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RĂ©serve naturelle nationale de Camargue

La rĂ©serve naturelle nationale de Camargue (RNN22) est une rĂ©serve naturelle nationale situĂ©e en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur. CrĂ©Ă©e en 1927 et classĂ©e en 1975, elle occupe une surface de 13 117,5 hectares. GĂ©rĂ©e par la SociĂ©tĂ© nationale de protection de la nature (SNPN), elle fait partie du parc naturel rĂ©gional de Camargue[2].

RĂ©serve naturelle nationale de Camargue
Flamants roses en Camargue
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Coordonnées
43° 30′ 17″ N, 4° 33′ 52″ E
Ville proche
Superficie
13 117,5 ha[1]
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Localisation

Périmètre de la réserve naturelle.

Le territoire de la rĂ©serve naturelle est dans le dĂ©partement des Bouches-du-RhĂ´ne, sur les communes de Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer. Elle est situĂ©e Ă  l'intĂ©rieur du delta du RhĂ´ne et englobe l'Ă©tang de Vaccarès ainsi que les Ă©tangs infĂ©rieurs jusqu'Ă  la mer (les Ă©tangs des ImpĂ©riaux n'en font plus partie depuis 1959-1960), Amphise et Salin de Badon. Sa superficie est de plus de 13 000 hectares[2], ce qui en fait une des plus Ă©tendues d'Europe.

Histoire du site et de la réserve

La "Réserve zoologique et botanique de Camargue"[3], créée en 1927 par la Société d'Acclimatation, renommée Société nationale de protection de la nature, et toujours gérée par celle-ci, a été classée sous le titre de "Réserve nationale de Camargue"[4], le . Gabriel Tallon en fut le directeur en 1935.

Écologie (biodiversité, intérêt écopaysager…)

Les habitats prioritaires représentent 69 % de la réserve et sont constitués en grande majorité par des lagunes[5]. 94 % de sa surface sont constitués d’habitats salés inondés ou inondables.

Flore

Anciens salins dans la RĂ©serve (2014).

Parmi les végétaux remarquables figurent les genévriers multi-centenaires qui colonisent le cordon dunaire, et l’espèce protégée Limonium girardianum.

Faune

Environ 1760 espèces d’insectes et 189 d’araignées ont été identifiées dans la réserve[5]. 39 espèces de poissons ont été inventoriées au cours de la dernière décennie, dont l'Anguille, le Poisson-chat et l'Ablette. La variation des populations d'anguilles est liée à la gestion des connexions avec la mer (comme pour toutes les espèces marines) qui est essentielle pour la diversité du peuplement dans son ensemble.

Parmi les amphibiens, le Triton palmé semble avoir disparu depuis 1996[5].

Onze espèces de reptiles ont été identifiés dans la réserve durant la dernière décennie.

24 espèces de mammifères - sur 43 espèces inventoriées dans l'ensemble de la Camargue- sont présentes de façon avérée, dont la Taupe, le Hérisson d'Europe, la Pipistrelle, le Renard roux, la Fouine, la Belette, le Ragondin et des campagnols. Le Lapin de garenne qui était surabondant dans le delta a quasiment disparu, sans doute à cause de l'arrivée de la maladie hémorragique virale du lapin.

Mais ce qui fait la rĂ©putation de la rĂ©serve ce sont les 277 espèces d'oiseaux recensĂ©s, dont 89 sont inscrites Ă  l'annexe I de la "directive oiseaux", dont 17 ont un statut prĂ©occupant[5]. On constate chaque hiver une baisse sensible des effectifs des oiseaux sur la rĂ©serve. Les plus cĂ©lèbres sont les flamants roses dont les effectifs atteignent un maximum de 34 000 individus en fin d'Ă©tĂ©.

Administration, plan de gestion, règlement

La réserve naturelle est gérée par la Société nationale de protection de la nature (SNPN). Le plan de gestion en cours couvre la période 2011-2015.

Outils et statut juridique

La réserve naturelle a été créée par un arrêté ministériel du [4].

Site Ramsar

Le , la Camargue est reconnue site Ramsar[6].

Galerie

  • Un panneau d'information de la rĂ©serve naturelle de Camargue lors d'une vĂ©lo-randonnĂ©e sur la digue Ă  la mer (2014) ;
    Un panneau d'information de la réserve naturelle de Camargue lors d'une vélo-randonnée sur la digue à la mer (2014) ;
  • Phare de la Gacholle, siège de la RĂ©serve naturelle de Camargue (2022) ;
    Phare de la Gacholle, siège de la Réserve naturelle de Camargue (2022) ;
  • paysage cĂ´tier de la RĂ©serve (mai 2018) ;
    paysage cĂ´tier de la RĂ©serve (mai 2018) ;
  • HĂ©ron cendrĂ© (Ardea cinere) perchĂ© dans un Tamaris (2017) ;
    Héron cendré (Ardea cinere) perché dans un Tamaris (2017) ;
  • taureaux camarguais (2018) ;
  • dĂ©collage de flamants roses (mai 2019) ;
    décollage de flamants roses (mai 2019) ;
  • certains accès sont interdis, afin de mieux protĂ©ger l'environnement ;
    certains accès sont interdis, afin de mieux protéger l'environnement ;
  • groupe de flamants « roses » en dĂ©but de saison estivale (mai 2019) ;
    groupe de flamants « roses » en dĂ©but de saison estivale (mai 2019) ;
  • flamants roses en fin de saison estivale (septembre 2015) ;
    flamants roses en fin de saison estivale (septembre 2015) ;
  • Bruyères et poaceae sont courantes sur les nombreux bras d'eau et Ă©tangs et de Camargue ;
    Bruyères et poaceae sont courantes sur les nombreux bras d'eau et étangs et de Camargue ;
  • fin de journĂ©e sur l'Ă©tang de Vaccarès, en pleine RĂ©serve (2019) ;
    fin de journée sur l'étang de Vaccarès, en pleine Réserve (2019) ;

Voir aussi

Bibliographie

  • G. Tallon. La rĂ©serve zoologique et botanique de Camargue. Paris, SociĂ©tĂ© nationale d'acclimatation de France, 1935, 24 pages et 17 planches de photos.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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