RĂo Arauca
Le rĂo Arauca est un important affluent du fleuve OrĂ©noque. NĂ© en Colombie dans la Cordillère Orientale, il se jette dans l'OrĂ©noque au Venezuela. Il matĂ©rialise la frontière entre ces deux pays[1] sur une bonne partie de son parcours de 1 050 km. Le rĂo Arauca est la plus typique des rivières baignant les grandes plaines appelĂ©es llanos.
RĂo Arauca | |
Pont international d'Arauca. | |
RĂo Arauca sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 1 050 km |
Bassin | 25 000 km2 |
Bassin collecteur | Orénoque |
Cours | |
Confluence | l'Orénoque |
· Altitude | 39 m |
GĂ©ographie | |
Pays traversés | Colombie Venezuela |
Sources : GoogleMaps, OpenStreetMap | |
GĂ©ographie
Cours supérieur ou andin
Dans son cours supĂ©rieur, le rĂo Arauca porte successivement diffĂ©rents noms. Sa source la plus Ă©loignĂ©e de son confluent se trouve dans le Paramo d'El Almorzadero, Ă plus ou moins 4 000 m d'altitude, non loin du Nevado del Cocuy ; il porte alors le nom de rĂo Chitagá, et reçoit les apports du rĂo Carabo et de la vallĂ©e encaissĂ©e de Cácota. Il se dirige vers l'est et grossit rapidement grâce aux eaux de ses affluents Culaga et Bochaga, puis il change de nom et devient le rĂo Margua. Dans ce secteur, il reçoit les apports des rĂos Negro, Colorado et San Lorenzo. Du cĂ´tĂ© droit lui arrivent le CubugĂłn et le CobarĂa, issus de la Sierra Nevada de Chita. Dans ce secteur, les Indiens U'wa (ou Tunebos) l'appellent Sarare[2]. Ă€ son arrivĂ©e dans les larges plaines des llanos, ses bras forment l'Ă®le isla del Charo, d'une extrĂŞme fertilitĂ©.
Le rĂo Arauca, rivière de plaine
Il prend dès lors le nom de rĂo Arauca, en hommage Ă la tribu indienne araucane qui habitait dans les sierras du cours supĂ©rieur et appartenait Ă la grande famille Arawaks. La rivière sert bientĂ´t de frontière naturelle entre la Colombie et le Venezuela, et ce sur une longueur de 296 kilomètres. Dans ce secteur, il reçoit en rive droite (colombienne) les rĂos Royata, Bojabá et BanadĂa et en rive gauche (vĂ©nĂ©zuĂ©lienne) le rĂo CutufĂ. La rive colombienne appartient au dĂ©partement homonyme (dĂ©partement d'Arauca), tandis que la rive vĂ©nĂ©zuĂ©lienne fait partie de l'État d'Apure.
Peu après, une branche s'isole du cours principal en rive droite, et pĂ©nètre dans les savannes du territoire colombien, formant ainsi le caño Agua LimĂłn. Puis la rivière passe en bordure de la ville colombienne d'Arauca, capitale du dĂ©partement homonyme. Des indigènes Guahibo (ou Sikuani, ou Jivi, ou Jiwi) ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans la ville d'Arauca, le long des berges de la rivière[3]. Le rĂo Arauca continue son cours jusqu'Ă l'endroit appelĂ© Montañitas et pĂ©nètre peu après en territoire vĂ©nĂ©zuĂ©lien, dans l'État d'Apure. Elle finit par se jeter dans l'OrĂ©noque.
Son parcours est long de quelque 1 050 kilomètres, dont 80 pour cent sont navigables pour des embarcations de faible tirant d'eau.
Liens externes
Voir aussi
Notes et références
- Michel Pouyllau, « Venezuela : Apura : RĂo Arauca : Frontière Venezuela-Colombie », sur medihal.archives-ouvertes.fr, MĂ©diHAL, (consultĂ© le ).
- Venezuela, Affaire de limites entre le Venezuela et la Colombie : Réplique des États-Unis du Venezuela à la réponse de la Colombie, Imprimerie Attinger Frères, , 427 p. (lire en ligne).
- Collectif, Journal de la Société des américanistes, vol. 37-38, Journal de la Société des Américanistes, (lire en ligne).