-Unis, auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il est considéré comme l’un des grands écrivains de l’Amérique centrale.

Son découvreur et traducteur français est Thierry Davo.

Il meurt Ă  l'hĂ´pital des suites d'un cancer[2], en .

Ouvrages traduits en français

  • (es) Historia del traidor de nunca jamás, 1984
  • (es) Los años marchitos, 1990
    • De certaines façons de mourir… I. Les AnnĂ©es flĂ©tries, traduction de Thierry Davo, Ă©ditions CĂ©nomane, 2013
    • Ma voix est un mensonge, traduction de Thierry Davo, Quidam Ă©diteur, 2018
  • (es) Terceras personas, 1996
  • (es) Los hĂ©roes tienen sueño, 1998
    • De certaines façons de mourir… II. Les hĂ©ros tombent de sommeil, traduction de Thierry Davo, Ă©ditions CĂ©nomane, 2014
  • (es) De vez en cuando la muerte, 2002
    • De certaines façons de mourir… III. La Mort de temps en temps , traduction de Thierry Davo, Ă©ditions CĂ©nomane, 2014
  • (es) Trece, 2003
  • (es) Instrucciones para vivir sin piel
  • (es) Breve recuento de todas las cosas
  • (es) Un mundo en el que el cielo cae y cae
  • (es) Al director no le gustan los cadaveres
    • Le directeur n'aime pas les cadavres, traduction de ThiĂ©rry Davo, Quidam Ă©diteur, 2017

Notes et références

  1. (es) Iván Escobar, « Rafael Menjívar Ochoa deja legado cultural para El Salvador », sur diariocolatino.com, (consulté le ).
  2. (es) « Muere el poeta salvadoreño Rafael Menjívar », article du journal El Universal du 27 avril 2011.

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